Devoir de Philosophie

Les bases de l’industrie brésilienne (1970) - Fond de carte à compléter obligatoirement

Publié le 08/10/2016

Extrait du document

Le pétrole dépasse légèrement 8 Mt et nécessite l’importation de 45 Mt causant un très grave déficit commercial extérieur.

 

Pour pallier ces inconvénients, le Brésil accentue ses efforts de prospection pétrolière et charbonnière et construit une usine pour exploiter les schistes bitumineux dans le Parana. Cinquième du monde pour ses réserves d’uranium, il s’est lancé également dans la construction de centrales nucléaires.

 

Au total, soit par mise en valeur tardive, soit par insuffisance, les ressources en énergie ne sont que très secondairement à la base de l’industrie brésilienne actuelle. Même si ce rôle est destiné à s’inverser avec les grands barrages de l’Amazonie, intégrés à de véritables villes minières et pionnières.

II. Un afflux important de capitaux

 

Devant l’insuffisance des capitaux nationaux privés, l’État brésilien et les firmes étrangères ont lancé le processus d’industrialisation.

 

1. L'État envahit l’économie

 

Une bonne partie des entreprises publiques se situent dans ia recherche et l’extraction minière, dans la métallurgie et dans la chimie. A l’origine, elles se sont substituées aux capitaux privés nationaux incapables de prendre à leur charge de tels investissements.

 

L’intervention de l’État est déjà ancienne dans l’économie brésilienne. Elle débute vraiment avec l’arrivée de Getulio Vargas au pouvoir en 1930, et correspond au lancement de la sidérurgie. Les groupes d’Etat comme Petrobras et Siderbras sont ainsi devenus des outils très puissants d’intervention.

 

L’extension du rôle des pouvoirs publics repose sur une mobilisation croissante de ressources budgétaires et extrabudgétaires, telles que la création de mécanismes constituant une épargne forcée. Une part importante des ressources financières est donc drainée vers les institutions publiques de crédit, au détriment des entreprises privées. Or, celles-ci souffrent depuis 1975 d’un ralentissement ou d’une récession. C’est ainsi que le patronat de Sâo Paulo s’est lancé récemment dans une polémique contre l’étatisation de l’économie brésilienne.

« pu disposer d'un apport important de capitaux publics ou étrangers.

Le marché intérieur, bien que mal distribué, a soutenu le courant des investissements et la production des biens de consommation.

1.

D'abondantes ressources naturelles 1.

Un vieux socle fortement minéralisé • La majeure partie du pays est constituée par le bouclier brésilien, qui recèle de vastes réserves à haute teneur en métaux ferreux et non ferreux.

Les ressources potentielles sont parmi les plus importantes du globe.

• Toutefois, de nombreux gisements sont actuellement très isolés.

Leur éloignement des grands foyers économiques gêne et rend coûteuse leur mise en valeur (désenclavement, prix du transport, apport d'hommes).

• Un certain nombre de ces gisements sont d'ailleurs exploités par des firmes étrangères et destinés à l'exportation afin de réduire le déficit des balances extérieures.

Ils ne servent donc pas, dans ce cas, directement de base à l'industrie.

2.

Un potentiel hydroélectrique considérable • Le nombre, la dimension et le débit des grands fleuves font du Brésil un des pays les plus riches du monde en potentialités hydroélectriques qui sont estimées à 150000 mégawatts (une centrale thermique moderne atteint environ 900 mégawatts).

• Quarante barrages ont été construits et trente sont en cours notamment celui d'ltaïpu gui doit atteindre à lui seul une puissance de 12 600 MW.

Energie abondante et bon marché, dont la puissance installée doit être triplée en 10 ans, l'hydroélec­ tricité peut favoriser la croissance d'industries légères et de biens d'équipement qui en sont de gros consommateurs.

• Cependant les deux tiers des barrages se trouvent dans le sud­ est, alors que 1 'essentiel des ressources utilisables se trouve dans le nord, éloigné des grandes zones consommatrices.

3.

Un grave déficit en énergies fossiles • La production de houille n'atteint pas S Mt.

Cette faiblesse constitue un handicap pour la sidérurgie qui doit faire venir son charbon de Pologne et de Colombie.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles