Les États-Unis et le monde depuis les « 14 points » du président Wilson
Publié le 23/01/2013
Extrait du document
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2.
Un des deux pôles de la guerre froide (1945-1991)
Une superpuissance à la tête d'un bloc
• Une présence mondiale
Pendant la guerre froide, les Américains tissent un réseau de bases militaires.
Leurs flottes contrôlent les océans.
• Une puissance économique
La gouvernance économique mondiale mise en place à la conférence de Bretton Woods fait du dollar la seule monnaie
convertible en or.
Les négociations du GATT sont largement dominées par les États-Unis.
• Une puissance diplomatique
Les États-Unis tissent un réseau d'alliance très dense : OTAN en 1949 OTASE en 1951, pacte de Bagdad en 1955.
Le but
est d'encercler le bloc de l'Est pour empêcher la diffusion du communisme.
Un modèle pour le « monde libre »
• Le modèle américain
La présence des États-Unis dans le monde doit beaucoup au prestige du modèle américain.
Il est fondé sur le libéralisme
politique (défense des libertés) et économique (liberté d'entreprendre).
Il est associé à la société de consommation et à un
mode de vie, l'« American way of life ».
Ce modèle se diffuse largement par le biais des modes et des médias dès les
années 1950.
• La défense du « monde libre »
Parallèlement à cela, les Américains développent l'idée qu'ils défendent le monde libre face au bloc soviétique.
En 1947, le
président Truman développe la doctrine de l'endiguement du communisme.
L'aide Marshall proposée aux États de l'Europe
en 1947 avait également pour but d'empêcher la diffusion du communisme.
Une puissance engagée
• La dissuasion nucléaire
Pour défendre cette politique, les Américains se lancent dans une course aux armements face à l'Union soviétique.
Le
principe de la dissuasion nucléaire conduit à la multiplication des armes pour garantir l'« équilibre de la terreur », qui
empêche le déclenchement d'une guerre.
• Les crises et conflits périphériques
Les États-Unis s'engagent donc dans de nombreux conflits périphériques, c'est-à-dire indirects et limités, pour lutter contre
l'avance soviétique : guerre de Corée de 1950 à 1953, guerre du Vietnam du début des années 1960 à 1973.
Des crises
ponctuent également la guerre froide, comme celle de Berlin de 1958 à 1961, ou celle de Cuba en 1962.
• Un bilan en demi-teinte
Durant la guerre froide, les États-Unis connaissent des succès mitigés.
Dans les années 1970, leur action est violemment
contestée par l'opinion publique, en partie hostile à leur engagement au Vietnam.
Les États-Unis voient les Soviétiques
progresser en Asie et en Afrique.
3.
Une « hyperpuissance » remise en question (de 1991 à nos jours)
Le « gendarme du monde » ?
• La fin de la guerre froide
Le président Ronald Reagan, élu en 1980, poursuit la lutte contre l'Union soviétique.
Il se lance dans une politique de
fermeté (crise des euromissiles) et a de nouveau recours à des valeurs idéologiques contre l'adversaire, qualifié d'« empire
du mal ».
Surtout, il utilise la supériorité économique des États-Unis pour venir à bout de l'adversaire.
Malgré les réformes
engagées par Mikhaïl Gorbatchev en Union soviétique, le bloc de l'Est disparaît en 1989 et l'Union soviétique en 1991.
• Dix ans de pax americana
De 1991 à 2001, les États-Unis apparaissent comme la seule superpuissance.
On parle d'« hyperpuissance ».
• Des engagements nombreux
Les États-Unis s'engagent alors contre les pays qualifiés d'« États parias », soupçonnés de vouloir se doter d'armes de
destruction massive ou violant les droits de l'homme.
La plupart de ces actions se font sous le mandat de l'ONU : première
guerre du golfe en 1991, engagement en Somalie en 1992, en Bosnie avec l'OTAN en 1993.
Les États-Unis sont qualifiés
de « gendarmes du monde ».
Une puissance contestée
• Le 11 septembre et ses conséquences
De nouvelles menaces apparaissent, comme le terrorisme islamiste avec les attentats du 11 septembre 2001 contre le
World Trade Center de New York.
Le président George W.
Bush se lance alors dans une guerre contre « l'axe du mal » et.
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