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L'ère Meiji

Publié le 02/01/2013

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Introduction     Seul pays non européen à avoir connu la révolution industrielle au XXIe siècle, Le japon est aussi le seul État européen à ne pas avoir subi de domination coloniale. Comme le souligne Paul Bairoch grands historiens économistes de l'après-guerre, doit sans doute cette particularité à son éloignement géographique, à son climat tempéré, qui excluait toute production de type tropical susceptible d’intéresser les Occidentaux, ainsi qu'à son relatif retard technique par rapport à la Chine, qui limitait son offre d'article manufacturé de luxe. A quoi cela s'ajoute une politique d'isolement pratiqué pendant deux siècle (1639 à 1859) qui interrompit pratiquement tout contact avec Europe.   Ainsi le japon n'a pas subi le traumatisme d'une souveraineté aliéné, d'une industrie saccagé par le déferlement de prod. occidentaux ou encore un régime démographique bouleversé par les européens.   Ainsi en 1853, les expéditions du commodore Perry fait peser une menace sur la souveraineté. Le japon ne devra sont salut à un mouvement nationaliste révolutionnaire, qui instaura une période de reformes majeures : l'ère meiji.   La réaction nationaliste permet-elle la naissance d’un modèle particulier ?     L’ère Meiji : un sursaut national d’un pays dominé face à une menace extérieure   A. Un pays attardé, fermé, féodal   une société pyramidale, régime militaire : Empereur à Kyoto (symbolique, cadre du shintoïsme), japon dirigé par le Shogun à Edo, Daïmios dans les régions, et la caste militaire des Samouraïs (6% de la population), très éduquée, et leur code moral le Bushido: loyauté quasi fanatique, sens de l'obligation, du perfectionnement envers la hiérarchie (qu'on retrouvera dans les entreprises). Le reste : population majorité paysan (XVI-XVII) Politique isolationniste Sakoku (« litt. fermeture du pays «) instauré sous le shogunat Tokugawa, dit periode Edo : Isolement complet, pays clôt la quasi-totale fermeture du pays à partir de 1639, seul un comptoire hollandais était toléré  : originalité japonaise. ► expulsion des étrangers (ecclésiastiques, …). ► limitation des ports ouverts aux étrangers (destruction des navires de hautes mer). ► l'interdiction d'entrer ou sortir du territoire pour tout japonais sous peine de mort.   B. Un Japon traditionnel qui n'est pas totalement archaïque   un territoire étroit pauvre en ressources, et des contraintes naturelles qui obligent une régula...

« L'ère Meiji : un sursaut national d'un pays dominé face à une menace extérieure   A.

Un pays attardé, fermé, féodal   une société pyramidale, régime militaire : Empereur à Kyoto (symbolique, cadre du shintoïsme), japon dirigé par le Shogun à Edo, Daïmios dans les régions, et la caste militaire des Samouraïs (6% de la population), très éduquée, et leur code moral le Bushido: loyauté quasi fanatique, sens de l'obligation, du perfectionnement envers la hiérarchie (qu'on retrouvera dans les entreprises).

Le reste : population majorité paysan (XVI-XVII) Politique isolationniste Sakoku (« litt.

fermeture du pays ») instauré sous le shogunat Tokugawa, dit periode Edo : Isolement complet, pays clôt la quasi-totale fermeture du pays à partir de 1639, seul un comptoire hollandais était toléré  : originalité japonaise. ► expulsion des étrangers (ecclésiastiques, ...). ► limitation des ports ouverts aux étrangers (destruction des navires de hautes mer). ► l'interdiction d'entrer ou sortir du territoire pour tout japonais sous peine de mort.   B.

Un Japon traditionnel qui n'est pas totalement archaïque  . »

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