Devoir de Philosophie

Les dieux Horus, incarnations de Pharaon

Publié le 13/10/2013

Extrait du document

pharaon

Un autre Horus, honoré à Edfou (l'Horus de Behedet),

est lui aussi une divinité solaire et royale. Un rite très

important se déroulait chaque année dans son

temple, celui d'« Hathor est ramenée «. Horus de

Behedet était en effet l'époux d'Hathor de Denderah,

qui chaque année partait en procession sur le Nil

rejoindre son époux. Leurs retrouvailles donnaient

lieu à de grandes festivités et à des cérémonies

grandioses. Rite de fertilité et du renouvellement

annuel, cette fête nécessitait des pratiques

d'envoûtement durant lesquelles on abattait Seth,

image du chaos sous le Nouvel Empire.

pharaon

« furtivement dans l'obscurité du sein maternel.

De cette union serai~ né Arouéris, qui reçut des Egyptiens le nom d'Horus l ' Ancien et des Grecs celui d'Apollon.» Plutarque écrit encore : « Quant , à la naissance d'Apollon, procréé dit-on par Isis et Osiris alors que les dieux étaient encore dans le sein de Rhéa [Nout], elle donne à entendre qu'avant que notre monde apparût achevé et que la Raison l'eût ~arachevé, la matière, impa ­ tiente de produire, donna spontanément naissance avant terme à la première création.

C'est pour cela qu'on dit que ce dieu naquit infirme et dans les ténèbres et qu'on l'appelle Horus l'Ancien: il n'était pas le monde, mais un simulacre, une apparence du monde encore à venir.

L'autre Horus [l' Enfant] est en lui ­ même fini et achevé.

Il ne s'est pas cependant débarras­ sé de Typhon [Seth] .

» Des mythes qui s'entremêlent a ue les Égyptiens eux-mê­ mes aient parfois con­ fondu Horus l'Ancien et Ho­ rus l 'Enfant n 'a donc rien de surprenant ! Car, bien que leur histoire soit différente ils appartiennent à la mêm~ sphère conceptuelle : étant tous deux prototypes du pha­ raon terrestre, ils doivent af­ fronter des épreuves similai ­ res.

Ils auront des problèmes oculaires : Horus le Jeune du fait d'une blessure infligée par Seth lors d'un combat · Horus l' Ancien parce qu'il se~ rait né avec une taie sur les yeux qui le rendait temporai ­ rement aveugle.

Les consé­ quences de cette maladie étaient d'ailleurs si redoutées que, dans le temple du dieu à Kôm-Ombo, les prêtres firent graver, pour le soigner , toute une panoplie d'instruments. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles