Les carrières du Mons Porphyrites

« d'autre d'une vallée tour ­ mentée .

Le paysage désolé et aride n'empêche pas les ou ­ vriers de travaille r dans des fronts de taille imposants, permettant d'extraire des blocs de grandes dimensions dont certains pèsent près de cinq tonnes .

Le site présente un grand nombre de fronts de taille, mais également des plate­ formes de chargement pour acheminer les blocs vers la vallée du Nil ou vers les ports de la me r Rouge (des chariots sont prév us à cet effet), des camps avec thermes, des temples et des habitations.

Toute une population active, composée de ta illeurs de pierre ve f"\ant pour la plupart de Coptos , d'esclaves à qui incombent toutes les basses besogne ~; et de militaires chargés de protéger les lieux.

Le travail dans les carrières L es filons sont explo !tés par pans.

Les ouvriers aménagent a u fur et à mesu ­ re des terrasses qui leur per­ mettent de disposer d'une meilleure assise .

Les carrier S' détachent alo rs les gros mor­ ceaux de pierre à l'aide de co ins en bois , les dégrossis­ sent sur place à l'aide de pics et les font glisser lentement le long d'une rampe vers le point de halage.

Tout au long de la rampe, des ca ­ bestans et des poulies , fixés à même la roche, permette nt de diriger la manœuvre en freinant ou en t irant les blocs , lesquels sont ensuite acheminés vers une plateforme de char­ gement .

Des escla­ ves hissent chaque bloc sur un chariot, spécialement fabriqué pour résister au poids, qu i suit la piste jusqu 'à Kaine .

A partir de ce grand centre de triage, les pièces de porphyre sont embarquées sur des bateaux, en direction de Ro­ me ou d'Alexandrie.

Le travail est pénible et nombre d'es­ claves meurent d'épuisement .

En revanche, il semble que les autor ités aient ménagé les. »