Les échanges mondiaux de produits agricoles alimentaires : une traduction des inégalités de développement ?
Publié le 27/02/2008
Extrait du document
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2.
Le commerce de quelques produits tropicaux Cacao, café, théSituation inverse de la précédente : offre atomisée, demande concentrée (donner des exemples).
Cela avive laconcurrence entre les producteurs (qui sont des PED) et donne du poids aux acheteurs (qui sont des paysdéveloppés)D'où : rôle important des Bourses, situées dans les pays développés (Londres, New York).Les PED sont dépendants des fortes fluctuations qu'enregistrent ces Bourses.
Le commerce de ces produits traduitlui aussi les inégalités de développement.
3.
Le commerce des produits d'élevageForte consommation de viande (essentiellement une habitude des pays riches, même si ceux-ci n'en ont pasl'exclusivité) Échanges entre pays développés, selon les spécialisations : - au sein de l'Union européenne ; -entreUnion européenne, Australie, Nouvelle-Zélande, etc.Rôle de l'Argentine, du Brésil.Le Brésil a augmenté ses exportations de viande.Stagnation des exportations de la Chine et des PECO.
Le commerce des produits d'élevage offre à des pays commele Brésil le moyen de se procurer des devises ; mais il est aussi fort actif entre pays développés, traduisant doncnon des inégalités de développement, mais des besoins et/ou des aptitudes différenciés.On voit donc que les flux de produits alimentaires agricoles résultent d'interdépendances qui définissent un systèmealimentaire mondial.
III - Un système alimentaire mondial qui fait la part belle aux pays développés
1.
Les pays développés cumulent les avantages- Agricultures performantes.- Aides des États ou des organisations supranationales (États-Unis, PAC pour l'UE...).- Organisation commerciale efficace, agriculture intégrée, rôle des firmes internationales.- Diffusion du modèle occidental.Les pays développés occupent une position dominante dans les échanges de produits agricoles alimentaires.
2.
Des PED en situation de dépendance Dépendance/aide alimentaireCelle-ci est d'ailleurs une arme à double tranchant (indispensable quand il y a famine, elle peut développer unementalité d'assistés, préjudiciable aux cultures des PED).
Cultures vivrières concurrencées par les culturesd'exportation, ce phénomène accentuant la dépendance/aide alimentaire.
Dépendance économique- Marchés dominés par les firmes et les Bourses étrangères ;- Fluctuation très forte des revenus résultant des exportation agricoles.Insécurité alimentaire croissanteLa part accrue de l'alimentation animale dans la consommation de céréales a provoqué une diminution des stocksmondiaux de sécurité.
Les PED, parties prenantes des échanges alimentaires mondiaux, n'en maîtrisent pas lestermes.
Conclusion
Les échanges mondiaux de produits agricoles alimentaires ne traduisent pas tous des inégalités de développement :certains résultent simplement d'une diversité qualitative des besoins ou des facteurs naturels de production.
Maisune large partie des flux majeurs de ces produits sont bien la traduction de développements inégaux : au Nord, lesexcédents et la recherche des produits diversifiés, au Sud la pénurie et la quête de devises à laquelle l'exportationde produits désirés par le Nord doit pourvoir.
Cette interdépendance n'instaure pas une parité des partenaires : lapuissance du Nord et les nécessités vitales du Sud font de celui-ci la partie la plus dépendante du systèmealimentaire mondial..
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