L'Égypte au sein du monde arabe
Publié le 09/01/2015
Extrait du document
«
chée de l'Irak, de la Jordanie
et de l'OLP, commence à re
nouer le dialogue avec les
autres pays arabes .
En 1983,
Yasser Arafat se rend au Caire,
juste après son expulsion du
Liban.
En 1984, une rencontre
des chefs
d'État arabes au
Maroc décide
du retour de
l'Égypte au sein de la Ligue.
En 1988, après que le Conseil
national palestinien
a accepté
de reconnaître Israël, Hosni
Moubarak
réclame une confé
rence
pour la paix réunissant
Israël, l'OLP et les États-Unis.
Le refus israélien de discuter
avec
les Palestiniens met le
président égyptien dans l'e m
barras, mais, malgré la pres
sion arabe,
il refuse de revenir
en arrière dans
le processus
de paix .
La crise du Golfe
L
e 21 mai 1989, l'Égypte ré
intègre officiellement la
Ligue arabe.
Au sommet de
Casablanca, Moubarak déclare
que « la population arabe
d'Égypte est très heureuse
de
l'unification des rangs après
la séparation ».
En avril, un
Conseil arabe de coopération
Égypte-1 rak-Jordan ie-Yémen
du Nord a été mis en place.
En 1990, le siège de la Ligue
se réinstalle au Caire.
Même
la Syrie renoue des relations
diplomatiques
avec l'Égypte
et, en mai 1990, Moubarak se
rend à Damas.
C'est dans
ce contexte que, le
2 août 1990, éclate la guerre
président Moubarak
compagnie de Yasser
rafat lors de la visite
que ce dernier fit au
ire
en décembre 1983.
du Gol fe.
Après des discus
sions orageuses, la Ligue arabe,
réunie au
Caire les 9 et 10
août, se scinde en deux : l'ɭ
gypte prend la tête de la coa-
1 ition anti-irakienne et envoie
35 000 soldats dans le Golfe.
Malgré des conséquences dé
sastreuses
pour son écono
mie,
elle sort plutôt gagnan
te de la crise : elle a réaffirmé
sa prééminence dans le mon
de arabe et obtenu un im
portant soutien des États
Unis et de leurs alliés.
La scène actuelle
L
es premières négociations
bilatérales entre Israël et
ses voisins arabes à la suite
de la conférence de Madrid
(1991), la signature des ac
cords
d'Oslo et la mise en
place d'un axe diplomatique
entre les États-Unis , Israël et
la Jordanie font craindre une
marginalisation progressive
de l'Égypte dans le processus
de paix, et ses relations avec
les États-Unis s'en ressentent.
En juin 1996, à l'occasion de
l'élection du Prem ier ministre
Benyamin Netanyahou,
Mou
barak organise au Caire le
premier sommet arabe de
puis
la guerre du Go l fe, mais
sa marge de manœuvre est li
mitée par sa dépendance
économi que vis-à-vis de l'ai
de internationale.
Aujour
d'hui, même s'il n'a pas parti
cipé aux dernières rencontres
de Camp David, le dirigeant
égyptien reste un interlocu
teur privilégié sur la scène di
plomatique : à la fin du mois
d'août 2000, le président
Clinton puis Yasser Arafat se
sont succédé au Caire.
« Avec
les Américains , nous tra
vaillons dur et main dans la
main », déclarait Moubarak le
1" septembre 2000 dans un
grand
quotidien français..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- L'Égypte au sein du monde arabe
- PROCHE- ORIENT ET MONDE ARABE DE 1944 A 1977: Égypte - Syrie - Irak - Libye
- « Description de l'Égypte» dans La musique arabe
- Institut du monde arabe [IMA] - architecture.
- Suez. en arabe As-Suways. ville d'Égypte, chef-lieu de gouvernorat, sur