LES GUERRES DU LIBAN 1975-1991 (HISTOIRE)
Publié le 02/09/2012
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Printemps 1983 : dans le sud, les chiites participent à la résistance israélienne (mouvement Amal & apparition Hezbollah) Dans le Chouf, Arens (succ Sharon) renverse ses alliances en soutenant les druzes (réarmés par la Syrie). En septembre 1983, l’armée israélienne évacuée et commence « la guerre de la montagne «, se soldant par l’effondrement des troupes libanaises (+ exode des chrétiens). En octobre, deux attentats frappent la Force multinationale (départ en 1984). A lieu la conférence de Genève : - appartenance/identité arabe du Liban - retrait des israéliens Les Forces libanaises refusent cette « capitulation devant la Syrie «. En novembre 1984 (retrait de la FINUL) les combats reprennent, notamment la bataille de Beyrouth (sud armée libanaise/ouest Amal)… En mars 1984, Amine Gemayel rompt les relations avec Israël & se rapproche de la Syrie. 3-26 SEPTEMBRE 1983 « Guerre de la Montagne « (Chouf) C) LA CRISE PRESIDENTIELLE ET LES ACCORDS DE TAEF 22 SEPTEMBRE 1988 Fin du mandat du président Gemayel qui confie le pouvoir au général Aoun. 14 MARS 1989 Le général Aoun déclare la « Guerre de Libération « contre la Syrie.

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Chrétiens maronites contre musulmans du Liban & palestiniens.Intervention des forces israéliennes, syriennes & de la FINUL (Forces Intermédiaires des Nations Unies du Liban).LIEU D’IMPACT : LibanCAUSE : Affrontement entre les communautés confessionnelles du Liban.DEROULEMENT :En 1982, Israël lance l’opération « Paix en Galilée », invasion du Liban pour lutter contre les opposants palestiniens qui attaquent son territoire depuis le Sud-Liban.Le 17 mai 1983, Israël impose un traité de paix au président libanais Amine Gemayel qui a succédé à son frère Béchir (assassiné en septembre 1982).Mais la Syrie & les musulmans du Liban s’opposent à l’accord.
Le conflit qui s’était apaisé à la fin de l’année 1976, reprend massivement entre chrétiens maronites /musulmans & palestiniens, notamment par le biais de dizaines de milices.
Les soldats français & américains intervenus avec la FINUL sont victimes d’attentats enoctobre 1983 et décident de partir.En 1988, les représentants palestiniens (hormis les chefs de l’OLP expulsés en 1983 sous la protection de la FINUL) acceptent de conclure une trêve.Alors que la Syrie semble maîtriser la situation au Liban, une nouvelle guerre éclate à l’initiative des chrétiens menés par le général Michel Aoun, souhaite faire partirles syriens du pays.La guerre semble prendre fin avec les accords de Taëf du 22 octobre 1989, qui prévoient :- une réconciliation & un nouveau partage du pouvoir entre les communautés confessionnelles- le maintien de la tutelle syrienne sur le LibanLe général Aoun s’y oppose et de nouveaux combats ont lieux, entre chrétiens eux même cette fois.
Les accords de Taëf sont ratifiés à l’été 1990 et, après unedernière offensive du général Aoun, les combats cessent définitivement à l’automne.CONSEQUENCES : On dénombre environ 150 000 morts à l’issue du conflit.PARTICULARITES :Les 16/17 septembre 1982, les troupes phalangistes ont massacré un millier de civils réfugiés dans les camps palestiniens de Sabra & Chatila.
A) L’OPERATION « PAIX EN GALILEE » ET SES CONSEQUENCES
Le 6 juin 1982, Israël envahit le Liban Sud et atteint la capitale Beyrouth, conquise après de durs combats contre les palestiniens (et en partie contre l’arméesyrienne).
Israël obtient (grâce à une mission américaine) un accord (le 30/08/1982) rendant possible l’évacuation des palestiniens du Liban avec l’aide d’une Forcemultinationale (français, américains, italiens et britanniques).
6 JUIN 1982 Début de l’invasion syrienne du Liban.16-18 SEPTEMBRE 1982 Massacres de près d’un millier de civils palestiniens dans les camps de Sabra & Chatila.
