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LES 14 POINTS DE WILSON COMMENTAIRE

Publié le 24/08/2012

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wilson

Cette situation déplaît aux États-Unis, qui protestent à deux reprises. Les négociations entreprises par l'intermédiaire du colonel House échouent. Cela n'a aucun effet, et bien que le blocus ne touche pas beaucoup les produits américains, c'est le principe de liberté de navigation qu'ils souhaitent défendre avant tout. L'Allemagne riposte en déclarant zone de guerre les eaux entourant les îles britanniques. Tous les navires ennemis présents seront coulés par leurs sous-marins, les U-Boots, sans aucune sommation. Guillaume II (1859-1941) espérait alors étouffer économiquement la Grande-Bretagne, grâce à un combat naval de longue durée, prévu en six ans si la guerre perdurait. C'est ainsi que des navires américains furent coulés, car les sous-marins ne vérifiaient pas toujours la nationalité des bâtiments.  Ces événements incitent les États-Unis à intervenir et à réglementer la situation maritime internationale, qui influencera les échanges commerciaux.  Les États-Unis, nation capitaliste et très commerçante, ont été profondément marqués par les attaques de leurs navires. Le respect des relations commerciales ne doit pas être bafoué en temps de guerre. La « suppression […] de toutes les barrières économiques « devient un élément important, voire crucial, de leur programme de paix mondial. En effet, Wilson précise que seules les « nations consentant la paix et s'associant pour son maintient « peuvent contribuer à l'organisation de « conditions commerciales égales «.

wilson

« que ces États se développent seuls, c'est-à-dire sans être sous protection ou domination d'un autre pays, allié ou non.« La Roumanie, la Serbie et le Monténégro devront être évacués » stipule le point numéro 11.

Ces pays ont été eux-aussi touchés par la guerre, mais aussi par unconflit interne dans les Balkans.

Cette région d'Europe centrale est délimitée par l'Adriatique, la mer Égée, la mer Noire et au nord, le Danube et son affluent, laSave.

Les Balkans furent colonisés jusqu'au XIXème siècle par l'Empire ottoman.

Cependant, ce dernier perd de son pouvoir et certains de ses territoires en Afriquedu Nord.

Désigné alors comme « le vieil homme malade », la Serbie, la Bulgarie, le Monténégro, et la Grèce se coalisent contre lui en 1912.

Au bout de troissemaines de combat, les Ottomans s'avouent vaincus et abandonnent leur partie de territoire située en Europe, hormis la Thrace orientale où si situe leur capitale,Constantinople.

Le partage du territoire ainsi acquis par les diverses nationalités présentes fut abordé lors du traité de Londres le 30 mai 1913, qui accordal'indépendance à l'Albanie.

Cependant, les autres nationalités ne purent s'entendre sur des délimitations précises, ce qui causa une seconde guerre balkanique.

C'estdonc pour mettre un terme à ce conflit que Wilson souhaite évacuer et restaurer les « territoires occupés ».De plus, la Serbie doit disposer d'un libre accès à la mer.

Cette mesure peut être perçue comme une mesure économique car elle accorde la possibilité à la Serbie dedévelopper son commerce maritime, mais elle participe également à son développement et à son indépendance.

Une nation ne peut être totalement libre si elle estdépendante économiquement, par exemple.

Ce point conforte l'idée que le président des États-unis, dans sa volonté d'égalité entre les nations, applique l'égalitéparfaite dans tous les domaines.

Cet accès à la mer est conseillé afin de ne pas provoquer des tensions entre la Serbie et les pays qu'elle aurait besoin de traverser pourrejoindre le rivage.Les nombreux conflits qui eurent lieu durant la Première Guerre Mondiale dans les Balkans suscitèrent la perte de territoires ottomans, et des revendicationsnationales sur ces mêmes territoires.

Depuis le XIXème siècle, l'empire ottoman ne parvient pas à suivre les avancées économiques et technologiques des payseuropéens, ce qui l'affaiblit.

Son immense empire se désagrège peu à peu, convoité par les puissances occidentales.

Suite à la guerre de 1912, et du traité de Bucarestl'année suivante, les régions ottomanes ne sont plus que celles situées en Anatolie et à l'ouest de celle-ci.

Wilson veut cependant que les nations syriennes,palestiniennes, libyennes, irakiennes et arabes, situées « sous domination turque », c'est-à-dire dans l'empire ottoman, puissent se développer seules, politiquement.Le passage des Dardanelles, qui relie la mer Méditerranée et la mer de Marmara, dispose d'un trafic maritime très influent.

Ce détroit est crucial économiquement, cequi pousse Wilson à ordonner son ouverture « pour les navires et le commerce de toutes les nations sous la protection des garanties internationales ».Le dernier point sur les modalités d'après guerre évoque la création « d'un état polonais indépendant ».

En effet, la Pologne est depuis le XIXème siècle partagée parses pays voisins, à savoir la Prusse, l'Autriche et la Russie.

Elle n'existe plus et les Polonais sont répartis dans ces différents pays.

En cas de victoire des Alliés, lesÉtats-Unis ont la ferme intention de recréer cet État, qui dispose d'une importante nation, et qu'il suffit de réunir dans un territoire précis.

Tout comme pour la Serbie,la Pologne aura droit à « un libre accès à la mer ».

Cependant, Wilson stipule que l'« indépendance politique et économique aussi bien que [l'intégrité territorialepolonaise] devront être garanties par un accord international ».

Les empires centraux doivent participer à ses négociations puisqu'elles connaissent les zones derésidence des populations d'origines polonaises vivant dans leur pays.

Ils pourront ainsi aider à délimiter les frontières du nouveau pays.

La Pologne sera ainsi unpays reconnu internationalement. Wilson a des ambitions plus pérennes pour la communauté internationale.

Citons dans son préambule « que le monde devienne un lieu sûr où tous puissent vivre, unlieu possible spécialement pour toute nation éprise de la paix ».

Une nation libre se définit selon lui par une indépendance totale, tant politiquementqu'économiquement.

Afin de garantir ces principes, Wilson présente dans son discours des normes qui se veulent internationales et qui respectent ces derniers.La liberté économique s'exprime dans les points 2 et 3.

Les échanges commerciaux doivent y être encadrés.

Wilson ne propose que des idées et ne prend pas le tempsde les détailler ni d'élaborer des réglementations précises.

Ces mesures sont donc générales et nécessitent l'approbation des autres nations avant de rédiger un texte delois internationales sur le sujet.Il soutient la « liberté absolue de la navigation sur mer, en dehors des eaux territoriales, aussi bien en tant de paix qu'en temps de guerre ».

En effet, la législation surles eaux territoriales établissaient depuis la déclaration de Londres en 1907, des normes que les pays signataires s'engageaient à respecter, comme le laissez-passerdes navires ennemis présents dans un port au début du conflit.

Toutefois, certaine de sa supériorité maritime, la Grande-Bretagne ordonna la mise en place d'unblocus économique dès le 20 août 1914 autour de l'Allemagne.

Certaines denrées alimentaires, des matières premières comme le cuivre, mais principalement lesarmements, ne purent être acheminés vers les Empires centraux via la Manche et la Mer du Nord, car le blocus s'étendait jusqu'à la Norvège.

La liberté de navigationn'est donc plus de mise en ce temps de guerre.

En effet, la mer du Nord est déclarée « zone de guerre » par les Britanniques.Cette situation déplaît aux États-Unis, qui protestent à deux reprises.

Les négociations entreprises par l'intermédiaire du colonel House échouent.

Cela n'a aucun effet,et bien que le blocus ne touche pas beaucoup les produits américains, c'est le principe de liberté de navigation qu'ils souhaitent défendre avant tout.

L'Allemagneriposte en déclarant zone de guerre les eaux entourant les îles britanniques.

Tous les navires ennemis présents seront coulés par leurs sous-marins, les U-Boots, sansaucune sommation.

Guillaume II (1859-1941) espérait alors étouffer économiquement la Grande-Bretagne, grâce à un combat naval de longue durée, prévu en sixans si la guerre perdurait.

