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Les guerres du XVIIIe siècle en Europe

Publié le 10/11/2018

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LES GUERRES AU SIECLE DES LUMIERES

À l'image du roi Frédéric II de Prusse, à la fois protecteur de Voltaire et implacable soldat, le siècle des Lumières fut autant marqué par l'épanouissement de la philosophie que par de longs et multiples conflits entre les monarchies européennes. De fait ces guerres seront pour l'essentiel provoquées par des querelles dynastiques. Et les traités qui les concluent objets d’âpres négociations entre les diplomates, donneront souvent lieu à d'innombrables échanges de territoires qui se feront selon le bon vouloir des princes, sans égard pour les populations concernées. Ces guerres bouleversent la géopolitique européenne : l'Angleterre devient l'arbitre de l'Europe, la Prusse s'affirme comme une grande puissance continentale au détriment de l'Autriche. Elles signent aussi le déclin de l’Espagne, des Provinces-Unies et celui, relatif, de la France.

La Révolution française marque une rupture. Il ne s'agit plus, pour les monarchies coalisées, de conquérir un territoire, mais d'abattre un régime honni. La guerre elle-même change de nature : elle devient l'affaire de la Nation tout entière.

LA GUERRE DE SUCCESSION D'ESPAGNE (1702-1713)

Un Bourbon sur le trône d'Espagne En 1700, le roi d'Espagne Charles II meurt sans héritier. Par son testament il lègue la couronne à Philippe d'Anjou, petit-fils de Louis XIV, qui monte sur le trône sous le nom de Philippe V.

 

La dynastie des Bourbons règne désormais des deux côtés des Pyrénées. Mais Louis XIV, en violation d'une des clauses testamentaires, conserve au nouveau roi ses droits de succession à la couronne de France, dessinant l'éventualité d'une union des deux royaumes. Surtout il multiplie les provocations, faisant occuper les Pays-Bas espagnols. Devant le risque d'une rupture de l'équilibre continental et celui de voir la France faire main basse sur les richesses coloniales de Madrid, les puissances européennes réagissent

Guerre de Succession d’Espagne Guerre de Succession de Pologne Guerre de Succession d’Autriche Guerre de Sept Ans Guerres russo-turques Guerre de Succession de Bavière Trois partages de la Pologne Guerres de la Première coalition

Marie-Thérèse réagit vigoureusement. Elle se rapproche de l'Angleterre, de la Russie, des Provinces-Unies et de la Savoie. Au traité de Breslau, elle détache la Prusse de la coalition en lui abandonnant la Silésie. Puis, avec l'appui de l'armée hongroise, elle reprend la Bohême et envahit la Bavière (défaite française à Dettingen, 1743).

Un compromis semble se dessiner quand l'Angleterre décide de s'investir militairement dans le conflit, au nom de l'équilibre européen. En réaction, la Prusse scelle une nouvelle alliance

avec la France et attaque à nouveau l'Autriche. Cette seconde guerre de Silésie se clôt par le traité de Dresde (1745) : la province devient définitivement prussienne.

Satisfait, Frédéric II se retire, laissant la France seule.

En 1745, le maréchal Maurice de Saxe, mercenaire au service de Louis XV, bat les Anglo-Hollandais à Fontenoy, puis, l’année suivante, à Rocourt. Entretemps, la mort de Charles VU permet à François de Lorraine de ceindre la couronne impériale, sous le nom de François I\" de Habsbourg-Lorraine.

Ee traité d'Aix-la-Chapelle (1748)

Les puissances reconnaissent l'héritage de Marie-Thérèse et l'élection de François I\", mais l'Autriche doit renoncer à la Silésie. La Prusse, grand vainqueur du conflit, s'affirme sur la scène européenne. L'Espagne obtient Parme et Plaisance, en Italie, mais l'Angleterre refuse de lui rendre Gibraltar et Minorque. Pourtant en position de force, Louis XV, qui a «le souci de faire la paix non en marchand mais en roi», renonce à toutes ses conquêtes. Il rend les Pays-Bas à l'Autriche, évacue la Savoie et le comté de Nice, la Savoie obtenant par ailleurs le Milanais. À Paris, fleurissent les expressions populaires «bête comme la paix» et «faire la guerre pour le roi de Prusse».

En définitive, cette paix d'Aix-la-Chapelle ne satisfait aucune des puissances, hormis la Prusse, et porte en elle les germes des conflits futurs.

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« RtSISTANCES AUTRICHIENNES Marie-Thrrèse réagit vigoureusement Elle se rapproche de l'Angleterre, de la Russie , des Provinces-Unies et de la Savoie.

Au traité de Breslau, elle détache la Prusse de la coalition en lui abandonnant la Silésie .

Puis , avec l'appui de l'armée hongroise , elle reprend la Bohême et envahit la Bavière (défaite française à Dettingen, 1743).

Un compromis semble se dessiner quand l'Angleterre décide de s 'investir militairement dans le confli~ au nom de l'équilibre européen.

En réaction, la Prusse scelle une nouvelle alliance avec la France et attaque à nouveau l'Autriche.

Cette seconde guerre de Silésie se clôt par le traité de Dresde {1745) : la province devient définitivement prussienne.

Satisfai~ Frédéric Il se retire, laissant la France seule.

En 1745, le maréchal Maurice de Saxe, mercenaire au service de Louis YN, bat les Anglo-Hollandais à Fontenoy , puis, l'année suivante, à Rocourt .

Entre­ temps, la mort de Charles Vil permet à François de Lorraine de ceindre la couronne impériale, sous le nom de François l" de Habsbourg-Lorraine.

LE TRAirt D'AINA-CHAPEW (1748) Les puissances reconnaissent l'héritage de Marie-Thérèse et l'élection de François 1 ", mais l'Autriche doit renoncer à la Silésie .

La Prusse, grand vainqueur du confli~ s'affirme sur la scène européenne.

!:Espagne obtient Parme et Plaisance, en Italie, mais l'Angleterre refuse de lui rendre Gibraltar et Minorque.

Pourtant en position de force , Louis YN, qui a. »

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