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Les étrangers en France aujourd’hui

Publié le 04/10/2015

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Les étrangers en France aujourd’hui

 

Dans la vie de tous les jours, on confond généralement un immigré et un étranger à Pourtant, ce n’est pas la même chose : Immigré  à résidant en France, née étrangère à l’étranger. Peut avoir acquis la nationalité française une fois installée en France, mais elle reste immigrée. 40 % des immigrés sont français. // Etranger à vit en France mais qui n’a pas la nationalité française. En revanche, il peut être né en France : 15 % des étrangers sont dans ce cas. (13 ans, demande de nationalité parentale sinon à 16 ans de lui même).

 

Néanmoins, ces deux notions sont reliés car il faut qu’il y ait de l’immigration en provenance des autres pays que la France vers ce dernier pour que ces arrivants qui n’ont pas la nationalité française constituent les étrangers. De ce fait, on peut se demander : « Quel est la place des étrangers en France aujourd’hui ? «. Pour répondre à cette question, on traitera dans une 1ère partie …

 

          I.          L’évolution de la population étrangère en France, accompagnée par la mise en place de moyens et  d’instruments juridiques

                II.          La politique d’intégration et d’accès à la nationalité française aidée par une coopération internationale

 

                 III.          Néanmoins, on observe des limites car il y a le développement d’étrangers en situation irrégulière voire même un paradoxe car le gouvernement tend vers une insertion des étrangers alors que l’opinion publique tend vers un rejet de plus en plus prononcé

« en 2009, 10,6 % en 2010 et 8,7 % en 2011. Ces demandes proviennent à 37 % du continent africain, stable par rapport  à 2011, 34 % de l’Europe, en forte progression (Balkans : +64 % par rapport  à 2011, Albanie : +446 %, G éorgie : +55 %), 24 % de l’Asie, en baisse, et 4 % des Am ériques.  II.

  De   ce   fait,   la   France   m ène   une   politique   d’int égration   envers   les   étrangers   en   situation   r éguli ère .

  Elle   a   été renouvel ée par la g énéralisation du Contrat d’accueil et d’int égration (CAI) pour les primo­arrivants. Le CAI constitue la base   de   la   politique   d’accueil   et   d’int égration   du   Gouvernement.

  En   2012,   plus   de   101   300   contrats   ont   été  sign és (nombre tr ès légèrement inf érieur  à celui enregistr é en 2011).  L’acquisition de la nationalit é fran çaise peut venir couronner un parcours d’int égration r éussi, si l’ étranger le souhaite et s’il   remplit   les   conditions.

     46   000   personnes   ont   été  naturalis ées   en   2012   (contre   plus   de   66   200   en   2011,   soit   une diminution   de   30   %).

    Cause   ?   Cette   diminution   s’explique   essentiellement   par   une   forte   baisse   de   la   demande   de naturalisation (50 700 en 2012 contre 72 600 environ en 2011), qui r ésulte elle­m ême des instructions donn ées en 2011 aux pr éfets par l’ancien Gouvernement quant aux exigences concernant les naturalisations. Ainsi, si les donn ées globales pour 2012 sont rest ées  à un niveau relativement faible, la fin de l’ann ée 2012 a vu les pr émices d’une augmentation de la demande.  Au del à de la politique d’int égration fran çaise, il y a une coop ération internationale  entre la France et les pays d’o ù proviennent   les   étrangers        Traduit   le   souhait   de   mieux   articuler   les   politiques   migratoires   et   les   politiques   de d éveloppement.  La politique fran çaise de coop ération internationale int ègre non seulement la gestion des flux migratoires et participation au d éveloppement. Elle se d éploie tout naturellement de fa çon privil égiée en direction du continent africain, mais aussi des   pays   situ és   aux   marges   orientales   de   l’Union   Europ éenne.

  Ex   :   Dans   le   cadre   europ éen,   l’«   approche   globale   des migrations et de la mobilit é » a  été mise en place  à partir de 2005. De plus, la politique bilat érale d’accords de gestion concert ée   des   flux   migratoires   avec   les   pays   d’origine   et   d’accords   d’ échanges   de   jeunes   (comme   le   programme   « Vacances­Travail ») compl ète l’action de la France en mati ère de coop ération internationale.  Trois volets constituent le socle de ces partenariats que la France a d évelopp és avec les pays d’origine :  L’organisation de la migration l égale qui d écoule essentiellement d’engagements du pays d’accueil (d élivrance de visas de circulation) // La lutte contre l’immigration irr éguli ère qui pr évoit une  étroite coop ération avec le pays d’origine pour tout ce qui a trait aux migrations   clandestines   //   La   mise   en   place   d’actions   de   d éveloppement   au   profit   des   r égions   pauvres   et   sources   de migrations du pays d’origine.

  Enfin,  outre­mer,  la France  pr ésente,  en  raison  de  sa prosp érité relative  par  rapport   à son  environnement  r égional,  une attractivit é migratoire plus importante qu’en m étropole. Les sp écificit és g éographiques de Mayotte et  de la Guyane, en particulier   leur   proximit é  avec   des   pays   sources   d’immigration,   y   rendent   la   pression   migratoire   exceptionnellement é lev ée ;  la mise en  œuvre  de la politique de  contr ôle de  l’immigration y est  ainsi  plus difficile. Ce  constat  se retrouve é galement  à Saint­Martin. III.

  Ainsi,   m ême   si   on   remarque   une   politique   migratoire   fran çaise   organis ée,   en   d éveloppement   et   constitu é d’instruments   pour   l’insertion   des   étrangers      Il   y   a   aussi   une   lutte   contre   les   étrangers   en   situation   irr éguli ère   et   une hausse de l’opinion publique contre les  étrangers    Cela traduit les limites apparentes.  ­ Lutte contre les  étrangers en situation irr éguli ère   : C’est un des volets du partenariat de la France avec les pays d’origine mais c’est aussi un moyen de la politique de contr ôle des flux migratoires.  L’ann ée   2012   a   été  caract érisée   par   une   forte   mobilisation   des   services   charg és   de   la   lutte   contre   l’immigration irr éguli ère, qui se traduit par un maintien  à un haut niveau du nombre de fili ères d émantel ées et par une hausse sensible du nombre des d éparts contraints (21 841 d éparts sans aide au retour dans le cadre d’une mesure d’ éloignement). De plus, concernant   les   fraudes   documentaires,   il   convient   de   souligner   que   face   à  des   personnels   mieux   form és   et   à  des documents   de   plus   en   plus   s écuris és,   les   faussaires   ont   eu   tendance,   depuis   plusieurs   ann ées,   à  délaisser   les   formes traditionnelles   de   la   fraude   (contrefa çons   et   les   falsifications   des   titres   r églementaires)   en   s’orientant   vers   l’obtention indue de ces titres.  ­ Enfin, actuellement et depuis quelques ann ées, la soci été fran çaise se crispe. Les Fran çais sont pessimistes et ne voient pas  un bon  futur  à  cause  d’une  perte  de  pouvoir  pour la  puissance  fran çaise,  une  politique  qui   manque  de  coh ésion  et d’effet positif. De plus, elle vit dans les clich és car tous les musulmans sont vus comme des «   int égristes   » et la confusion entre immigr é et  étranger joue sur le fait que plus de la moiti é soit 70% des fran çais avancent «   qu’il y a trop d’ étranger en France   » selon l’Obs. (62% ne se sentent  plus chez eux et 46% pensent qu’il faut  r éduire le nombre d’ étranger pour r éduire les nombres du ch ômage)    Facteurs de la mont ée de parti comme le FN.  Pour conclure, on remarque qu’il y a eu une  évolution de la population  étrang ère en France qui est constitu ée  aujourd’hui majoritairement   par   l’immigration   familiale   ou   par   les   demandes   d’asile.

  Ainsi,   la   France   a   du   mettre   en   place   des instruments et des moyens pour accompagner les  étrangers. De ce fait, le pays a mis en place une politique migratoire afin de mieux les int égrer (notamment en proposant l’acc ès à la nationalit é fran çaise) qui est compl étée par une coop ération internationale entre la France et les pays  émetteurs. N éanmoins, il y a des limites ( étrangers en situation irr éguli ère   : signe. »

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