«Les affaires de l'Amérique sont les affaires» de Calvin Coolidge
Publié le 02/04/2019
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«Les affaires de l'Amérique sont les affaires» Les États-Unis des années 20 sont caractérisés par un énorme essor industriel et une hausse du niveau de vie sans précédent, particulièrement visibles sous la présidence de Calvin Coolidge. Mais les «années folles» qui voient se former de nombreux éléments typiques de «l'American Way of Life», sont aussi une condamnation de tout ce qui n'est pas américain, réaction de «l'ancienne Amérique» face à la crise de la modernité.
La Première Guerre mondiale a fait passer les États-Unis de l'état de débiteur à celui du plus gros créancier du monde, remplaçant ainsi la Grande-Bretagne en tant que puissance économique dominante. Sous la présidence
«
en 1923 à la mort de Harding, Coolidge est confirmé l'année
suivante à son poste.
À la fin des années 20, les États-Unis
produisent quasiment la moitié de la production industrielle
mondiale; le revenu national est supérieur à celui des 20
États suivants réunis.
Le principal moteur de la prospérité
est le gain d'efficacité de l'industrie, caractérisée par les
maîtres mots de rationalisation, partage du travail, travail à
la chaîne et électrification.
L'industrie automobile devient le secteur dominant de
l'économie: en 1919, il y avait à peine 7 millions
d'automobiles, alors qu'il y en a 15 millions en 1923, et 26
millions en 1929.
De 1907 à 1927, Henry Ford vend 15 millions
d'exemplaires de son modèle T, une voiture polyvalente
techniquement au point mais sans prétention.
Mécanicien auto
devenu patron d'un groupe industriel, Ford devient alors le
symbole vivant de l'entrepreneur emprunt de préoccupations
sociales: dès 1914, il paye ses employés au moins 5 dollars la
semaine, et produit pourtant aux prix les plus bas: son modèle
T coûte 290 dollars, ce qui représente un peu plus du dixième
du revenu minimum annuel de l'époque.
La motorisation aura d'énormes conséquences: de nombreuses
industries sous-traitantes en tirent profit.
La mobilité plus
grande permet de résider loin des centres villes.
Mais c'est
aussi à cette époque que l'on assiste à l'apparition des
bidonvilles au coeur des cités.
Le secteur du bâtiment, auquel l'émigration donne un coup de
pouce supplémentaire, prospère lui aussi: la hausse de la
demande de logement privé grâce à des revenus plus élevés, la
course aux résidences secondaires en Floride et en Californie
et la construction de métropoles telles que New York et
Chicago avec leurs gratte-ciel rendue possible par les progrès
réalisés dans la sidérurgie, entraînent un essor régulier de
l'industrie du bâtiment.
C'est à qui possédera le gratte-ciel
le plus impressionnant.
New York en 1931, remporte le défi
avec la construction de l'Empire State Building haut de 371m.
Nouveaux modes de vie.
L'électrification rapide constitue un
autre aspect de la prospérité: mis à part les zones reculées
du pays, toutes les villes et les régions disposent de
l'éclairage électrique.
Les réfrigérateurs, les aspirateurs,
les machines à laver et autres appareils ménagers transforment
le quotidien.
Le téléphone et de la radio se popularisent.
Les
fruits et légumes frais arrivent rapidement sur les marchés,
tandis que les conserves font leur entrée dans les foyers.
Dans les villes américaines, la mode et l'art de vivre se
développent grâce aux innovations techniques et à la
prospérité matérielle; ils triompheront dans le monde entier
après 1945: le jazz se libère de son ghetto noir et enchante
également les Blancs.
Les premiers récepteurs radios sont
lancés sur le marché, et le cinéma devient un secteur
commercial à part entière.
Une plus grande mobilité, le développement du marché dans tout
le pays (les premières grandes chaînes de magasin où l'on peut
en principe acheter n'importe quel produit voient le jour),
des émissions nationales de radio et de publicité sont à
l'origine d'une plus forte homogénéisation de la société.
Les
particularités locales reculent face à «l'American Way of
2.
»
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