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Les Etats du Pacifique

Publié le 05/04/2013

Extrait du document

Sous contrôle espagnol de sa découverte (milieu du 'IYI' siède) à son rachat par l'Allemagne (1899), l'archipel passe en 1914 aux mains · des Japonais, qui se voient confier un mandat officiel de la SDN en 1922. Siège d'une base navale pendant la Seconde Guerre mondiale, les Ues sont prises par les États-Unis en 1944 et placées par l'ONU sous Melle américaine en 1947. Palau, qui refuse de faire partie de la fédération de Micronésie en 1978, devient en 1981 une république semi-indépendante associée aux États-Unis. Indépendant depuis 1994, le pays a été admis à l'ONU la même année.

« Rabuka, le pays devient une république et quitte le Commonwealth.

La rivalité entre les populations mélanésienne et indienne s'exacerbe.

De nombreux Indiens quittent alors les Fidji, d'autant que la Constitution de 1990 renforce la prépondérance politique des Mélanésiens.

Cependant le pays traverse une aise économique sans précédent liée au départ des Indiens.

Une révision constitutionnelle rééquilibre la répartition ethnique du Parlement et ne réserve plus le poste de président de la République à un Fidjien de souche mélanésienne.

En 1997, le pays réintègre le Commonwealth, après la levée du veto de 11nde.

En 2000, un coup d'État renverse le gouvernement de Mahendra Chaudhry, le premier Fidjien d'origine indienne devenu Premier ministre.

Un accord intervenu rapidement a été suivi de nouvelles élections; le Premier ministre destitué en est le grand perdant Le calme est revenu dans le pays, mais des tensions subsistent PAPOUASIE·NOUVEW·CUINlE Nom officiel: Papouasie-Nouvelle­ Guinée Superfide : 463 000 km' Population : 4 902 000 habitants Densité : 10,5 hab./km' Capitale: Port Moresby (sur l'ile de Nouvelle-Guinée) Monnaie : kina Langues : anglais, pidgin mélanésien, motu Espérance de vie moyenne: 57,6 ans Nature de fltat: unitaire Régime : parlementaire Milieu physique Le territoire s'étend en grande partie sur la moitié orientale de l'ile de Nouvelle­ Guinée -qu'il partage avec l'Indonésie (Papouasie ou Papouasie-Occidentale, ex-Irian Jaya) -et sur plusieurs archipels.

Les plus importants sont les archipels Bismarck et de la Louisiade, et les fles Bougainville, Trobriand, d'Entrecasteaux et Woodlark.

Le relief de l'ile principale est caractérisé par la présence d'une vaste cordillère centrale, qui comprend des chaines de montagnes pour certaines d'origine volcanique, culminant au mont Wilhelm (4509 m).

Le sud de la cordillère est une zone de basses terres marécageuses drainées par la Ay River et ses affluents, qui se jettent dans le golfe de Papouasie; le nord-ouest est occupé par la vallée du Sepik.

région privilégiée de peuplement Les autres grandes Ues sont en général d'origine volcanique et montagneuses; les petites sont pour la plupart des atolls coralliens.

La Papouasie-Nouvelle-Guinée connaît un dimat tropical humide, marqué par la mousson.

Près de 75 % du territoire sont couverts par une dense forêt tropicale; marais et mangroves bordent le littoral.

Poptllatio• La diversité culturelle du pays est exceptionnelle.

En général, on y distingue les populations de langue papoue, vivant au cœur de l'ile principale et considérées comme les premiers hab it ants du lie u , et des Méla nésie ns, d e langue a ustronésienne, ha bitant les régions côtières et les iles.

Des ,groupes souverains cohabitent sur leur propre territoire, formant des confédérations dotées de systèmes sociaux et linguistiques propres, systèmes qui perdurent du fait des difficultés de communication et de l'entrée en contact tardive avec la civilisation occidentale.

On a recensé plus de 700 langues vemarulaires, dont certaines ne sont parlées que par une poignée de locuteurs.

Plus de 50 % des habitants sont chrétiens (dont20%de catholiques); les cultes tratlltlonnels restent très répandus.

Ressources naturelles, économie En raison du relief et de l'altitude, 15% des terres sont arables, et l'agriculture reste la principale ressource .

Elle se partage entre cultures vivrières (patate douce, taro, banane, igname) et commerciales (calé, cacao, coprah) .

La pauvreté des sols et la pratique du mode de culture traditionnel sur brOlis, qui nécessite un cycle de jachère pouvant durer jusqu'à dix ans, ne contribuent pas à améliorer les rendements .

Activité primordiale, la pêche reste traditionnelle.

Les industries se concentrent dans les secteurs de l'agroalimentaire, du textile et du bois.

Le pays possède des ressources minérales importantes (or, cuivre), exploitées sur l'ile principale et sur Bougainville, où les mines ont fermé leurs portes en 1989 en raison de l'agitation séparatiste, privant l'État de revenus conséquents.

