Les grands imperatores républicains et les dieux : Sylla, Pompée et surtout César.
Publié le 29/10/2013
Extrait du document
«
histoire commune ou soit au travers d’une idéologie semblable ou opposée, auteurs et sujets
ont un rapport et un point de vue déjà établis qui imprègnent ces textes.
De plus, une partie
des documents ci joints sont – pour le cas des documents 1,2,3,4,7 – des biographies alors
qu’une autre partie de ces documents sont des deniers à l’effigie de César ( datant de 47-4- av.
JC ), des gravures à la mémoire de César.
Après avoir évoqué tous ces éléments, il s’agira
pour nous de nous interroger sur le fait qu’à leur mort, les grands imperatores ont-ils su
s’inscrire – aux yeux des historiens antiques – dans le modèle républicain ou bien ont-ils
laissé présager d’un nouveau cycle politique à Rome ? Pour répondre à cette problématique,
nous verrons dans un premier temps, les cas de Sylla et Pompée, personnages ambitieux mais
à la morale républicaine, puis nous attarderons sur César, un nouveau type d’animal politique
au sein de la République.
Durant la première phase de l’histoire de la République romaine, de nombreux auteurs
n’hésitaient pas à vanter l’équilibre harmonieux et la force invisible qui caractérisé ce
régime ; cependant tout cela reposait sur trois socles : un Etat, une société, une armée.
Tant
que Rome resta une cité-Etat au territoire limité, le système politique fonctionna sans accroc,
l’organisation sociale pour sa part survécut en dépit d’une évolution au rythme parfois heurté,
enfin l’armée conserva son homogénéité et son esprit.
Par ailleurs, conquêtes et possessions
ont permis des changements dont les moindres ne sont pas ceux, qui au sein de la République
et la société, ont affecté les rapports entre politique et richesse et qui ont conduit à la
constitution d’une nouvelle armée.
Ces aspects fondamentaux, les ambitieux les ont vite
compris et tournés en leur faveur ; prenons le cas de Sylla, il arriva au pouvoir en 82, via la
Lex Valeria qui lui confia la dictature ( qu’il laissera au bout d’un an, mais il gardera d’autres
pouvoirs ), c'est-à-dire les pleins pouvoirs, sans limite de temps.
En se posant comme
protecteur des institutions de la République, notamment face aux marianistes, il utilise le socle
de l’Etat pour s’affirmer comme nouveau maitre de Rome : « Sylla présenta devant
l’assemblée du peuple un compte rendu détaillé de ce qu’il avait fait (…) » (p.1/l.5), ainsi il
rendit au Sénat certains pouvoirs perdus et il renforça même son autorité – les propositions
des lois des tribuns durent être soumises à son accord préalable et le droit d’intercession des
tribuns fut réduit.
.
De même il se sert de la société pour légitimer son statut et ses actions, il
va notamment faire revenir les citoyens exilés lors des guerres civiles « (…) les citoyens les
plus illustres et les plus influents (…), ils donnaient à Sylla les noms de sauveur et de père,
puisque grâce à lui ils revenaient dans leur patrie et retrouvaient leurs femmes et leurs
enfants.
» (p.1/l.2-3).
Le cas de Sylla montre parfaitement que cet homme, ce chef de faction,
ce nouvel animal politique a su jouer des corps importants de la République pour rassasier son
ambition, qui est néanmoins à nuancer comparé à celle de ces successeurs.
On peut également
souligner, un aspect nouveau dans la République, c’est une forme de culte de la personne –
propre on le verra aux imperatores de la fin du Ier siècle av.
JC -, ainsi je cite : « Son triomphe
déjà grandiose du fait de l’opulence inouïe des dépouilles royales, fut encore rehaussé par le
beau spectacle des exilés ramenés du pays (…) » (p.1/l.1), mais aussi « (…) il accordait
autant d’importance aux faveurs qu’il avait reçues de la Fortune qu’à ses exploits personnels [
notamment sa victoire sur Mithridate, roi du Pont ] (…) » (p.1/l.6-7).
Après avoir célébré en
janvier 81 un fastueux triomphe , il s’entoura d’un appareil – que certains auteurs qualifièrent.
»
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