Les généraux de la Révolution française et de l'Empire
Publié le 18/11/2018
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• Auguste Jean Cabriel, comte de Caulaincourt (Caulaincourt, 1777-Borodino, 1812), son frère cadet, est dans la cavalerie en 1792. Lui aussi aide de camp d'Aubert-Dubayet (1795), il se bat sur le Rhin (1796-1798) et en Helvétie (1799), il est blessé à Marengo, brille à Austerlitz et, à partir de juillet 1808, se couvre de gloire en Espagne (Cuenca, Chavès, Braga, Oporto, Penafiel, Puente de l’Arzobispo). En 1809, il est promu général de division et, en 1810, reçoit le titre de comte d’Empire. En 1812, il est en Russie. Montant à l'assaut de la redoute de Borodino, il est frappé à mort presque à bout portant par un grenadier ennemi.
DE LA DEFENSE DES PRINCIPES A LA CONQUETE DU MONDE
Plus de 2230 généraux ont servi dans les armées françaises entre 1792 et 1814, sous la République, le Directoire, le Consulat et l'Empire. Dans la seule période 1805-1815, 259 généraux de division et 703 généraux de brigades ont été nommés. Parmi les 660 officiers dont le nom est gravé sur l'Arc de triomphe, à Paris, figurent 558 généraux, honorés comme les plus braves des 1500 qui servirent sous Napoléon Ier. Plus de 220 ont été mortellement blessés au combat certaines batailles ayant été particulièrement meurtrières : Leipzig, Waterloo, Wagram, Eylau... En ce temps-là, la valeur n'attendait pas le nombre des années, et s'ils gravissaient vite les échelons, beaucoup sont morts très jeunes. D'autres ont survécu, voire bien vécu sous la Restauration... Voici quelques-uns des plus célèbres (les 26 élevés à la dignité de maréchal de France par Napoléon sont traités dans la fiche des maréchaux).
SOUS LA RÉVOLUTION ET LE CONSULAT
Louis Charles Antoine des Aix, dit Desaix, chevalier de Veygoux (Saint-Hilaire d'Ayat, 1768-Marengo, 14 juin 1800). Le jeune sous-lieutenant du régiment de Bretagne-Infanterie se montre enthousiaste envers la Révolution mais néanmoins loyal envers son roi, ce qui lui vaut un séjour en prison (1792). Au sein de l'armée du Rhin, il se fait remarquer par sa bravoure et ses talents de tacticien. En 1796, à Kehl, il défend âprement pendant deux mois le passage du Rhin face aux Autrichiens. Nommé par Bonaparte commandant de l'avant-garde de l'armée d'Orient, il pose le pied en Égypte dès le 1er juillet 1798, participe à la bataille des Pyramides, triomphe à Sediman, conquiert la Haute-Égypte, administre le pays jusqu'à la signature de la convention d'El-Arich. «Le Sultan juste», puisque ainsi il est surnommé, rentre alors en France, est capturé en chemin par les Anglais, puis libéré, et il rejoint le Premier consul en Italie. Il est pour beaucoup dans la victoire de Marengo, mais une balle le frappe au cœur. Il a trente-deux ans.
Charles François du Perrier, dit Dumouriez, général en chef (Cambrai, 1739-Turville Park, Oxfordshire, 1823). Officier à dix-neuf ans, il se consacre d'abord à la diplomatie sous Louis XV, effectue de nombreuses missions, dirige la garde nationale de Cherbourg en
1789, adhère aux Jacobins en 1790 et devient pendant trois mois, en 1792, ministre des Affaires étrangères de Louis XVI. Chef de l'armée du Nord, il se bat en Argonne, rejoint Kellermann à Valmy, où il participe à la victoire (20 sept. 1792), triomphe des Autrichiens à Jemmapes (6 nov.), occupe la Belgique, puis la Hollande. Battu à Neerwinden (18 mars 1793) et relevé de son commandement, il refuse obéissance, passe à l'ennemi, et achève sa longue vie comme émigré errant.
