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Les fêtes d'Hathor à Denderah

Publié le 14/09/2014

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hathor

Fondé en 54 avant l'ère chrétienne sur un site très ancien - le premier édifice remonte vrai-semblablement au rè¬gne de Khéops -, le tem¬ple de Denderah est en¬tièrement consacré à Hathor, l'une des plus grandes divinités égyp¬tiennes, déesse de la danse, de la musique, de l'amour, mais aussi de la renaissance.

hathor

« vage menou »,composé pour partie de bière.

Les dieux et le roi n'éta i ent pas les seuls à être associés à cette fête popula ire : la sta­ tue d'Hathor devait être pré­ sentée à la population sur le parvis du temple lors de la procession qui traversait tout l'espace sacré de la déesse.

La fête d'Epiphi , qu i débutait au troisième mois de la saison de la moisson avec l'appari­ tion de la nouvelle lune à Denderah, est un autre exem­ ple caractéristique des fêtes dédiées à l'une des multiples facettes de la dées se.

Elle célébrait dans la joie le départ en barque d'Hathor, par ée pour la circonstance de ses plus beaux ornements, pour Edfou, où elle retrou­ vait son époux Horus afin de concevoir leur héritier.

Dans ce contexte, c'est essentielle­ ment la dées se de l'amour que la population mettait ce jour-là à l'honneur .

La fête du Nouvel An à Denderah C élébrée dans toute l'ɭ gypte le prem ier du mois de thot (19 juillet environ) - moment du retour de l'inon ­ dation -en l'honneur essen ­ tiellement de Rê mais aussi de « tous les dieux et de tou ­ tes les dée sses », la fête du Nouvel An constituait une date majeure du calendrier festif de Denderah.

Comme dans toute l'Égypte, cette fête avait pour objet de garantir le maintien de l'ordre après le dang ereux passage des cinq jour s épagomènes .

Les statues divines étaient alors exposées aux rayons vivi- fiants du soleil, tandis que l'on reproduisait par les rites le couron­ nement royal.

Néanmoins, dans cha­ que temple , le s festivi ­ tés étaient orientées en fonction de la di­ vinité principale du lieu.

Ainsi, à Dende­ rah, elles étaient l'occasion d'apaiser également la lionne Sekhmet, la forme dangereuse d'Ha ­ thor, laquelle se ré­ vélait particulière­ ment redoutable au cours des cinq jours épagomènes , qui précéda ient la fête.

Tout au long de la cérémonie, qui con ­ sistait essentielle­ ment en une longue procession dans les différentes parties du temple -elle se rendit jusque sur le toit, où les statues de toutes les divinités pré­ sentes dans le sanctuaire bénéficiaient de l'exposi ­ tion aux rayons du soleil -, des hymnes et des prières propitiatoires avaient pour but affi ­ ché d'« apaiser Ha ­ thor et d'apaiser Se ­ khmet ».. »

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