Les crises de la GF de 1947 à 1970 - Histoire
Publié le 03/05/2013
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"I know not with what weapons World War II be fought, but World War II will be fought with sticks and stones " dit Einstein en .... . Célèbre physicien, Albert Einstein participa à l'élaboration de la bombe nucléaire au côté d'Oppenheimer mais tout deux devinrent de fervents opposants à son emploi après Nagasaki et Hiroshima et luttèrent pour son contrôle international. Ces propos nous rappellent le caractère destructeur et exterminateur d'une telle arme. Entre les mains des principales puissances au cours de la Guerre Froide, la tension et la peur de son emploi fut un temps à son paroxysme. Une nouvelle guerre mondiale ne pouvait rimer qu'avec extinction d'une partie de l'humanité. Triste réalité, de nos jours une bombe H a la puissance de 2500 bombes qui frappèrent Nagasaki et face aux stocks de têtes nucléaires se comptant en milliers, il ne resterait plus rien après les premiers échanges. Période de tensions opposants le block Ouest mené par les les Etats-Unis d'Amérique et le block Est mené par l'URSS, la guerre froide est un conflit qui se traduit par une rivalité idéologique, politique, économique, culturelle et scientifique. Sans conflits militaires directs, les deux Grands se lancèrent dans une lutte d'influence et de pouvoir, tentant de dominer l'autre et de mettre en avant la supériorité de son système. De 1947 à 1970, de nombreuses crises, véritables théâtres d'affrontements directs et indirects, engendrèrent une oscillation des tensions entre les deux blocks avec des périodes de fortes tensions et d'autres de détente. Ces crises eurent un rôle crucial En quoi les crises de la Guerre Froide engendrent des politiques visant à la victoire de l'un des deux Grands et l'apparition de nouvelles peurs et menaces dans un monde bipolaire dans l'espoir d'une paix durable ? Nous observerons tout d'abord le fait que ces crises frappant le monde de 1947 a 190 sont en réalité issues d'un conflit opposant deux blocks, ensuite l'impact de ces crises bouleversant l'ordre mondial et enfin les courants tentant d'apaiser ces crises sans grandes réussites. La Guerre Froide, période s'étalant de 1947 à 19.. a pour origine la rivalité opposant les deux grandes puissances sortant de la seconde guerre mondiale, l'URSS et les USA, et l'opposition fondamentale des idéologies prônant chacun des deux pays. Le libéralisme et le communisme. C'est ainsi qu'à la sortie de la Seconde Guerre Mondiale, le monde se retrouve avec deux grands vainqueurs idéologiquement opposés ceci créant une rivalité forte. Cette rivalité s'exprime au tout début du conflit par une crise politique. En effet face au non-respect des accords de Yalta, les hostilités commencent réellement et le monde se divise en deux blocks. Les russes ayant mis en place des gouvernements communistes dans de nombreux pays de l'Est sans prendre en compte le droit de chaque peuple de disposer de lui-même viole ainsi les accords mis en place au cours de la conférence de Yalta et prônant la liberté donnée à chaque pays libéré d'effectuer des élections libres dans un esprit démocratique. Cette transgression engendrera la mise en place d'un « rideau de fer « entre les deux blocks coupant ainsi les communications, s&e...
«
fonctionnaires du FBI de 1947 à 1953.
Autre crise interne cette fois en France, la crise des époux
Rosenberg.
Ces derniers, accusées d’avoir livré à l’URSS les secrets de la technologie nucléaire
américaine sont condamnés à mort et exécutés.
Avant leur exécution, une véritable campagne
internationale est menée afin de les soutenir, cette campagne principalement financée par les partis
communistes.
On assiste ainsi à un déchainement des médias et à un réel soutient d’une partie de la
société aux époux Rosenberg comme le montre la manifestation de soutien à Paris le 17 juin 1953.
Du
côté de l’URSS, ce désir de chasser toute opposition au pouvoir et au système communiste donnera
lieu aux goulags.
Véritables centres de concentration, l’ensemble des opposants au régime et au
système y sont internés.
Les conditions de vie y sont extrêmement rudes, le froid glacial et le travail
forcé affaiblissent les prisonniers tandis que le taux de mortalité y est élevé.
Enfin cette opposition des deux blocks se traduira par une cours à l’influence, chaque block cherchant
à agrandir sa sphère d’influence.
Cette course à l’influence entrainera différentes crises de 1947 à
1970.
En effet face à la décolonisation de nombreux pays apparaissent chaque camp tentant de les
attirer.
Cette cours donnera lieu à la politique américaine d’endiguement tentant de limiter l’imiter
l’influence et l’expansion soviétique quel que soit les moyens employés, des moyens diplomatique à
militaires.
Cette politique de satellisation russe engendrera également la théorie des dominos lancées
par … et prônant l’idée que la chute d’un régime communiste peut engendrer l’affaiblissement de
l’ensemble du block et ainsi la chute d’un nombre plus important de régimes expliquant ainsi
l’acharnement américain et leur implication dans de nombreux conflits malgré les couts humains et
financiers importants tout cela dans le but d’étouffer la menace communiste.
C’est ainsi que la rivalité idéologique et la position de vainqueur des USA et de l’URSS engendrèrent
une multitude de crises mettant en avant les actions concrètes mises en place pour la victoire désirée
par les deux blocks
Ainsi de 1947 à 1970, les nombreuses crises qui traversèrent cette période donnèrent lieu à un
bouleversement de l’ordre mondial et à l’apparition de nouvelles peurs et menaces.
On observa ainsi une oscillation de la tension entre 1947 et 1970 en fonction de l’importance, de la
gérance et de l’impact des crises.
Prenons par exemple la crise de Berlin et la crise de Cuba.
Entre juin 1948 et mai 1949 a lieu la première crise de Berlin.
Capitale de l’Allemagne sous contrôle
français, américain, anglais et russe, la ville est divisée elle-même en 4 secteurs chacun a appartenant à
l’une des puissances citées précédemment En juin 1948 a ainsi lieu le rassemblement des 3 secteurs
occidentaux.
Face à cette initiative, les russes organisent ainsi le blocus de Berlin.
Coupure des routes
ferroviaires, des axes de communication avec le reste du pays et du trafic fluvial.
Ce dernier à une
réelle portée symbolique, étant dans le secteur russe et étant la capitale allemande, Berlin était un
bastion occidentale dans lequel le libéralisme avait libre cours.
Si le blocus s’était couronné de succès,
le communisme aurait gagné en popularité en Allemagne et aurait permis le basculement de
l’Allemagne du côté des pays de l’Est.
Cette victoire aurait renforcé le bloc communiste qui avait
connu de nombreux échecs auparavant que ce soit en Italie ou en France et de nombreux de ces
satellites avaient tendances à s’écarter du contrôle russe tels que la Yougoslavie de Tito qui quittera le
Kominform en 1948.
Mais cette crise traduit bien la volonté de puissance de chacun des deux blocs et
leur réticence à l’emploi de la force armée.
Les Alliés, face à ce blocus organisèrent trois ponts aériens
un dans chaque secteur permettant l’approvisionnement de Berlin Ouest et c’est ainsi que plus de 700
avions se posaient chaque jour dans la ville.
Un an, près de 2.3 millions de tonnes de marchandises
furent acheminées.
Le blocus se termine finalement le 12 mai 1949, les russes n’ayant atteints aucun
de leurs objectifs.
Ils n’ont ni brisé la résistance des habitants, ni contraints les puissances occidentales.
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