Lazare Hoche (Versailles, 1768-Wetzlar, Prusse, 1797). Ayant gravi à toute allure tous les échelons, depuis aide-palefrenier et grenadier(1785) jusqu'à général (1793), il mène les armées de Moselle et du Rhin à la victoire du
Geisberg (26 déc. 1793) sur les Prussiens dirigés par le duc de Brunswick et les Autrichiens
commandés par le comte von Wurmser. Chargé ensuite de pacifier la Vendée (1796), puis brièvement ministre de la Guerre (1797), il commande l'armée de Sambre-et-Meuse quand elle vainc les Autrichiens à Neuwied (18 avr.). Il meurt à vingt-neuf ans, mais d'une maladie.
«
devant
Toulon, devient son aide de
camp et le suit en Italie, puis en Égypte.
membre actif du lB-Brumaire, il est
nommé grand maréchal du palais en
1804 et a toute la confiance de
l'Empereur, qui lui confie de délicates
missions diplomatiques.
Un boulet
perdu vient seul à bout de sa fidélité.
Louis Friant, comte (Morlancourt,
1758-Gaillonnet,
1829).
Entré aux
gardes françaises
en 1791, général
en 1794, il est
sur les champs
de bataille
d'Allemagne,
d'Italie, d'Égypte,
et montre sa
bravoure à
Austerlitz comme
à Eckmühl et à
Wagram.
Commandant des grenadiers à pied
de la garde impériale, il est aussi
chambellan de l'empereur.
Blessé à
Waterloo, il prend sa retraite sous la
Restauration.
César Charles Étienne Cudin de
La Sablonnière, comte (Montargis,
1768-Valoutina, 1812).
Un peu méconnu
aujourd'hui, ce brave, nommé général
de division en 1793, se distingua à
Auerstedt en 1806, à Wagram en 1809
et périt au combat près de Smolensk.
Antoine Charles Louis de Lasalle,
comte (Metz,
1775-Wagram, 1809).
Ayant
rejoint l'armée
du Nord en
1793, il est
l'aide de camp
de Kellerman,
le futur
maréchal de
France.
Il accomplit ensuite des actes
de bravoure inouïs en Italie (à Vicence
il va espionner derrière les lignes
autrichiennes, à Rivoli il capture à lui
tout seul un bataillon entier), puis en
Égypte, où il charge sabre au clair aux
côtés de Desaix ou de Davout, à qui il
sauve la vie.
Général de brigade en
1805, il mène les 5' et 7' Hussards à la
gloire en Prusse -il prend Stettin avec
500 cavaliers seulement, force Blücher
à se rendre à Lübeck-, est fait comte
d'Empire, va se battre en Espagne
(1808-1809), où on le surnomme
«Picaro», puis encore en Allemagne
(Essling, 22 mai 1809).
le 6 juillet, à
Wagram, une balle l'atteint en plein
front.
Il a trente-quatre ans.
Jean Lemarois, comte (Bricquebec,
1776-Paris, 1836).
Cet aide de camp
de Bonaparte participe à toutes ses
campagnes, et ce jusqu'à la fin de
l'Empire.
On signale sa bravoure
notamment pour la défense de
Magdebourg au printemps 1814.
Horace Fran�ois Bastien Sébastiani
de La Porta, comte (la Porta, Corse,
1772-Paris, 1851).
Voué d'abord à l'état
ecclésiastique, Sébastiani s'en détourne
au profit d'une carrière militaire qu'il
débute brillamment à Arcole (15-17 nov.
1796).
Il participe au coup d'État du
lB-Brumaire puis accomplit des
missions diplomatiques de 1802 à 1806 notamment
à Constantinople.
Reprenant du service actif, il sert en
Espagne, en Russie, en Prusse, etc.
Il
termine sa carrière comme député de
la Corse, ministre de louis-Philippe et
ambassadeur.
Il reçoit de la main du roi
son bâton de maréchal en 1840.
Dominique Joseph René
Vandamme, comte d'Unsebourg
(Cassel, 1770-
Cassel, 1830)
Dès l'âge de
vingt-deux ans,
il lève un corps
franc de
chasseurs et est
nommé général
l'année suivante
(1793).
Il se bat
en Silésie, est blessé à Wagram Guill.
1809), fait prisonnier à Culm/Chelmno,
alors qu'il commande le 1" corps de la
Grande Armée.
Ayant participé aux
Cent-Jours en tant que pair, il se bat
jusqu'au bout, est blessé à Namur et
conduit la retraite de l'arrière-garde en
juin 1815.
Exilé en Amérique, il nè
revient en France qu'en 1819.
LES AIDES DE CAMP
DE L'EMPEREUR
Marie Fran�ois Auguste Caffarelli
du Falga, comte (Villefranche-du
Lauragais, 1766-Leschelle, 1849).11
participa notamment à la campagne
d'Espagne de 1808-1809 et fut
vainqueur à Saragosse, à Bilbao et à
Burgos.
Charles Auguste Joseph, comte
de Flahaut de La Billarderie (Paris,
1785-Paris, 1870).
Nommé général de
division par Napoléon en 1813, il a été
longtemps un membre éminent de
l'état-major de Bonaparte.
Ce fils
naturel de Talleyrand a avec Hortense
de Beauharnais, reine de Hollande,
un enfant illégitime, Charles (1811-
1865), duc de Morny, qui jouera un rôle
important auprès de Napoléon Ill, son
demi-frère.
le comte de Fahaut devient
sous la Restauration pair de France,
ministre, ambassadeur, sénateur et
grand chancelier de la Légion
d'honneur (1855).
Jean Andoche Junot, duc d'Abrantès
(Bussy-le
Grand, 1771-
Montbard, 1813).
11 s'est
d'abord
illustré à
Toulon (1793),
où Bonaparte
l'a remarqué,
puis en Italie (1796) et en Égypte
(1799).
Il est promu général de division
en 1801 et devient colonel général de
hussards en 1804.
Son titre lui vient de
ses brillants états de service au
Portugal, qui lui permettent d'entrer en
vainqueur dans lisbonne en novembre
1807.
Mais un an plus tard il est battu
par les Anglais à Vimeiro et signe la
capitulation de Sintra (30 août 1808)
qui marque l'évacuation du pays par
les troupes françaises.
Espagne
(Saragosse, 1808; Astorga, 1810; Rio
Mayor, 1812), Allemagne, Russie,
provinces illyriennes sont ses théâtres
d'opérations.
Mais devenu fou il est
rapatrié et se suicide.
Jacques Alexandre Bernard Law,
comte puis marquis de Lauriston
(Pondichéry,
1768-Paris,
1828).
Aide de
camp de
Bonaparte en
Italie en 1800,
il remplit des
missions diplomatiques,
notamment
lors des
négociations de paix avec l'Angleterre
en octobre 1801.
Il participe, avec le
commandant de l'escadre des Antilles,
Pierre Charles de Villeneuve, le futur
vaincu de Trafalgar, à la bataille du cap
Finisterre (22 juill.
1805) puis redevient
aide de camp de l'Empereur au sein de
la Grande Armée.
Administrateur en
Dalmatie (1806), à Venise (1807), il
reprend les armes en Espagne, en
Autriche (Wagram, 1809), en Russie
(1812) et il est fait prisonnier à Leipzig le
19 octobre 1813.
En 1814, il se rallie aux
Bourbons, ne participe pas aux Cent
Jours, vote la mort du maréchal Ney
-l e Brave des braves- à la Chambre
des pairs et finit marquis, maréchal et
ministre.
Anne Charles Lebrun (Saint-Sauveur
Lendelin, 1775-Saint-Mesmes, 1859).
Cet
officier de dragons est le fils de Charles
François Lebrun, le troisième consul
(1799), fait prince en 1804 et duc de
Plaisance en 1808, puis gouverneur
général de Hollande (le «Bon
Stathouder») en 1810.
Anne Charles
devient aide de camp de Bonaparte puis
de Napoléon; il se bat à Iéna (14 oct.
1806), est nommé général de division
en Russie, en 1812.
Après la chute de
l'Empire, il devient duc et pair de France
(1824), sénateur (1852) et enfin grand
chancelier de la légion d'honneur
(1853).
Georges Mouton, comte de Lobau
(1770-1838).
Général de brigade,
gravement blessé à Gênes en 1800,
il est promu en 1805 e� comme aide
de camp de Napoléon, participe à
la bataille de Friedland (1807).
Sa
bravoure dans les combats sur l'ile
Lobau, à 12 km en aval de Vienne, sur
le Danube, lui vaut son titre, attribué
par l'Empereur.
Pris à Dresde en
novembre 1813, il reste prisonnier en
Hongrie jusqu'en 1814.
À Waterloo il
est à nouveau blessé et capturé.
Louis
Philippe le fera maréchal (1831) et pair
de France (1833).
Jean Rapp, comte (Colmar, 1772-
Rheinweiler,
Bade, 1821).
Élu
sous-lieutenant
en 1794, aide de
camp de Desaix
de 1796 à 1800
- il est près de
lui à Marengo
quand il est
frappé à mort -,
Rapp devient aide de camp du Premier
consul, dirige les mamelouks de la
Garde en 1801, puis est commandant en
second des grenadiers à cheval de la
Garde (1805).
Il se distingue à Austerlitz,
où il charge sabre au clair à la tête des
mamelouks, se bat comme général de
division à Iéna, est blessé à Golomyn
(26 déc.
1806), devient gouverneur de Dantzig
(1807), et Napoléon le
récompense par le titre de comte
(1809).
11 se bat à Essling (21-22 mai
1809), sauve deux fois la vie de
l'Empereur, à Shtinbrunn (oct.
1809)
et à Gorodnia, en Russie.
blessé sur la
Moskova, et encore sur la Berezina
(1812), il résiste enfermé dans Dantzig
de janvier 1813 à fin novembre.
Il commande pendant les Cent-Jours
l'armée du Rhin et défend Strasbourg.
Il ralliera la monarchie en 1817,
deviendra pair de France (1819),
premier chambellan (1820) et mourra
dans son lit d'un cancer.
Honoré Charles Reille, comte
(Antibes, 1775-
Paris, 1860).
D'abord aide
.
de camp de
Masséna en 1793,
il est nommé
général en 1803
et devient aide
de camp de
l'Empereur en 1807, qui le fit comte en
1808.
11 combattit à Wagram (1809),
devint gouverneur de la Navarre (1810),
de l'Aragon (1812) et la même année
commandant de l'armée du Portugal.
En juin 1813, il s'illustre au côté de
Soult à Vittoria.
Après Waterloo, où il
commande un corps d'infanterie, il fait
carrière sous la monarchie jusqu'à
devenir pair (1819), puis maréchal de
France (1847) par la grâce de Louis
Philippe.
Anne Savary, duc de Rovigo (Marcq,
1774-Paris, 1833).
!:ancien aide
de camp de
Desaix (1798)
devient celui
de Bonaparte
en 1800.
11 est
général en
1803 et préside à l'exécution du duc
d'Enghien (mars 1804).
Promu général
de division en 1805, il participe à la
victoire d'Ostroleka (févr.
1807),
accomplit diverses missions
diplomatiques en Russie, en Espagne, et
se trouve au côté de Napoléon à Erfurt.
Il est fidèle à celui-ci jusqu'au bou�
puisqu'il est arrêté sur le Bellerophon
qui emmène l'Empereur déchu en exil.
Il est connu pour ses Mémoires pour
servir à l'histoire de Napoléon en huit
volumes publiés en 1828.
LES CtNtRAUX DE
LA CARDE IMPtRIALE
Pierre Cambronne, comte (Nantes,
1770-Nantes,
1842).
Ce jeune
volontaire de 1792
participe à toutes
les campagnes de
la Révolution et de
l'Empire, et reste
fidèle jusqu'à l'ile
d'Elbe, dont il assure le commandement
militaire, puis il accompagne l'épisode
des Cent-Jours, résiste avec le dernier
carré de la Vieille Garde à Waterloo
- où il aurait selon la légende lancé à
l'ennemi certain mot grossier que
depuis, par euphémisme, on désigne de
son nom -, est blessé, fait prisonnier,
emmené en Angleterre.
Plus tard jugé
en France et acquitté, il reprend du service
et commande notamment la
garnison de Lille de 1820 à 1822.
Jean Marie Pierre Fran�ois Le Paige
Doursenne, dit Dorsenne, comte
(A rdres, 1773-Paris, 1812).
Volontaire
dès 1791, à dix-huit ans, il participe à
toutes les campagnes, montre son
courage en Égypte, puis à Austerlitz,
Eylau, Essling, Wagram ...
Il est promu
général de division en 1809 et remporte
d'éclatantes victoires en Espagne, à San
Martin de Torres et à Astorga.
Antoine Drouot, comte (Nancy, 1774-
Nancy, 1847).
Il prend part
aux batailles
de Fleurus
(26 juin 1794),
sous les
ordres de
Jourdan, et de
Hohenlinden
(3 déc.
1800),
sous ceux de
Moreau, puis, comme commandant de
l'artillerie à pied de la Garde (1808), à
celles de Wagram et de la Moskova.
En
1813 il devient général de division et
aide de camp de Napoléon.
On lui
donne alors un surnom : «le Sage de la
Grande Armée».
Fidèle jusqu'à 111e
d'Elbe et jusqu'à Waterloo, il sera jugé
et acquitté par le conseil de guerre.
Et se
retirera dans sa ville natale sans briguer
les moindres charges ou honneurs.
Charles Lefebvre-Desnouettes,
comte (Paris, 1773-au large de l'Irlande,
1822).
Engagé dès décembre 1789 dans
la garde nationale de Paris, il devient
chasseur dans la légion franche
allobroge et gravit les échelons de la
hiérarchie dans les armées du Nord, de
Sambre-et-Meuse, d'Italie, et devient
capitaine et aide de camp de Bonaparte
en 1800.
Il est à Marengo, à Elchingen, à
Austerlitz.
Fin 1807, il est général de
division et grand écuyer de la couronne
de Westphalie, au service de Jérôme
Bonaparte.
En mars 1808, il est fait
comte.
Il se bat inlassablement en
Espagne (Saragosse, Tudela,
Somosierra), s'évade d'Angleterre où il
a été emmené prisonnier sur parole et
en 1812, se trouve sur le front russe à la
tête des chasseurs à cheval de la Garde.
Blessé à Brienne en 1814, il est sur les
champs de bataille de Montmirail, de
Château-Thierry, d'Arcis-sur-Aube,
comme, pendant les Cent-Jours, à
Fleurus et à Waterloo.
Condamné à
mort en France, il s'exile aux États-Unis,
et c'est sur le chemin du retour, sa grâce
obtenue, qu'il fait naufrage au large de
l'Irlande et disparaît le 22 avril 1822 à
bord de l'Albion.
Michel Ordener, comte (!:Hôpital,
1755-Compiègne, 1811).
Dragon puis
chasseur à cheval, déjà lieutenant
quand la France entre en guerre contre
l'Europe, en 1792, il sert en Italie,
notamment à Lodi (10 mai 1796).
Dans
l'armée d'Helvétie, le 14 août 1799, il
reçoit douze blessures -un boulet trois
balles, huit coups de sabre.
Général de
brigade en 1803, il commande les
grenadiers à cheval de la Garde et
charge avec eux le 2 décembre 1805 à
Austerlitz, où il est gravement blessé.
Trois semaines plus tard, Napoléon le
promeut général de division et le fait
comte d'Empire en 1808..
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