B) « LA GUERRE DE LA MONTAGNE »
Le 23 août 1982 est élu président de la République, Béchir Gemayel (leader chrétien) qui meurt dans un attentat le 14 septembre 1982.
C’est son frère AmineGemayel qui lui succède.
Ce dernier croit à une solution américaine où l’armée libanaise devrait servir de socle à l’unification du pays.
La partialité (pro chrétienne)du commandement compromet le projet.
Le retrait de la troupe israélienne entraîne un cycle de violence communautaire qui explose dans le Chouf en septembre 1983et dans la partie ouest de Beyrouth en février 1984.
La faction musulmane de l’armée se range aux côtés de l’opposition.
En avril 1985, l’armée israélienne se retire d’une partie du sud du pays qu’elle occupe encore.
Ce retrait, effectif le 1er juin 1985, engendrera de nouveaux massacresde chrétiens et leur exode.
Israël mettra en place le long de sa frontière une « zone de sécurité » contrôlée par une milice sous ses ordres, l’armée du Liban Sud dugénéral Lahal.
Malgré l’évacuation de Beyrouth, Israël reste en force de position au Liban :- Son armée occupe une grande partie du pays- Les Forces libanaises, alliées, jouent un rôle essentiel dans le pouvoir en place.Le Liban, dépendant de son environnement arabe (économie) et la politique israélienne tendant à l’isoler, Amine Gemayel, nouveau président, fidèle à la politique deson frère (assassiné) et refuse d’accepter un traité de paix avec Israël.Il n’a ni le prestige/autorité et n’arrive pas à contrôler la puissante milice chrétienne des Forces libanaises.Il mise alors sur la politique américaine : il espère obtenir la fin de toutes les occupations (israéliennes/syriennes & palestiniennes).
Pour restaurer l’autorité de l’Etat, il intensifie la reconstruction de l’armée libanaise (cf Sarkis) en comptant sur la présence de la Force multinationale.L’œuvre de reconciliation nationale se heurte à la persistance des différents communautaires :- Beyrouth Ouest : protestations de l’ancien Mouvement national.- Chouf et Liban Sud (sous occupation israélienne) : le retour des Forces libanaises provoquent de nouvelles violences.Les Druzes (de Walid Joumblatt) reprennent les armes : les principales victimes sont les populations maronites/druze.
La politique israélienne devient incohérente, soutenant (alternativement/en même temps) : les druzes/maronites.- Dans le Sud, l’alliance maronites/israéliens entraîne l’opposition de la population chiite.- Dans le Nord & la Bekaa : l’armée syrienne/forces palestiniennes/différentes milices musulmanes et chrétiennes = obstacles à la restauration de l’Etat libanais.La résistance à l’occupation israélienne commence dès la prise de Beyrouth en 1982…Les attentats deviennent quotidiens (Saïda) : à cette guérilla, Israël répond par une dure répression (arrestations, déportations).Le 17 Mai 1983, un accord libano-israélien est conclu :- retrait des forces étrangères- arrêt des combats…- constitution d’une «zone « de sécurité »Immédiatement dénoncé par la gauche libanaise & la Syrie.
Printemps 1983 : dans le sud, les chiites participent à la résistance israélienne (mouvement Amal & apparition Hezbollah)Dans le Chouf, Arens (succ Sharon) renverse ses alliances en soutenant les druzes (réarmés par la Syrie).En septembre 1983, l’armée israélienne évacuée et commence « la guerre de la montagne », se soldant par l’effondrement des troupes libanaises (+ exode deschrétiens).En octobre, deux attentats frappent la Force multinationale (départ en 1984).A lieu la conférence de Genève :- appartenance/identité arabe du Liban- retrait des israéliensLes Forces libanaises refusent cette « capitulation devant la Syrie ».
En novembre 1984 (retrait de la FINUL) les combats reprennent, notamment la bataille de Beyrouth (sud armée libanaise/ouest Amal)…En mars 1984, Amine Gemayel rompt les relations avec Israël & se rapproche de la Syrie.
3-26 SEPTEMBRE 1983 « Guerre de la Montagne » (Chouf).
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