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Les échanges de produits manufacturés dans le monde ?

Publié le 27/02/2008

Extrait du document

introduction

Les échanges mondiaux de produits fabriqués : une place grandissante et une concurrence de plus en plus vive.

1.  Les flux mondiaux de produits manufacturés

A.   Les principaux pôles

B.   Les courants d'échanges

1.     Les routes empruntées

2.     La diversité des produits

2.  un exemple de pôle majeur : les États-Unis

A.   Les éléments du pôle

B.   Une situation privilégiée au coeur des échanges

 

3.  Le système-monde et son évolution

A.  La stratégie mondiale des multinationales

B.   L'organisation régionale des échanges

Conclusion

Un commerce international qui semble s'organiser sur trois continents.

 

 

-------------------  DÉVELOPPEMENT ------------------------

 

 

Introduction

Le commerce international ne concerne pas seulement les échanges d énergie, de matières premières, ou de produits alimentaires. Les flux de biens manufacturés tiennent une place grandissante.

Aux pôles déjà anciens constitués autour de l'Europe et de l'Amérique du Nord, se sont ajoutés ceux de la façade orientale de l'Asie, le Japon et les NPI, auxquels tentent de se joindre les pays d'Amérique latine, le Brésil en particulier. Première puissance commerciale du monde, les États-Unis offrent l'exemple même d'un pôle remarquablement organisé et doté d'une grande capacité d'adaptation à l'évolution des marchés.

La nécessité pour les producteurs industriels de vendre sur les marchés mondiaux les contraint à adopter une stratégie mondiale, pour faire face à une concurrence de plus en plus rude. Ils doivent prendre en compte l'inévitable libéralisation des échanges, contraire aux traditionnelles politiques protectionnistes. Cela suppose qu'à l'intérieur d'un « système-monde » se mettent en place des organisa­tions régionales pour réguler les échanges.

 

« Japonais. 2.

La diversité des produits La nature des produits manufacturés n'est pas précisée sur le premier document, mais la localisation desprincipaux pôles rappelle qu'il s'agit de ceux des grands pays industrialisés d'Europe et d'Amérique du Nord.

Leurproduction industrielle est aussi variée qu'importante en valeur et en quantité.

Leurs exportations comportent les biens d'équipement — machines, matériel de transport terrestre ou aérien — et surtout les biens de consommation, parmi lesquels les constructions automobiles, les appareils électriques, le matériel Hi-Fi et les ordinateurs occupentune part essentielle.Les NPI d'Asie, depuis les années 1970, sont venus concurrencer les pays industriels, dans le domaine destextiles d'abord, puis dans celui des industries de l'électronique et même dans les constructions automobiles.

C'estdire la vigueur de la concurrence au sein d'un monde touché par la crise et l'encombrement des marchés. 2.

un exemple de pôle majeur : les États-Unis A.

Les éléments du pôle La carte de l'espace américain figurant les facteurs de dynamisme souligne l'importance conservée par le foyervital du Nord-Est, et montre les mutations récentes en faveur des États de la « ceinture du soleil ».- La mégalopole de la façade Atlantique et la ceinture des Grands Lacs offrent tous les éléments qui concourent à la formation d'un puissant pôle économique : on note d'abord l'étendue des moyens financiers, puisque lesbanques de cet espace détiennent les deux tiers des dépôts américains.

Les capitaux disponibles peuvent être misau service des entreprises, car les grandes agglomérations - au premier rang desquelles la ville de New York et lequartier de Wall Street - abritent les sièges sociaux des sociétés, c'est-à-dire les centres de décision.Le foyer vital du Nord-Est, qui demeure la plus grande région de production de biens manufacturés, dispose de tous les moyens de transport nécessaires, y compris la voie d'eau.

Ce réseau dense est en relation non seulementavec la façade atlantique, mais aussi avec les nouvelles « régions motrices » du Sud.

Ce sont des atouts indispensables pour l'exportation des produits manufacturés.- Les deux « triangles » du Sud - essentiellement le Texas oriental, la Louisiane et la Floride - et la Californie à l'ouest n'ont pas le même niveau d'organisation, mais ils bénéficient de l'activité d'entreprises modernes et dynamiques, ainsi que de leur position géographique. B.

une situation privilégiée au cœur des échangesSi l'on compare la carte des flux mondiaux et celle de l'espace américain, on remarque l'avantage pour les États-Unis de disposer à la fois d'une façade Atlantique et d'une façade Pacifique, puisque la plus grande part deséchanges s'effectue par ces deux océans.La mégalopole, de Boston à Baltimore, constitue une façade maritime majeure avec ses grands ports, complétée par la voie maritime du Saint-Laurent qui met en relation la zone des Grands Lacs avec le Canada et l'Atlantique.

Ce foyer vital américain reste donc tourné vers l'Europe, comme l'indique la carte des échanges.La façade Pacifique est tout naturellement organisée pour le commerce avec les pays de l'aire Pacifique, dont le Japon bien entendu.

Le littoral californien est équipé de ports, comme celui de Long Beach dont le trafic s'est accrude manière spectaculaire ces dernières années.

Au nord-ouest, les sites de Portland et Seattle en font égalementdes zones tournées vers les échanges avec le Pacifique.Le littoral du golfe du Mexique présente des avantages multiples : il est orienté vers les nouveaux pays industriels d'Amérique latine, mais il peut être en relation avec l'Atlantique Nord ainsi qu'avec le Pacifique par lecanal de Panama.

3.

Le système-monde et son évolution A.

La stratégie mondiale des multinationalesL'analyse de la stratégie « globale » de la firme Maytag permet de comprendre le caractère inéluctable de l'extension et de la mondialisation des échanges.

L'exemple donné de cette société, qui n'est qu'au quatrième rang de son secteur :l'électroménager, prouve qu'elle ne peut plus se contenter du seul marché intérieur américain.

Elle est donccontrainte, pour assurer sa survie, d'étendre ses activités à la production des aspirateurs, et non plus seulementdes machines à laver.

Elle compte aussi s'implanter en Europe et bénéficier des circuits de vente qu'y possède lasociété Chicago Pacific dont elle veut prendre le contrôle. On mesure les risques d'une telle entreprise : en plus du coût de l'opération, Maytag risque de voir sa propreproduction menacée par celle de sa filiale.

Le fait que les concurrents pratiquent la même stratégie montre qu'il n'y apas d'autre alternative pour se maintenir que de conquérir de nouveaux débouchés, en Europe notamment.

B.

L'organisation régionale des échanges La CEE, devenue l'Union européenne, dont l'extension prochaine est attendue, constitue certainement le. »

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