Très dépendante de l'aide extérieure, fournie surtout par l'Australie, la Papouasie-Nouvelle-Guinée est un pays fragile.

Histoire Abordée pour la première fois en 1526 par le Portugais J.

de Meneses, l'ile de la Nouvelle-Guinée a été un point de chute pour de nombreux explorateurs.

En 1828, la Compagnie hollandaise des Indes-Orientales prend possession de la moitié ouest de 11le.

En 1883, le sud-est est annexé au nom de la Grande­ Bretagne par le gouvernement du Queensland (Australie) afin de freiner les prétentions allemandes.

La région, devenue l'année suivante le protectorat de la Nouvelle-Guinée britannique, est confiée à l'Australie en 1906 et rebaptisée Papua.

Au début de la Première Guerre mondiale, le quart nord-est de l'ile, auparavant sous contrôle allemand, est occupé par l'Australie.

Après la guerre, cette partie de l'ile passe sous mandat de la SDN.

En 1942, les Japonais occupent la région de Port Moresby, dont ils sont chassés par les Américains et les Australiens.

Après la guerre, les Nations unies confient à l'Australie l'administration de la moitié est de la Nouvelle-Guinée; un gros travail d'unification et de développement est alors effectué.

En 1973, les territoires de Papua et de Nouvelle-Guinée s'unissent pour former l'État autonome de Papouasie-Nouvelle-Guinée, qui accède à l'indépendance totale deux ans plus tard.

Le pays est membre du Commonwealth; la reine d'Angleterre, chef de l'État en titre, y est représentée par un gouverneur.

Depuis son indépendance, la Papouasie-Nouvefle­ Guinée est confrontée au problème du séparatisme, notamment dans l'ile de BougainviRe, qui fait historiquement partie de l'archipel des Salomon.

Une insurrection lancée par l'Armée révolutionnaire de Bougainville a conduit à la fermeture des mines de cuivre en 1989.

En mars 2000, le gouvernement central et les séparatistes sont parvenus à un accord qui prévoit la création d'un gouvernement autonome et un référendum sur l'indépendance, à 1'1SSue d'une période d'autonomie .

Nom officiel : nes Salomon Superficie : 30 000 km' Population: 463 000 habitants Densité : 15,4 hab.fkm' Capitale : Honiara (ile de Guadalcanal) Monnaie : dollar des nes Salomon Langues : pidgin mélanésien, anglais Espérance de vie moyenne : 69,2 ans Nature de l'ltat: monarchie Régime: constitutionnel Milieu pllysique Le double chapelet d'iles, aligné nord­ ouesf/sud-est, comprend de grandes nes -Choiseul, Santa Isabel, Guadalcanal, Malaita, Makira (San CristobaQ, Vella Lavella -, le groupe de Nouvelle­ Géorgie, l'archipel de Santa ûuz (le plus orientaQ, les nes Aorida , l'archipel des Russell et une multitude d'ilots (Ontong Java, Rennell, etc.), dont des atolls coralliens.

Les grandes iles.

qui s'inscrivent dans le prolongement de l'arc volcanique de l'archipel Bismarck (Papouasie-Nouvelle-Guinée), sont montagneuses et couvertes d'une forêt dense.

Le point culminant le mont Popomanaseu (2 331 m), se dresse sur Guadalcanal.

Le climat est équatorial, chaud et très humide.

Population Dans leur grande majorité, les Salomonais sont des Mélanésiens, mais on trouve aussi des communautés polynésiennes installées dans les nes les plus petites de l'archipel.

Plus de 95% des habitants sont chrétiens, parmi lesquels 35% appartiennent au diocèse anglican de Mélanésie et 20% à l'Église catholique.

Ressources nabnlles , ~ l'.économie est essentiellement tournée vers l'agriculture, consacrée à la consommation locale (taro, igname, banane, patate douce, manioc) et à l'exportation (cocotier, cacao, riz).

Le secteur agroalimentaire (conserveries de poissons) tient une grande part dans les exportations, tandis que la filière du bois, surexploitée, est en déclin.

Les réserves de bauxite et de phosphate sont encore peu mises en valeur.

Le tourisme reste une activité marginale.

Seuls 10% des terres de l'archipel échappent au droit coutumier mélanésien, ce qui rend difficiles les projets de développement et les investissements étrangers.

Histoire l'.Espagnol Alvaro de Mendaila de Neyra aborde l'archipel en 1568.

Les nes les plus septentrionales sont atteintes en 1768 par le Français Bougainville, qui donne son nom à l'une d'elles (auj.

rattachée à la Papouasie-Nouvelle­ Guinée).

En 1885, un protectorat allemand est établi sur les nes du Nord, puis, en 1893, un protectorat britannique sur les nes du Sud, avant qu'en 1899 lout l'archipel des Salomon -sauf Buka et Bougainville, demeurées allemandes - ne passent sous contrôle britannique.

