Les bombardements des États-Unis aboutissent à un échec au Vietnam
Publié le 28/03/2019
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Les bombardements des États-Unis aboutissent à un échec au Vietnam
Face à la résistance persistante du Vietcong, les États-Unis renforcent leur engagement en Asie du Sud-Est afin « d'endiguer » le communisme.
Le 15 mars 1965 marque le début du bombardement massif du Nord-Vietnam.
Le 8 juin 1972, des enfants fuient le village en feu de Trang Bang, situé à 40 km de Saïgon. Un pilote de bombardier vient de lancer des bombes au napalm sur un refuge supposé du Vietcong.
En 1967-1968 la guerre du
Vietnam semble aboutir à une impasse : malgré ün matériel plus perfectionné et une supériorité quantitative, les États-Unis et l'armée du Sud-Vietnam ne sont pas en mesure de vaincre les troupes communistes de façon définitive. En lançant l'offensive du Têt, le président du Nord-Vietnam Ho Chi Minh et son général Nguyen Giap essaient, début 1968, de forcer le destin. Ils renoncent à leur ancienne tactique de guérilla et décident une attaque générale des villes qui doit provoquer une insurrection populaire contre le président Nguyen Van Thieu, amener le Vietcong au pouvoir et forcer le retrait des troupes américaines.
Le 30 janvier 1968 correspond au Nouvel An de l'année de la lune (Têt). Ce jour férié étant le plus important au Vietnam, le cessez-le-feu avait été jusqu'alors toujours respecté. C'est ce jour que choisissent le FNL et les troupes nord-vietnamiennes pour attaquer plus de cent villes. Pendant quelques heures, ils investissent même l'ambassade américaine de Saïgon.
Sur le plan militaire, l'offensive du Têt est pourtant un échec : après des victoires spectaculaires au début, les troupes d'Ho Chi Minh sont partout vaincues ; les populations urbaines ne se rallient pas. À Hué, ancienne capitale du royaume d'Annam, les insurgés tiennent trois semaines avant que les troupes du gouvernement et les Américains ne les chassent de la ville.
L'offensive du Têt constitue pourtant un tournant qui profite aux communistes : les soldats américains ne sont pas les seuls à être surpris par la force de l'attaque. La crédibilité du président Lyndon B. Johnson et du commandant suprême américain au Vietnam, le général William Westmoreland, est ébranlée, car les succès annoncés par ce dernier sont
remis en cause. Au cours de la première guerre télévisée de l'Histoire, les images de la guerre chimique menée contre la population civile, et les 1 000 morts qui viennent chaque mois endeuiller l'Amérique, touchent directement l'opinion publique et nourrissent les mouvements de protestation

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Le
8 juin 1972,
des enfants
fuient
le village en feu
de Trang Bang,
situé à 40 km
de Saïgon.
Un pilote de
bombardier
vient de lancer
des bombes
au napalm
sur un refuge
supposé du
Vietcong.
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aboutissent à un échec au Vietnam
Face à la résistance persistante du Vietcong,
les États-Unis renforcent leur engagement en Asie
du Sud-Est afin.
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