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Les guerres israélo—arabes. 1948 et 1956

Publié le 16/09/2014

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En 1933, l'arrivée au pouvoir des nazis en Allemagne pré­cipite l'émigration juive et les départs pour la Palestine. Pareille situation accroît la méfiance des Arabes palesti­niens et leur fait craindre d'être débordés par une po­pulation juive majoritaire. L'Angleterre et de la France cherchent à conserver la sympathie des États arabes qu'elles administrent. Les Arabes de Palestine pensent que l'heure est venue d'arra­cher des concessions aux An­glais. Ce en quoi ils ne se trompent pas. La même an­née, Londres signe avec l'É­gypte un traité qui permet à ce pays d'entrer à la Société

« ne.

Le partage est décidé par !'Organisation des Nations unies le 29 novembre 1947.

Juifs et Arabes sont abandon­ nés à leur sort.

Le 15 mai 1948 est proclamée la naissance d'Israël.

Les ar­ mées de la Ligue arabe - constituée en 1945 à Alexan­ drie et formée de sept pays arabes (Égypte, Syrie, Trans­ jordanie, Irak, Liban, Arabie saoudite et Yémen) devenus entre-temps indépendants - se lancent à l'assaut du jeune État.

Après quelques succès initiaux, les armées arabes sont arrêtées puis repoussées par les troupes israéliennes au-delà des frontières fixées quelques mois plus tôt par l'ONU.

Après la signature d'un armistice en 1949, l'État d'Israël voit sa superficie pas­ ser de 14 000 à 21 000 km 2 • Pour leur part, les Égyptiens conservent Gaza et l'étroite bande littorale qui l'environne.

La victoire de l'État hébreu est désormais une donnée historique de premier plan au Moyen-Orient, ce qui ne va cesser de susciter dans la région des tensions perma­ nentes et des conflits à répé­ tition.

Dans les années cinquante, deux événements vont avoir une portée considérable.

D'abord, au printemps 1955, l'Égypte signe un accord por­ tant sur l'achat d'armes tché­ coslovaques.

La nouvelle fait l'effet d'une bombe.

Les puissances occidentales per­ dent le contrôle du précaire équilibre en matière d'arme­ ment qu'elles avaient tenté d'établir entre les deux camps.

Des armes nouvelles sont pour la première fois in­ troduites au Moyen-Orient dans des proportions encore jamais atteintes.

A elle seule, l'Égypte fait l'acquisition de 200 chassèurs-bombardiers, de 230 chars, de 500 pièces d'artillerie.

Ce qui surpasse largement l'équipement de Zahal, l'armée israélienne.

La deuxième guerre israélo-arabe E n septembre 1955, le gou­ vernement égyptien in­ terdit le détroit de Tiran, en mer Rouge, tant au passage. »

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