En 1914, les Salomon sont occupées par l'Australie, qui se voit confier un mandat en 1921 par la SDN.

Dès le début 1942, les Japonais occupent la majeure partie de l'archipel où se déroulent certaines des plus grandes batailles de la guerre du Pacifique.

Guadalcanal est reprise par les Américains (hiver 1942-1943), puis l'archipel est progressivement libéré jusqu'en janvier 1944.

L~ Salomon septentrionales, administrées par l'Australie, acquièrent leur indépendance au sein de la Papouasie-Nouvelle­ Guinée en 1975, tandis que les Salomon britanniques accèdent à l'autonomie interne en 1976 puis à l'indépendance en 1978, date de leur admission à l'ONU.

Dans cet État du Commonwealth, la reine d'Angleterre, chef d'État en titre, est représentée par un gouverneur.

En 1999, une guerre civile éclate à Guadalcanal, rompant la stabilité politique.

Un accord a été signé en 2000, mais la situation demeure tendue.

V111111A111 Nom officiel : République de vanuatu (anc.

Nouvelles-Hébrides) Superficie: 12200 km' Population : 202 000 habitants Densité: 16,5 hab./km' Capitale : Port-Vila (ne d'Efate) Monnaie : vatu Langues : bichlamar, anglais, français Espérance de vie moyenne : 68,6 ans Nature de fltat: république unitaire Régime : démocratie parlementaire MIHeu physique rarchipel compte une douzaine de grandes nes (Espiritu Santo, Malekula, Etale, Tanna, Erromango, etc.) et so petites nes ou nots, disposées en forme de Y.

l'.activité sismique y est importante.

La plupart des nes sont d'altitude généralement élevée (1 000 m en moyenne) et d'accès difficile; le point culminant, le mont Tabwemasana (1 879 m), se dresse sur Espiritu Santo .

On trouve quelques atolls à chaque extrémité de l'archipel.

Le climat tropical océanique fait alterner une saison sèche et fraiche (mai-octobre), et une humide et chaude (novembre-avriQ.

Population Les Vanuatuans sont pour la plupart d'origine mélanésienne.

S'y ajoute une forte proportion d'Européens restés après l'indépendance, d'Asiatiques (Chinois, Vietnamiens) et d'immigrants des autres nes du Pacifiq ue.

lis vive nt po ur les deux tiers dans les quatre îles principales (Elate, Espiritu Santo , Malekula, T anna).

Les non­ M éla n ésiens sont en général installés dans les deux principaux centres urbains : la capitale, Port-Vila (Efate), et Luganville (Espiritu Santo).

80% des Vanuatuans sont chrétiens (dont près de la moitié presbytériens), les autres pratiquent les religions coutumières.

Les anglophones représentent environ 60% de la population; les francophones, plus de30%.

Ressources natureHes, écOllOlllle Malgré un potentiel important l'économie est fragile, car elle repose sur le coprah, dont les cours sont fluctuants.

Le développement de l'élevage, du cacao et du café semble une tentative efficace de diversification.

l'.État perço~ des recettes provenant des droits sur la pêche, du centre financier offshore qui permet à des sociétés internationales de s'établir fictivement à Port-Vila, et dans une moindre mesure, du tourisme.

Les aides extérieures sont considérables (France, Grande-Bretagne, Australie, Nouvelle-Zélande).

Le Vanuatu connaft d'importantes disparités locales de développement qui conduisent à la marginalisation des nes les plus éloignées d'Efate, véritable centre du pays.

De nombreux habitants émigrent, notamment pour travailler dans les mines de nickel de Nouvelle-Calédonie.

Histoire Découvert par le Portugais Pedro de Quiros en 1606, l'archipel a été exploré par Bougainville (1768), puis par Cook (1773), qui le nomme Nouvelles­ Hébrides.

Si la découverte de bois de santal attire les marchands au début du XIX' siède, les colons britanniques et français ne s'installent réellement qu'après 1870.

Toutes deux désireuses de s'implanter aux Nouvelles-Hébrides, la France et la Grande-Bretagne trouvent un accord en 1906 : l'archipel devient un condominium, avec une administration conjointe.

Les autochtones doivent •choisir leur camp., mais ils jouissent d'une certaine autonomie.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'archipel est l'une des grandes bases arrière américaines dans la guerre du Pacifique.

l'.indépendance est obtenue en 1980, et la république de Vanuatu devient membre de l'ONU l'année suivante, dans un contexte de crise politique entre la majorité anglophone et la minorité francophone.

Dans les nes du Sud, un mouvement francophone sécessionniste est réprimé par l'envoi d'un contingent militaire papou soutenu par l'Australie .

Puis le pays prend ses distances vis-à-vis de son grand voisin et se tourne vers l'URSS à laqueDe il accorde (1987) des droits de pêche et d'escales -décision liée à un souci d'équilibre entre les deux grands blocs.

La vie politique reste marquée par l'opposition entre anglophones et francophones.. »

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