L'empire colonial espagnol.

« plusieurs années et on assiste à une guerre où les conquistadores s'exterminent mutuellement ; (En 1538, Almagro est exécuté, en 1541, Pizarro est assassiné.

De même dans les provinces indiennes se multiplient des dissensions internes.) TRANSITION: Un véritable empire colonial espagnol s'érige durant la première partie du XVIe siècle, et s'avère rapidement difficile à maitriser totalement.

Celadérive peut être du fait qu'il naisse, à travers l'ambition espagnole de régner intégralement sur ce Nouveau Monde, une nouvelle sorte de colonialisme. II) L'empire colonial espagnol: Un nouveau colonialisme1 Mise en place du phénomène de colonisation2 Motifs économiques.3 Destructions massives. 1)La colonisation se définie comme l'extension de la souveraineté d'un État étranger sur des territoires situés en dehors de ses frontières nationales.

Cependant,l'extension de cette souveraineté implique généralement une domination politique et l'exploitation économique des territoires annexés.

Le modèle de la colonisationn'est pas circonscrit à la seule époque moderne.

Les Grecs, dès la fin de l'époque archaïque, établissent des colonies en Sicile, alors nommée Grande Grèce.

Il estimportant, pour comprendre la singularité de l'empire colonial espagnol, de voir en quoi il transmet certaines valeurs d'un modèle initialisé par les Grecs, tout enredéfinissant un nouveau type de colonialisme.→ Les théories géographiques de la fin du XV siècle divisent le monde en trois parties, avec Jérusalem au centre, c'est la carte scolastique en T.

En 1478, laGéographie de Claude Ptolémée, réapparaît à Rome, et rappelle la rotondité de la Terre, rendant la circumnavigation concevable.

C'est la vision de l'espace terrestrequi va en partie motiver certains navigateur tel que Christophe Colomb à prendre la route sur l'océan atlantique.

La position géographique de l'Espagne, qui l'orientevers la mer la pousse d'une certaine manière, à partir à la conquête de nouveaux territoires.→ Si les conquistadors se sont embarqués sur les caravelles, c'est parce que, d'après beaucoup d'historiens comme Joseph Pérez, la péninsule ibérique, après laReconquête et la prise de Grenade, ne leur offrait plus de perspectives d'expansionnisme (et donc d'avenir.) De même, la volonté grecque d'agrandir encore plus sonterritoire est une des motivations première de la colonisation du Moyen Orient. 2) Cependant, le modèle du soldat grec, qui cherche à travers la colonisation un moyen de servir loyalement sa patrie, est remplacé par le conquistador, qui détientdes aspirations beaucoup plus personnelles.

De ce fait, l'action des conquérants n'obéit d'ailleurs pas à un dessein de l'État.

Elle est le résultat de multiples initiativesparticulières aux formes très variées.

Une bande d'aventuriers peut décider de mettre en commun de maigres ressources, en s'endettant pour l'achat d'un navire, dansl'espoir d'aller razzier de l'or et des esclaves.

Les origines sociales de ces conquistadors sont très modestes, beaucoup ne possèdent avant leur départ rigoureusementrien.

Il ne sont ni des paysans, ni des marginaux, mais ils n'appartiennent pas non plus à la classe bourgeoise espagnole.→ Ces conquérants espagnols recherchent alors sans doute la richesse mais autant que par la fièvre de l'or, ils sont poussés par l'ambition d'accéder à une viearistocratique: Olivier Compagnon part de l'idée que « vivre noblement en « seigneurs » de vassaux indiens, après avoir gagné de l'honneur à la pointe de l'épée etobtenu du roi des armoiries rappelant leurs services » semble avoir été une de leurs constantes aspirations, ainsi que la conscience de participer à une entrepriseextraordinaire, qui égale et surpasse les exploits des héros de l'Antiquité ou des chevaliers de la Reconquête.

Contrairement aux soldats grec, les conquérantsespagnols recherchent, au delà d'un enrichissement et d'une expansion de leur patrie, un moyen de se faire un nom, et de s'élever ainsi dans la société 3) Dans la Grèce antique, le lien qui s'établit entre la métropole et les colonies est de nature essentiellement religieuse.

Le caractère religieux, bien qu'il soit présentdans la colonisation espagnole de l'époque moderne, n'est plus qu'un moyen de faire passer des valeurs.

Non que les conquistadores n'aient été animés d'une foisincère, comme le manifestent certains événement tel que le baptême d'Atahualpa avant son assassinat judiciaire; ou celui des Indiennes que les conquérants violaientensuite.

Des colons tels que Cortés et Pizarro ont en effet brisé des idoles, planté des croix, demandé l'envoi de missionnaires.→ Cependant, des nombreux historiens spécialistes de l'époque moderne, sont d'accord pour dire que l'évangélisation n'a jamais été le principal motif desexpéditions, même si ces dernières ont naturellement permis d'ouvrir la voie à l'œuvre des religieux.

