Les médias dans le Tiers Monde - le NOMIC ?
Publié le 27/02/2008
Extrait du document
1. Le public
• L'analphabétisme (80 % des Maliens, 30 à 40 % des Brésiliens ne savent pas lire) réserve la presse à une partie seulement des citoyens, surtout citadins. Les tirages ne sont pas élevés : « Fraternité-Matin », d'Abidjan, principal quotidien d'Afrique francophone, ne vend pas 100 000 exemplaires. Le média roi est donc la radio, car dans les campagnes le téléviseur est rare. Mais la soif d'images est forte et l'écoute collective de la télévision se répand rapidement.
2. Budgets et équipement
• Les budgets sont faibles : par exemple, 200 millions de francs CFA (= 4 millions de francs) au Congo-Brazzaville, pour la radiotélévision.
• L'équipement est donc précaire, ou alors, offert ou vendu par l'ancien colonisateur, il pose de délicats problèmes de maintenance. Et la formation du personnel, si elle progresse (voir le rôle de l'Institut de Presse de Dakar et de l'école de Yaoundé), laisse encore parfois à désirer.
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