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LES GALLO-ROMAINS

Publié le 10/02/2019

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romains

Romains ajoutent la culture de la vigne, qui est implantée dans des régions de plus en plus septentrionales, allant de la Loire jusqu’à la Moselle. Enfin, l’exploitation des vastes forêts et des produits de la pêche contribuent également à l’essor économique d’un pays très richement doté par la nature.

 

Le commerce et l’industrie

 

Les espoirs qu’avaient fondés les Romains sur la richesse du sous-sol gaulois sont vite déçus. De plus, l’artisanat local vient bientôt concurrencer leur propre production. Il est vrai que la Gaule manifeste une étonnante vigueur dans la production céramique. Les céramiques sigillées (décorées de marques et de poinçons) du sud, puis du centre et de l’est de la Gaule sont exportées dans tout l’Empire.

 

Rome doit aussi compter avec le savoir-faire des Gaulois dans le domaine du textile: le nord de la Gaule acquiert déjà cette vocation de « région drapante », qui s’est maintenue durant des siècles. L’organisation de la production repose essentiellement sur le travail domestique, prépondérant pour le textile, et sur l’existence de petits ateliers implantés en marge des villes. Toutefois, l’organisation du commerce demeure une affaire romaine dans la mesure où l’action des conquérants en matière de voies de communication se révèle essentielle pour la circulation des biens et des personnes.

 

De puissantes corporations voient le jour, qui rassemblent des commerçants gaulois, italiens ou orientaux. Progressivement, la Gaule assure son autonomie alimentaire, produisant sur son sol vin, huile et garum (condiment au poisson). Elle exporte ses vins, ses salaisons, ses volailles et ses produits artisanaux. En contrepartie, elle importe principalement des matériaux bruts: étain, fer, cuivre, plomb. La Gaule romaine apparaît alors si

 

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riche que certains historiens modernes n’ont pas hésité à parler du caractère largement excédentaire de la «balance commerciale» gauloise.

 

La culture gallo-romaine

 

Si le petit village peuplé d’irréductibles Gaulois appartient davantage à l’imagerie populaire qu’à l’histoire universelle, il n’en demeure pas moins que le peuple conquis n’est pas un peuple soumis. Cette capacité de résistance se manifeste spectaculairement dans la langue. Les dialectes parlés en Gaule avant la conquête romaine n’ont, en effet, été supplantés que très lentement par l’usage du latin. Ainsi, la langue celte est encore attestée au Ve siècle de notre ère. D’ailleurs, le latin qui est, comme le grec, enseigné dans des écoles surtout fréquentées par une minorité d’enfants issus de familles riches, reste longtemps limité au cadre urbain. C’est l’une des raisons pour lesquelles les Gaulois n’eurent pas d’auteurs de tout premier plan en littérature latine. Néanmoins, de nombreuses sources confirment leur excellence dans l’art oratoire.

 

Mais c’est surtout dans les réalisations matérielles que se manifeste l’originalité de la culture gallo-romaine. En témoignent le forum fermé, surmontant de vastes galeries souterraines, le théâtre-amphithéâtre, adapté à tous les types de spectacles, et le temple de longue date présent dans la cité gauloise (fanumj. La statuaire, qui mêle tradition et innovation, et bien qu’elle apparaisse souvent de technique moins sûre que ses équivalents italiens ou orientaux, fournit toutefois une documentation irremplaçable sur les métiers et la vie quotidienne. Les arts décoratifs, dans leur infinie variété, constituent aussi une des grandes réussites des artisans gallo-romains: la verrerie, qui atteint son apogée à la fin du IIe siècle, a donné de splendides objets dont quelques-uns nous sont parvenus.

En dépit des invasions barbares qui touchent le pays à la fin du ive siècle, les artisans gallo-romains vont réussir à maintenir la qualité de leur production. Lorsque Clovis réduit en 486 la dernière enclave romaine d’une Gaule désormais barbare, le modèle romain demeure toutefois encore vivace. Si la vie urbaine se ralentit, l’occupation des campagnes conserve bien des traits hérités de la fin de l’Empire. Une pérennité qui illustre bien l’importance de l’apport romain dans les provinces gauloises.

romains

« Les Gallo-romains Romains ajoutent la culture de la vigne, qui est implantée dans des régions de plus en plus sep­ tentrionales, allant de la Loire jusqu'à la Mosel­ le.

Enfin, l'exploitation des vastes forêts et des produits de la pêche contribuent également à l'essor économique d'un pays très richement doté par la nature.

