Les journées de Germinal et de Prairial
Publié le 27/02/2008
Extrait du document

Pendant la période troublée qui suivit la fin de la Terreur, les journées de Germinal et Prairial, émeutes de la faim et de la misère, furent les dernières journées populaires de la Révolution, l'ultime tentative des Jacobins pour reprendre le pouvoir.
"Ventre-creux" et "ventre-pourris"
Après la chute de Robespierre, le pouvoir passa de la gauche vers la droite et la liberté économique fut rétablie. C'est ce que l'on appela la réaction thermidorienne. Mais la situation politique restait instable, le pouvoir étant constamment menacé, à droite par les royalistes, à gauche par les Jacobins. Pendant l'hiver 1794-1795, le peuple souffrit atrocement: froid rigoureux, hausses considérables des prix. Le pain manquait. Beaucoup de gens moururent de faim et de froid. Au même moment, des parvenus déployaient un luxe effréné. Déjeunes gens extravagants, "les muscadins" développaient une agitation anti-jacobine. La situation était explosive. Le 12 Germinal (1er avril), une foule exaspérée, en majorité féminine, envahit la Convention en réclamant du pain. Les gendarmes la repoussèrent et l'Assemblée en profita pour faire déporter d'anciens membres du comité de Salut Public.
Liens utiles
- Les journées de Germinal.
- journées des 12 et 14 prairial an I
- Remarques sur les débuts et fins de journées dans L'Heptaméron de Marguerite de Navarre
- Germinal de Zola (résumé)
- Germinal. Roman d'Émile Zola (analyse détaillée)