LES CENT-JOURS (20 mars-28 juin 1815) - Histoire

« ,.- Les Cent-Jours Du vol de l'Aigle à l'exil de Napoléon 1815 Au début de 1815, le régime des Bour-Charte, qui déçoit le peuple sans rallier bons n'est pas parvenu à se consolider.

les notables.

Les maladresses du roi, les prétentions Tandis que l'ouest du pays se soulève, des émigrés et l'arrogance du clergé les périls s'accumulent aux frontières.

cristallisent les rancœurs.

Les désordres Les Alliés ont mis Napoléon au ban se multiplient dans le pays.

Le mécon- de l'Europe.

Pénétrant en Belgique, tentement est particulièrement vif dans l'Empereur se porte à la rencontre des les rangs de l'ex-armée impériale, humi-troupes anglaises de Wellington et des liée par les vexations et la mise à la Prussiens de Blücher.

Vainqueur à retraite de 12000 de ses officiers, aux-Ligny, il est mis en déroute à Waterloo quels on ne laisse que la moitié de leur (18 juin).

De retour à Paris, il doit abdi­ solde.

Tandis que les Alliés songent à quer une seconde fois en faveur de son l'éloigner encore de l'Europe en I'expé- fils sous la pression des Chambres diant aux Açores, Napoléon, depuis son manipulées par Fouché, le ministre de la exil de l'île d'Elbe, voit l'occasion de Police.

Ce politicien cynique se fait reprendre le pouvoir.

nommer président d'un gouvernement Il débarque à Golfe-Juan, le 1er mars provisoire et prépare, par les intrigues et 1815, à la tête de quelques centaines de la négociation, la restauration de Louis fidèles.

Servi par la lenteur des commu- XVIII.

Il signe avec les Angle-Prussiens nications -la nouvelle ne sera connue une convention prévoyant le retrait des à Paris que cinq jours plus tard -, armées françaises au-delà de la Loire et Napoléon ne rencontre aucune résistan- l'occupation de Paris par Blücher.

Au ce.

Les troupes envoyées à sa rencontre lendemain de Waterloo, Louis XVIII a se rallient à lui.

Dernier rempart de la quitté Gand et repris le chemin de Paris, monarchie, Ney se range cependant aux accompagné de Talleyrand.

Fouché côtés de l'ancien Empereur à Auxerre, le réussit à s'imposer au roi comme 18 mars.

Des émissaires du roi tentent · ministre de la Police et manœuvre pour vainement de soulever le pays contre· écarter le duc d'Orléans du trône.

Louis l'usurpateur.

Le 20, Napoléon entre à XVIII rentre dans la capitale le 8 juillet, Paris.

La veille, Louis XVIII s'est rési- tandis que Napoléon, ayant demandé gné à l'exil.

Il fuit vers la Belgique où la asile aux Anglais,, est exilé dans I"'Iie de plupart de ses ministres le rejoignent à Sainte-Hélène.

Gand.

Mais l'heure du despotisme impé- rial est révolue; Napoléon ne peut se concilier les divers courants qui divisent le pays.

Effrayé par les passions révolu- tionnaires que son retour a suscitées, il choisit de s'appuyer sur les notables en promulguant un Acte additionnel aux Constitutions de l'Empire, imité de la. »