Le commerce et l'industrie Les espoirs qu'avaient fondés les Romains sur la richesse du sous-sol gaulois sont vite déçus.

De plus, l'artisanat local vient bientôt concurrencer leur propre production.

Il est vrai que la Gaule manifeste une étonnante vigueur dans la production céramique.

Les céramiques sigillées (décorées de marques et de poinçons) du sud, puis du centre et de l'est de la Gaule sont expor­ tées dans tout l'Empire.

Rome doit aussi compter avec le savoir-faire des Gaulois dans le domaine du textile: le nord de la Gaule acquiert déjà cette vocation de "région drapante ••, qui s'est maintenue durant des siècles.

L'organisation de la production repo­ se essentiellement sur le travail domestique, pré­ pondérant pour le textile, et sur l'existence de petits ateliers implantés en marge des villes.

Tou­ tefois, l'organisation du commerce demeure une affaire romaine dans la mesure où l'action des conquérants en matière de voies de communi­ cation se révèle essentielle pour la circulation des biens et des personnes.

De puissantes corporations voient le jour, qui rassemblent des commerçants gaulois, italiens ou orientaux.

Progressivement, la Gaule assure son autonomie alimentaire, produisant sur son sol vin, huile et garum (condiment au poisson).

Elle exporte ses vins, ses salaisons, ses volailles et ses produits artisanaux.

En contrepartie, elle importe principalement des matériaux bruts: étain, fer, cuivre, plomb.

La Gaule romaine apparaît alors si riche que certains historiens modernes n'ont pas hésité à parler du caractère largement excéden­ taire de la "balance cornrnerciale •• gauloise.

La culture gallo-romaine Si le petit village peuplé d'irréductibles Gaulois appartient davantage à l'imagerie populaire qu'à l'histoire universelle, il n'en demeure pas moins que le peuple conquis n'est pas un peuple sou­ mis.

Cette capacité de résistance se manifeste spectaculairement dans la langue.

Les dialectes parlés en Gaule avant la conquête romaine n'ont, en effet, été supplantés que très lentement par l'usage du latin.

Ainsi, la langue celte est encore attestée au V" siècle de notre ère.

D'ailleurs, le latin qui est, comme le grec, enseigné dans des écoles surtout fréquentées par une minorité d'enfants issus de familles riches, reste longtemps limité au cadre urbain.

C'est l'une des raisons pour les­ quelles les Gaulois n'eurent pas d'auteurs de tout premier plan en littérature latine.

Néanmoins, de nombreuses sources confirment leur excellence dans l'art oratoire.

Mais c'est surtout dans les réalisations maté­ rielles que se manifeste l'originalité de la culture gallo-romaine.

En témoignent le forum fermé, surmontant de vastes galeries souterraines, le théâtre-amphithéâtre, adapté à tous les types de spectacles, et le temple de longue date présent dans la cité gauloise (fanum).

La statuaire, qui mêle tradition et innovation, et bien qu'elle apparaisse souvent de technique moins sûre que ses équivalents italiens ou orientaux, fournit tou­ tefois une documentation irremplaçable sur les métiers et la vie quotidienne.

Les arts décoratifs, dans leur infinie variété, constituent aussi une o des grandes réussites des artisans gallo-romains: � la verrerie, qui atteint son apogée à la fin du � � Il' siècle, a donné de splendides objets dont ffi quelques-uns nous sont parvenus.

e> En dépit des invasions barbares qui touchent le pays à la fin du IV' siècle, les artisans gallo­ romains vont réussir à maintenir la qualité de leur production.

Lorsque Clovis réduit en 486 la dernière enclave romaine d'une Gaule désormais barbare, le modèle romain demeure toutefois encore vivace.

Si la vie urbaine se ralentit, l'occu­ pation des campagnes conserve bien des traits hérités de la fin de l'Empire.

Une pérennité qui illustre bien l'importance de l'apport romain dans les provinces gauloises.

! Unegrande a bassine et une louche, deux simples objets en métal de la vie quotidienne à l'époque gallo-romaine .

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Ruines gallo-romaines de Saint-Romain­ en-Gal.

Des fouilles archéologiques ont permis de dégager .

les installations portuaires et les quartiers résidentiels, industriels et commerciaux de la Vienne gallo-romaine, qui s'étendaient de part et d'autre du Rhône.

Cet ensemble urbain, daté des 1", u• et début du m• siècles de notre ère, conserve trois grands axes, les vestiges des systèmes de conduite d'eau, de vastes maisons et des thermes.. »

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