Au delà d'un idéal religieux, c'est la puissance d'attraction decertains mythes, popularisés par les romans de chevalerie, qui ont ouvert les esprits du peuple espagnol à l'aventure et ont permis la création d'un Empire colonialprécoce.

Ainsi, les aventuriers désirent secrètement le Paradis terrestre, la fontaine de Jouvence où l'Eldorado.

Ces nombreux mythes ont été des mobiles de la miseen marche des expéditiosn, comme celle de Coronado qui part à la recherche de Cibola pour le vice-roi Antonio de Mendoza. →La motivation religieuse des grecs ou des croisés d'évangéliser les peuples conquit se déplace chez les espagnols en motivations économiques d'exploitation descolonies et d'enrichissement de la métropole, influencées par certains mythe promettant l'Eldorado.

On établit rapidement des comptoirs sur les littoraux des espacescolonisés, et on met en place un marché extra-continental.

Lorsqu'on met en comparaison la colonisation espagnol et la colonisation portugaise, les deux empiresparaissent fondés sur le principe du monopole commercial mais les colonies espagnoles des amériques ne relève pas d'une simple organisation de comptoirs.

Unepopulation européenne y émigre; ainsi qu'une administration.

On efface la civilisation indigènes pour laisser place à la civilisation espagnole.

Cependant, enfractionnant le tissu de peuplement, la Conquista accroit le coût unitaire des infrastructures du développement et diminue le rendement des investissements.

Alors quela domination Grecque était symbolisée par le versement obligatoire d'un tribu et par l'exploitation plus respectueuse des territoires conquis, les premierscolonisateurs espagnols anéantissent littéralement les richesses des peuples annexés, et s'installe sur leurs terres.

C'est encore ici que se démarque le plus lecolonialisme de l'Empire espagnol: Alors que les colonies grecques sont en quelques sortes des miroirs de la métropole conduites peu à peu à s'autonomiser, l'EmpireEspagnol, lui, détruit plus de 98% des populations précolombiennes, en anéantissant d'immenses empires, vieux de plusieurs siècles et en pillant leurs richesses,pratiques qui ne pouvaient être fertiles qu'à court terme. III)Conséquence sur les colonies et sur l'empire1 Les peuples précolombiens anéantis2 Un empire remis en question Bible/Destruction/Conquistadors rejetés.3 Etude de cas: Une conséquence à long terme: l'hidalguisme. 1)Les conséquences des grandes découvertes sont tout aussi complexes et considérables que les facteurs qui les ont déclenchées.

Le contact à grande échelle desespagnols et des indigènes transforment très fortement les deux populations.

Tout d'abord, sur les terres de l'empire colonial qui se crée, on assiste à une véritabledisparition accéléré de certains peuples dont les plus connus sont les Incas, les Mayas et les Aztèques.

(Le massacre des indiens du Mexique à Cholula dirigé parCortès n'est que l'exemple le plus frappant de véritables razzias de peuple entier.) Une tribu comme celle des Quimbayas (Colombie actuelle) a totalement disparu enmoins d'un siècle.

Au delà du point de vue des affronts directs, le simple contact des colons aux indigènes va avoir des conséquences catastrophiques.

En transportantavec eux des germes étrangers aux populations indigènes, des épidémies de typhus, de variole, de grippe, de rougeole apparaissent dès 1525.

La populationamérindienne s'effondre, passant d'environ 80 millions d'habitants au début du XVIesiècle à environ 12 millions, cent ans plus tard.

Cette perte de population, ainsique le chaos culturel qui s'en suit au sein des peuples indigènes, qui perdent confiance en leurs dieux, vont naturellement faciliter à la fois la colonisation des terres etla soumission des civilisations restantes.

L'empire colonial espagnol, en détruisant certaines ethnies dont nous comprenons aujourd'hui la grandeur, a procédé tout demême, en mélangeant culture espagnole et indigène, à la création d'un peuple créole..2)Impacts en Espagne.Dans les terres métropolitaine de l'Empire colonial, la découverte de ses populations amérindiennes à rapidement posé de graves problèmes: Si le Monde est composéde trois «races» issues des trois fils de Noé, comment considérer alors l'existence des Indiens en tant qu' humains? De même, la découverte de nouveaux animaux quin'auraient pas été a priori sauvées du déluge remet en cause certains récits bibliques.

Ces question font alors l'objet de nombreuses controverses, dont celle deValladolid en 1550 est la plus célèbre.(Vitus Behring ne découvrira le détroit qui porte son nom qu'en 1728.

La découverte des glaciations du quaternaire et du. »