C'est ainsi que des navires américains furent coulés, car les sous-marins ne vérifiaient pas toujours la nationalité des bâtiments.Ces événements incitent les États-Unis à intervenir et à réglementer la situation maritime internationale, qui influencera les échanges commerciaux.Les États-Unis, nation capitaliste et très commerçante, ont été profondément marqués par les attaques de leurs navires.

Le respect des relations commerciales ne doitpas être bafoué en temps de guerre.

La « suppression […] de toutes les barrières économiques » devient un élément important, voire crucial, de leur programme depaix mondial.

En effet, Wilson précise que seules les « nations consentant la paix et s'associant pour son maintient » peuvent contribuer à l'organisation de« conditions commerciales égales ».

Le développement économique étant un des points majeurs de son discours, les normes internationales qu'il espère créer doiventassurer celui-ci, et détourner les pays détruits par la guerre des valeurs communistes.

La prospérité qu'apportera un commerce libre et juste incitera au capitalisme, etsera profitable aux États-Unis.

Wilson espère également que l'amélioration des échanges entre les nations autrefois belligérantes apaisera les conflits et sera propiceau dialogue en cas de mésentente.Dans son quatrième point, le président des États-Unis émet le souhait de réduire les armements « au minimum compatible avec la sécurité intérieure » des pays.

Laguerre dans laquelle l'Europe s'affronte est dévastatrice.

En effet, cette guerre a marquée un tournant dans les techniques militaires.

L'invention et la mise enapplication de nouvelles technologies telles que les armes chimiques (gaz moutarde), les tanks, les sous-marins et le développement de l'aviation, ont généré desdégâts considérables, autant humains que matériels.

En Europe, il y eut neuf millions de tués et dix-sept millions de blessés.

Les invalides de guerre sont nombreux,et l'expression « gueules cassées » désigne les plus mutilés.

L'armement des pays doit donc être réduit à son minimum, afin de pouvoir assurer la défense du pays,sans pour autant présenter une menace ou disposer d'arguments militaires dissuasifs trop important.La question de la colonisation est abordée dans le cinquième point.

Durant tout le XIXème siècle, les pays européens ont dominé le monde et l'on colonisé.

Lesgrandes puissances européennes que sont devenues la Grande-Bretagne et la France sont soutenues par leurs colonies.

Ces dernières permettent de disposer deproduits moins chers, et deviennent des débouchés économiques et de très bons partenaires commerciaux.

Par exemple, l'Afrique se partage essentiellement entre lesFrançais et les Britanniques, bien que les Allemands détiennent le Cameroun, l'Afrique orientale allemande et le Sud-Ouest africain.

Ce partage du monde s'est tenulors de la Conférence de Berlin en 1885.

Les frontières ont été tracées arbitrairement, sans se soucier des populations et de la diversité des nationalités présentes surces territoires.

Depuis, certaines régions sont convoitées par plusieurs autres pays européens, ce qui engendra la dissolution de l'Empire Ottoman.

En effet, la Franceet la Grande-Bretagne réussirent à gagner des terres en Afrique du Nord.

Ils avaient pour cela promis leur aide aux Arabes si ils se soulevaient contre l'Empireottoman.

Mais lorsque ces derniers se libérèrent du joug oriental, les Européens s'empressèrent de se partager le territoire laissé sans défense armée.La situation mondiale en 1914 révolte les États-Unis, qui se positionnent comme porteurs d'une mission civilisatrice, mais pas au détriment de l'indépendance despeuples.

Le président croit beaucoup à une mission pacificatrice de son pays.

La déclaration de Monroe de 1823 leur confère une mission qui ne peut êtreexpansionniste.

De plus, ils ont eux-mêmes repoussé la domination britannique, et savent l'importance d'être reconnu comme une nation à part entière.

Toutefois, ilsne conçoivent pas devoir redéfinir seuls les frontières des colonies dans le but de créer des états-nations.

En effet, « les intérêts des populations en jeu pèseront d'unmême poids que les revendications équitables du gouvernement dont le titre sera à définir ».

Il est nécessaire de donner des réponses aux revendications coloniales,suite à un « arrangement librement débattu ».

Wilson n'acceptera les revendications des hommes d'affaires que si elles sont « justes ».

Lors de ces délibérations, il. »

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