Les français face à la guerre d'Algérie

« Ceux-ci se sentent beaucoup plus algériens que français et vont s'habituer très vite aux coutumes algériennes. Cependant, l'arrivée de ces pieds-noirs va amener de fortes inégalités avec les algériens.

Il s'avère que les pieds noirs ne constituent que dix pour cents de la population algérienne, soit un million, contre neuf millions d'Arabes et de Kabyles majoritairement musulmans et des cent cinquante milles juifs en 1954.

Les pieds-noirs ont longtemps été les seuls à bénéficier de la citoyenneté française de par leurs origines et du fait qu'ils soient nés dans un département français.

De plus, ils sont globalement plus riches que les algériens et l'accès  à l'éducation et aux soins est nettement meilleur et supérieur pour les pieds noirs que pour les algériens.

Les pieds-noirs ont un niveau de vie supérieur, surtout pour les colons.

La plupart de cette population d'origine européenne monopolise les pouvoirs politiques et économiques.

De plus, la citoyenneté a été accordée à tous en 1944, mais dans le cadre d'un système électoral ou les pieds-noirs sont surreprésentés.

Mais certains ne vivent pas tous dans l'opulence, ils avaient même un niveau de vie inférieur aux français de métropole.

 De plus ces pieds-noirs ne se mélangent pas à la population algérienne et ils sont regroupés sur les littoraux et les grandes villes de l'Algérie : Alger, Constance, Oran.

Ces peuples ne sont unis que par la religion car ils sont musulmans, sinon ils ne le sont pas.                                                                             En plus de cela, on constate une implication différente des français.

En effet, certains sont pour la guerre et donc contre l'indépendance de l'Algérie, notamment l'OAS qui est l'organisation de l'armée secrète.

Elle a été créée en 1961 par les plus radicaux des pieds noirs pour empêcher cette indépendance et vont de leur côté mener des actions radicales, telles que des manifestations mais aussi de nombreux attentats dans la métropole pour aller au bout de leur idées, et ainsi avoir une Algérie française.

Cependant, cela va traumatiser la population française et algérienne. Ils vont surtout s'en prendre à des intellectuels et des politiciens tels que Jean Paul Sartres mais également André Malraux qui, en février 1962, a été victime d'un attentat.

Par chance, celui-ci n'était pas dans son appartement mais il s'avère qu'une petite fille de quatre ans a perdu la vue à cause de cette bombe.

D'autre part, un grand nombre  est contre la guerre comme de nombreux communistes, intellectuels et politiciens.

Il y a aussi les familles des soldats qui veulent que la guerre s'arrête car elles en ont marre qu'ils perdent la vie si jeune, et cela les révoltent.

On y retrouve également les porteurs de valises, qui sont les français qui soutiennent le mouvement du FLN, soit le front de libération national.

Leur rôle principal était de transporter. »