Les États-Unis de la fin de la Première Guerre mondiale à la veille de la crise de 1929 (Histoire)
Publié le 17/01/2022
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En 1919 les États-Unis, déjà la première puissance économique du monde depuis la fin du XIXe siècle, ont fait une entrée fracassante sur la scène internationale en contribuant de façon décisive à la victoire des Alliés. Mais, déçus par les "marchandages" du règlement de la paix, ils se replient sur eux-mêmes. Consacrant tous leurs efforts à la vie économique, ils inventent un capitalisme moderne, tourné vers la production de masse. Il s'ensuit sept ans de prospérité. Puis, brusquement, la crise éclate atteignant une violence inouïe. Ce fut une surprise, mais avec le recul du temps on s'est aperçu que certains signes avant-coureurs témoignaient d'un certain malaise de la civilisation américaine.
«
III.
Une société troublée par sa mutation rapide
développement
Introduction
En 1919 les États-Unis, déjà la première puissance économique du monde depuis la fin du XIXe siècle, ont fait uneentrée fracassante sur la scène internationale en contribuant de façon décisive à la victoire des Alliés.
Mais, déçuspar les "marchandages" du règlement de la paix, ils se replient sur eux-mêmes.
Consacrant tous leurs efforts à la vieéconomique, ils inventent un capitalisme moderne, tourné vers la production de masse.
Il s'ensuit sept ans deprospérité.
Puis, brusquement, la crise éclate atteignant une violence inouïe.
Ce fut une surprise, mais avec le reculdu temps on s'est aperçu que certains signes avant-coureurs témoignaient d'un certain malaise de la civilisationaméricaine.
I.
L'administration républicaine : le "parti de la prospérité"
1.
Une stagnation de la vie politique
• La prépondérance des républicains.
La période 1920-1929 est placée sous le signe de la domination desrépublicains et de la prospérité.
— Le président Wilson, qui avait engagé son pays dans la guerre en Europe et préconisé une active diplomatiefondée sur la Société des Nations (SDN) qu'il avait contribué à créer, n'est pas réélu.
LAméri-que rompt avec uncertain "idéalisme".
La défaite des démocrates est due aussi aux grèves et agitations qui déferlent sur le pays et où certains voient uneconspiration des "rouges", des Bolcheviks de la IIIe Internationale.
— Trois présidents républicains se succèdent, mais le plus important, élu en 1928, est Hoover, le "Président de laProspérité".2.
Un mot d'ordre : "l'Amérique d'abord"
• Une politique extérieure isolationniste.
Le Sénat américain refuse de ratifier les traités de paix.
Du coup, les États-Unis ne participeront
à La SDN ; ce qui ne les empêchera pas de participer aux affaires mondiales, surtout en matière économique, maistout en évitant de se lier avec d'autres nations.
• Un coup de frein à l'immigration.
La rupture avec la vieille Europe s'exprime aussi par la loi des "quota"(contingentements des immigrés admis aux Etats-Unis).
Votées par le Congrès en 1921, aggravées en 1924, elleslimitent et sélectionnent l'immigration.
Hantée par la peur des idées révolutionnaires propagées par les immigrantsrécents, et désireuse de préserver la domination de la majorité "blanche, anglo-saxonne et protestante", l'Amériquerestreint l'arrivée massive des immigrants latins et slaves.
• Des manifestations de puritanisme.
— Influencés par le moralisme protestant, les Américains sont persuadés que la réussite du "rêve américain" dépendessentiellement de leur vertu, de leur civisme et de leur travail acharné ; d'où l'appui que le Congrès donne àl'interdiction de la fabrication et de la vente des alcools, instituant le "régime sec".
— L'affaire Sacco et Vanzetti.
Deux anarchistes italiens ont été condamnés et exécutés pour meurtre malgré leursénergiques dénégations et un manque de preuves.
Cette manifestation d'intolérance s'explique par la peur des"rouges" et la méfiance à l'égard des non-conformistes.
— Le succès des sectes.
Autre manifestation d'intolérance, la recrudescence des sectes religieuses, notamment leKu Klux Klan dirigé contre les Noirs, lynchés dans le Sud, mais aussi contre les juifs et les catholiques.
II.
L'Amérique de la prospérité économique
1.
Un "boom" de la production
• 7 ans de croissance ininterrompue.
Après la courte crise de 1921-1922 due à la reconversion de l'économie deguerre, l'économie américaine connaît une période de prospérité au cours de laquelle la production industrielle croîtde 70%.
• Une forte concentration financière.
Elle fait un nouveau bond : en 1929, 200 sociétés possèdent la moitié de larichesse commerciale et le cinquième de la fortune nationale.
La concentration est un facteur de puissance etd'efficience (efficiency=souci du rendement).
Sous l'administration républicaine, favorable au grand capital, les loisantitrusts sont mises en sommeil, de sorte que les sociétés géantes sont de plus en plus puissantes (US Steel,.
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