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Les civils pendant la seconde guerre mondiale

Publié le 06/04/2013

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Lors de conflits armés, en principe, les populations sont protégées par l’armée, qui doit également défendre le territoire. Mais les nouveaux types de combat, issus de l’amélioration des armes et des techniques de combat changent profondément le rapport de force qui s’appliquait auparavant entre les belligérants et leur armée. Le nouveau combat dessiné et mené lors de la seconde guerre mondiale met les populations civiles en joug elles sont autant menacées dans les terres qu’au front. En quoi la seconde guerre mondiale fut-elle une catastrophe pour les populations civiles ? Nous verrons dans un premier temps en quoi la seconde guerre mondiale fut propice aux massacres civils, puis dans un second temps nous verrons que la guerre a affecté de nombreux citoyens et pour des motifs variés, puis enfin pour terminer nous verrons quel fut l’engagement des civils dans la guerre.

« la seconde guerre mondiale. Cette guerre d’anéantissement, amena une nouvelle conception de la guerre, une guerre où le nombre de morts civils fut supérieur au nombre de morts militaires.

Sur 50 mill ions de morts nous comptons environ 35 millions de civils, soit environ 70 pour -cent des morts de guerre.

Mais ce chiffre mérite quelques explications car en effet nous ne pouvons pas dire que le constat soit le même pour tous les pays.

La pays qui connut le moins de morts civils fut les Etats -Unis, nous estimons qu’il n’y a eu aucun mort civil Américain.

Ceci est dû au fait que les Etats -Unis ne supportèrent à aucun moment ni front ni même subirent des bombardements, ils étaient plus excentrés des combats que les pays européens.

Nous estimons qu’il y eut environ 16 millions de Russes et 11 millions de morts Chinois, tous les deux subirent à la fois les violences et les bombardements.

A partir de Juin 1941, l’invasion Allemande de l’URSS, fut dans la continu ité des atrocités de guerre, d’autant plus que les Allemands se battaient selon eux pour « libérer le monde des bolchéviques et du bolchévisme » se justifiant ainsi des coups portés aux Russes.

Les missions confiées à la Vehrmacht et aux Einsatzgruppen, qu i consistaient à radicaliser les violences commises à l’encontre des communistes s’inscrivant dans la suite logique des violences et de l’étendue politique et idéologique du nazisme.

Au Royaume -Uni le nombre de morts (90000) civils, est surtout dû à la vio lence infligée par les bombardements de la capitale Londonienne.

Les 6 millions de morts Polonais traduisent la volonté d’Himmler à réduire à néant ce peuple dit «de race inférieure, par rapport à la race aryenne ».

Mais il faut rappeler le contexte, pa r lequel les pays impliqués dans le combat et le jeu des alliances qui les unissaient, fit de cette guerre une guerre totale et mondiale.

Partout dans le monde les civils furent soumis à des violences.

Les colonies furent parfois le siège de nombreuses bat ailles, ou encore collaborèrent avec les Allemands, dans le cas de l’Inde par exemple, ce qui les impliqua dans la guerre.

L’amélioration des armes de guerre rendit la guerre plus meurtrière mais surtout semble effacer la frontière du front, et ouvre la vo ie à une guerre où l’arrière est aussi dangereux que le front.

Pour épurer l’ « espace vital » allemand de toutes les populations Juives, Tziganes et communistes, l’Allemagne a du avoir recours à de nombreuses stratégies, déjà Hitler voulait absolument év iter qu’il y ait une famine dans son pays pour y remédier, la mise en place du Pillage met les populations adjacentes à l’Allemagne dans une position d’esclavage, ils nourrissent leur ennemi.

Ces populations là souffriront de famine, et parfois le pillage engendrera des violences non négligeables.

La violence est devenue monnaie courante, dans un texte du révérant Américain John G.

Magee, président d‘une section de la croix rouge en Asie, nous montre comment les Japonnais avaient une facilité à affliger des tortures inhumaines et gratuites, du moins sans raison aux personnes qu’ils croisaient.

Parfois ils décimaient toute une famille devant les yeux d’une fille ou d’un fils de la maison, pour qu’ils se souviennent de la violence et de la force qu’avaient les. »

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