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LES ETRUSQUES

Publié le 09/02/2019

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La rapide ascension de la civilisation étrusque trouve son origine dans plusieurs facteurs. Bénéficiant de richesses naturelles, les Étrusques ont créé l’une des plus puissantes industries métallurgiques de l’Antiquité, leur permettant notamment d’équiper leur armée. Outre une agriculture florissante, favorisée par de profondes connaissances techniques (notamment dans l’art de la division du sol et dans la science de l’irrigation), les Étrusques sont aussi de bons commerçants. Excellents navigateurs, auxquels l’Antiquité attribue l’invention de l’ancre, ils partagent avec les Phéniciens et Carthage la domination de la Méditerranée occidentale, surtout après leur victoire sur les Grecs à Aléria, en Corse (540 av. J.-C.), et entretiennent avec la Grande-Grèce des rapports commerciaux en même temps que guerriers. L’intensité de ces échanges est attestée par l’immense quantité de vases grecs, corinthiens puis attiques, que les nécropoles étrusques n’ont cessé de révéler à la pioche de l’archéologue.
 
Ces contacts permanents entretenus avec les Grecs expliquent le rôle et l’influence de la Grèce dans le développement artistique et culturel de l’Étrurie. En effet, l’art étrusque est influencé par les thèmes légendaires ainsi que par la technique des peintres grecs. Cependant, il témoigne d’une puissante originalité par sa spontanéité, son goût des couleurs vives et son réalisme stylisé qui peut aller jusqu’à la caricature. En cela, il est très oriental.
 
Tout comme les Grecs, les Étrusques vénèrent tout un panthéon de dieux. Leur religion est toutefois très particulière. C’est une religion révélée, minutieusement réglée, codifiée par un rituel et une doctrine très complexes. Elle se caractérise par la place importante accordée à la divination. En effet, les Étrusques, très préoccupés par leur destin et leur survie dans l’au-delà, ont le souci de pénétrer et de dévoiler l’avenir grâce à l’analyse des signes envoyés par les dieux. Aussi, une grande partie de leur production artistique s’exerce-t-elle dans l’art funéraire (tombeaux, urnes).
 
Les tombes sont intégrées dans d’immenses nécropoles qui témoignent, par leur diversité, d’une haute technicité de bâtisseurs et d’architectes, spécialisés dans l’art de la voûte et de la coupole qu’ils transmettront aux Romains. Ces tombes se composent d’une antichambre ouvrant sur un groupe de pièces richement décorées qui, tout comme les maisons, ont des plafonds à caissons, des poutres apparentes, des portes, des fenêtres, des colonnes. Grâce à une iconographie abondante, les fresques funéraires
 
nous renseignent sur cette civilisation. Apparemment, les Étrusques aiment le chant, la musique et les jeux. Danses et spectacles constituent leurs loisirs favoris. La place accordée à la femme dans la peinture révèle l’éminence de sa position.
 
L’héritage de la civilisation étrusque
 
Le rayonnement de la civilisation étrusque fut de courte durée. Après l’apogée du vie siècle, elle ne tarde pas à s’éteindre, à cause du manque d’organisation des cités et de leur incapacité à s’unir face aux assauts d’ennemis plus nombreux et de mieux en mieux équipés. Avec l’aide de Syracuse, les Grecs écrasent les Étrusques à la bataille navale de Cumes (474 av. J.-C.). Les Samnites prennent ensuite Capoue (424 av. J.-C.) et bientôt toute la Campanie, isolant l’Étrurie de ses comptoirs. Au IVe siècle, les Celtes occupent la plaine du Pô ; et par la prise de Véies, en 396, les Romains entament la conquête de l’Étrurie qu’ils achèvent vers le milieu du IIIe siècle avec la chute de Volsinies en 265.
 
Cependant, même après l’effondrement de la puissance politique des Étrusques, leur influence continue à s’exercer en Italie notamment à Rome. Les Romains copièrent cette civilisation. En effet, leur armature politique et militaire leurs règles juridiques, offrent des traits qui sont des survivances étrusques. Enfin, le legs le plus important que l’Étrurie aura fait à Rome est celui de l’hellénisme dont elle était en partie imprégnée.


« Les Étrusques venir: celle des Romains.

La rapide ascension de la civilisation étrusque trouve son origine dans plusieurs facteurs.

Bénéficiant de richesses natu­ relles, les Étrusques ont créé l'une des plus puis­ santes industries métallurgiques de l'Antiquité, leur permettant notamment d'équiper leur armée.

Outre une agriculture florissante, favori­ sée par de profondes connaissances techniques (notamment dans l'art de la division du sol et dans la science de l'irrigation), les Étrusques sont aussi de bons commerçants.

Excellents naviga­ teurs, auxquels l'Antiquité attribue l'invention de l'ancre, ils partagent avec les Phéniciens et Carthage la domination de la Méditerranée occi­ dentale, surtout après leur victoire sur les Grecs à Al éria, en Corse (540 av.

J.-C), et entretiennent avec la Grande-Grèce des rapports commerciaux en même temps que guerriers.

L'intensité de ces échanges est attestée par l'immense quantité de vases grecs, corinthiens puis attiques, que les nécropoles étrusques n'ont cessé de révéler à la pioche de l'archéologue.

Ces contacts permanents entretenus avec les Grecs expliquent le rôle et l'influence de la Grèce dans le développement artistique et cultu­ rel de l'Étrurie.

En effet, l'art étrusque est influ­ encé par les thèmes légendaires ainsi que par la technique des peintres grecs.

Cependant, il témoigne d'une puissante originalité par sa spon­ tanéité, son goût des couleurs vives et son réa­ lisme stylisé qui peut aller jusqu'à la caricature.

En cela, il est très oriental.

Tout comme les Grecs, les Étrusques vénèrent tout un panthéon de dieux.

Leur religion est tou­ tefois très particulière.

C'est une religion révélée, minutieusement réglée, codifiée par un rituel et une doctrine très complexes.

Elle se caracté­ rise par la place impprtante accordée à la divi­ nation.

En effet, les Etrusques, très préoccupés par leur destin et leur survie dans l'au-delà, ont le souci de pénétrer et de dévoiler l'avenir grâce à l'analyse des signes envoyés par les dieux.

Aussi, une grande partie de leur production artistique s'exerce-t-elle dans l'art funéraire (tombeaux, urnes).

Les tombes sont intégrées dans d'immenses nécropoles qui témoignent, par leur diversité, d'une haute technicité de bâtisseurs et d'archi­ tectes, spécialisés dans l'art de la voûte et de la coupole qu'ils transmettront aux Romains.

Ces tombes se composent d'une antichambre ouvrant sur un groupe de pièces richement déco­ rées qui, tout comme les maisons, ont des pla­ fonds à caissons, des poutres apparentes, des portes, des fenêtres, des colonnes.

Grâce à une iconographie abondante, les fresques funéraires nous rens�ignent sur cette civilisation.

Apparem­ ment, les Etrusques aiment le chant, la musique et les jeux.

Danses et spectacles constituent leurs loisirs favoris.

La place accordée à la femme dans la peinture révèle l'éminence de sa position.

L'héritage de la civilisation étrusque Le rayonnement de la civilisation étrusque fut de courte durée.

Après l'apogée du VI' siècle, elle ne tarde pas à s'éteindre, à cause du manque d'organisation des cités et de leur incapacité à s'unir face aux assauts d'ennemis plus nombreux et de mieux en mieux équipés.

Avec l'aide de Syracuse, les Grecs écrasent les Étrusques à la bataille navale de Cumes (474 av.

J.-c.).

Les Samnites prennent ensuite Capoue (421 av.

J.-C.) et bientôt toute la Campanie, isolant l'Etrurie de ses comptoirs.

Au IV' siècle, les Celtes occupent la plaine du Pô; et par la prise de Véies, en 396, les Romains entament la conquête de l'Étrurie qu'ils achèvent vers le milieu du Ill' siècle avec la chute de Volsinies en 265.

Cependant, même après l'effondrement de la puissance politique des Étrusques, leur influence continue à s'exercer en Italie notamment à Rome.

Les Romains copièrent cette civilisation.

En effet, leur armature politique et militaire leurs règles juri­ diques, offrent des traits qui sont des survivances é�rusques.

Enfin, le legs le plus important que l'Etrurie aura fait à Rome est celui de l'hellénisme dont elle était en partie imprégnée.

Cette urne cinéraire ......

de ta seconde moitié du VIf siècle provient des vestiges de l'importante cité étrusque fortifiée de Volterra (aujourd'hui en Toscane, dans la province de Pise).

Cette ancienne lucumonie fut un centre de production de bronzes, de céramiques et, surtout, d'urnes en tuf et en albâtre.

DATES CLES IX' siècle av.

J.-C.

Immigration supposée des Étrusques, venus d'Asie Mineure.

vu• siècle av.

J.-C.

L'Étrurie achève de se former.

Rapide ascension économique et politique.

Fln vu• siècle av.

J.-C.

Les guerriers étrusques franchissent le Tibre.

Invasion du Latium.

Vers 600 av.

J.-C.

Fondation d'une "confédération des 12 villes».

616-509 av.

J.-C.

Dynastie étrusque des Tarquins à Rome.

vr siècle av.

J.-C.

Expansion des Étrusques au nord dans la plaine du Pô, au sud vers le Latium et la Campanie.

Fondation de Capoue.

Émergence d'un empire étrusque.

540 av.

J.-C.

Victoire navale des Étrusques sur les Grecs à Aléria, en Corse.

Hégémonie maritime sur le nord-ouest de la Méditerranée.

V'-N" siècle tiY.

J • .C.

Déclin de la puissance étrusque.

474 av.

J.-C.

Bataille navale de Cumes {Campanie).

Les Grecs écrasent les Etrusques.

424 av.

J.-C.

Les Samnites prennent Capoue.

396 av.

J.-C.

Rome conquiert Véies.

Invasion des Celtes dans la plaine du Pô.

350 av.

J.-C.

Les Étrusques sont définitivement vaincus par les Romains.

265 av.

J.-C.

Achèvement de la conquête du cœur de l'�rie par les Romains.

......

Cette statue en bronze exécutée selon la technique de la ronde-bosse représente le dieu Mars.

Elle provient de la ville étrusque Tu tere (aujourd'hui Todi, en Ombrie).

' Amphore en bronze du vur av.

J • .C.

trouvée à A/inari (Ombrie).

Elle est ornée de stries alphabétiques répétées.

Les essais de déchiffrement de cet alphabet ont échoué.. »

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