Les Formes de l'indépendance de l'Afrique noire anglophone
Publié le 17/01/2022
Extrait du document
Introduction :
L’indépendance, pour un pays, une organisation politique ou une branche de gouvernement est l’acquisition de sa totale souveraineté politique, par opposition au fait d’être régenté par une autorité suzeraine ou coloniale. On parle notamment de décolonisation.
Les colonies de l’Afrique noire étaient occupés, peuplés et exploités au profit d’un Etat plus puissant appelé « métropole «. Les deux principaux empires coloniaux étaient l’Empire Britannique et l’Empire Français. Cependant notre étude portera essentiellement sur les formes d’indépendance de l’Afrique noire anglophone c'est-à-dire dirigé par l’empire britannique. Le temps fort de cette décolonisation se situe entre 1945 et les années 1960.
Problématique :
Dans un premier temps nous étudierons les causes qui ont amenés ces colonies anglophones a la décolonisation puis dans un second temps nous verrons leur processus d’indépendance et pour finir nous évoquerons les conséquences qu’ont permis ces indépendances.
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panafricanisme : mouvement visant à redonner force aux valeurs africaines et évoquant l'unité politique du continent africain + des références au communisme.
Les mouvements les plus avancés sont dans laGold Coast (futur Ghana) , en Afrique anglophone, avec un leader comme Kwame Nkrumah. Ces origines de décolonisation amèneront ces colonies a revendiquer leur indépendance auprès de l'empirebritannique.
II- FORMES ET MODALITES DES INDEPENDANCES
A-Acceptation de la décolonisation avec différentes phases :
La Grande-Bretagne accepte assez facilement la rupture du lien de domination politique avant.
Elle pratique depuis longtemps la politique d'association : les autorités indigènes sont associées à la gestion du territoire dominé.
Elle crée dès 1931 le Commonwealth (communauté) pour maintenir des liens entre le Royaume-Uni et ses anciennes colonies devenues des Etats indépendants.
Cependant on distingue trois phases au processus dedécolonisation :-La première phase s'étend de 1957 à 1960 et concerne l'Afrique occidentale, partie la plus riche etla plus évoluée du continent.
Par son ampleur - une quinzaine de colonies accèdent à l'indépendance - comme parson caractère négocié et pacifique, elle est volontiers citée comme modèle d'émancipation réussie.- La seconde phase couvre les années 1960-1965, dominées par la décolonisation plus hésitante des possessionsbritanniques d'Afrique occidentale (Nigeria, Sierra Leone), orientale (Tanganyika, Kenya, Ouganda) et centrale(Nyassaland et Rhodésie du Nord).
La bonne volonté du Premier ministre McMillan – qui aura été avec le général deGaulle l'homme d'État le plus ouvert aux indépendances africaines – est moins en cause que la résistance du Colonial Office à abandonner des modes de gestion perpétuant en fait la domination des Blancs.
D'où la conclusion de compromis laborieux fondés, en principe, sur la triple garantie du régime parlementaire, de la représentationéquitable des minorités et de l'appartenance au Commonwealth des futurs États.
- La proclamation unilatérale de l'indépendance de la Rhodésie du Sud par la minorité blanche, en novembre 1965,ouvre une troisième phase.
Plus longue et plus conflictuelle, elle est dominée par la résistance des "bastions blancs"(, Rhodésie et Afrique du Sud) à toute perspective d'indépendance négociée.
Mais il faut attendre 1980 pour que laguérilla sud-rhodésienne impose l'indépendance du Zimbabwe, et dix ans encore pour que l'écroulement del'apartheid permette à la Namibie d'accéder à l'indépendance.
B-Exemples de décolonisation négociée, dite plus ou moins pacifiste : C'est la Gold Coast, futur Ghana, qui ouvre le bal en 1957, dans le cadre du Commonwealth ( voir piste n°3 ).
Cette indépendance a un retentissement considérable dans toute l'Afrique de l'ouest, d'autant plus que Nkrumah, principalartisan de cette lutte originaire de la gold coast organise dans la foulée une conférence panafricaine à Accra enavril 1958.
- Dans la même logique, les Britanniques accordent l'indépendance au Nigéria, à la Birmanie et à la Malaisie. Tous, sauf la Birmanie, adhèrent au Commonwealth et conservent des relations privilégiées avec l'ancienne métropole.
Néanmoins il y a risque de dysfonctionnement du processus dès qu'il y a présence de fortes minoritésblanches . C-Exemple de décolonisation mené par des conflits :
· Le Kenya Britannique connait son indépendance en 1963 suite à la célèbre révolte de l'ethnie Mau-Maudurement réprimée qui a causé près de 40 000 morts.
cette révolte sanglante est due à la misère et surtout àla lenteur des réformes.
Les colons blancs font appel à Londres et la répression est brutale.
Mais le gouvernementn'est pas du côté des colons : il comprend l'irréversibilité de la décolonisation et leur accorde donc leurindépendance.
Dans le cas du Kenya, ce sont donc les blancs qui ont freiné les réformes pour sauvegarder leurpuissance et provoqué ce dysfonctionnement.
.Le Nigéria a accédé à son indépendance de manière quelques peu semblable car La Fédération nigériane a connu une guerre civile particulièrement meurtrière et quatre chefs de l'État sont morts alors qu'ils étaient au pouvoir.
Lepays a également été confronté à six putschs militaires, sans parler de multiples tentatives avortées.
la Rhodésie du Sud (futur Zimbambwe) .
C'est aussi une colonie avec un important peuplement blanc.
Les colons, constatant que la Grande-Bretagne systématiquement accorde l'indépendance dès que le mouvement nationalisteest résolu et organisé, décident de contrecarrer le déroulement inévitable de l'histoire en Rhodésie : ils prennent lepouvoir au sens ou ils rejettent l'autorité de Londres, créent un Etat nouveau et sortent « illégalement » de l'empire.Cette contre-révolution blanche s'appuiera sur un régime d' apartheid sur le modèle de l'Union Sud africaine voisine .
Bien que les états qui auparavant étaient sous la domination de l'Empire Britannique ont pu accéder a leurindépendance cependant est ce bénéfique pour eux ou non.
III-Les conséquences de l'indépendance :.
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