Devoir de Philosophie

Les Allemands en Grèce (seconde guerre mondiale).

Publié le 03/10/2012

Extrait du document

Les Allemands en Grèce (seconde guerre mondiale). Offensive réussie et conquête de la Grèce septentrionale Hitler s'était montré quelque peu réticent à l'idée de s'engager dans les mésaventures méditerranéennes de Benito Mussolini mais, lorsqu'il décida de sortir l'Italie de ses difficultés en Grèce, ses troupes, comme à l'accoutumée, s'y préparèrent avec conscience. La descente simultanée sur la Yougoslavie et sur la Grèce en avril 1941 représenta un point capital de sa stratégie. Avec leurs 14 divisions se battant contre les Italiens en Albanie, les Grecs ne pouvaient aligner que des forces relativement restreintes sur le front nord (Wavell ne consentant qu'à contrecoeur à leur envoyer des renforts anglais et des soldats du Commonwealth, soustraits aux contingents stationnés en Afrique du Nord): 4 divisions anglaises, 4 divisions grecques et une brigade polonaise couvrant la ligne Aliakmon et le défilé de Bitola (anc. Monastir), qui longe, suivant une orientation nord-est, le massif Vérmio si...

« Les Allemands en Grèce Il Les Allemands déferlent dans tout le pays Le 12 avril, les blindés, fer de lance de l'offensive allemande, se dirigeaient vers le sud et, après avoir passé le défilé de Monastir, coupaient les lignes alliées.

Le général Wilson, commandant des forces gréco-britanniques au nord du mont Olympe, se trouva coupé de la l'" armée grecque qui venait seulement d'amorcer une retraite tardive d'Albanie.

Le com­ mandant en chef grec, Alexandros Papa­ gos, croyant la cause alliée perdue dans son pays, pressait Wilson d'évacuer ses forces pendant qu'il en était encore temps.

Débordé à l'ouest, Wilson aban­ donna ses positions sur le mont Olympe pour se replier sur le défilé des Thermopy­ les, où il comptait résister vigoureuse­ ment en attendant l'évacuation du Pélo­ ponnèse.

Le 16 avril, les Allemands avaient atteint les cols de la Servia et d'Olympe, qu'ils passèrent le lendemain, et le 20 déjà ils s'étaient rendus maîtres de la Grèce cen­ trale, les Alliés ne pouvant résister à leur plus grande puissance aérienne et blin­ dée.

L'ultime offensive fut lancée le 21 avril, les Allemands convergeant sur les mal­ heureux Grecs à partir du nord, de l'est et du sud.

L'armée de Papagos finit par se rendre le 23 avril, après une hécatombe de 70000 morts et blessés.

En outre, quelque 2 70 000 Grecs furent faits pri­ sonniers.

Le lendemain, Wilson abandon- na ses positions dans les Thermopyles et se replia sur le Péloponnèse, d'où les bâti­ ments de la Royal Navy évacuaient les troupes en retraite.

Les Allemands réussirent presque à cou­ per la retraite du général anglais par une audacieuse attaque aéroportée sur le pont du canal de Corinthe.

Mais les forces bri­ tanniques et du Commonwealth s'étaient arrangées pour se regrouper dans le Pélo­ ponnèse, d"où elles finirent d'être évacuées le 27 avril, jour de l'entrée des Allemands dans Athènes.

Quelque 43 000 Anglais furent embarqués, laissant derrière eux 11 841 morts et tout l'équipement lourd.

Les pertes allemandes au cours de la campagne de Grèce ne s'élevèrent à guè­ re plus de 4500 hommes.

L'armée allemande avait démontré une fois de plus qu'un usage habile et auda­ cieux des blindés et une couverture aé­ rienne judicieuse pouvaient venir à bout de forces ennemies supérieures, avec un minimum de pertes.

Après quoi les Alle­ mands concentrèrent leur attention sur la Crète, île stratégique sur laquelle s'était repliée une grande partie des forces bri­ tanniques et du Commonwealth en Grèce.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles