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L'Edit de Nantes et ses conséquences sous Henri IV et sous Louis XIII

Publié le 16/05/2012

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louis xiii

On sait dans quel état se trouvait la France, rumee par plus de trente ans de guerre civile, au moment où Henri IV, faisant triompher les principes de Michel de l'Hospital (1598) proclama la liberté de conscience par la publication d'un édit qui eut le caractère d'une loi perpétuelle, contrairement aux édits qui l'avaient précédé et qui tous supposaient la réunion prochaine d'un concile...

louis xiii

« DE COMPOSITIONS FRANÇAISES 263 de sûreté pour les protestants et droit de se réunir dans des assemblées générales.

Ce célèbre Edit, souhaité par ceux qu'animait l'esprit de la Sati're Méni'ppée, était la première mesure générale prise par celui que A.

Thierry 1 appelle « un de ces , grands réparateurs venus après de grands désordres )) pour relever les ruines amoncelées et faire germer les )) semences de bien éparses parmi les décombres.

l> Cependant cette loi, qui interdisait le culte des protes­ '-.ants à Paris et à cinq lieues aux environs, qui les obli­ geait à observer les fêtes catholiques et à payer les dimes ecclésiastiques, rencontra, à cause de ses autres dispositions plus libérales, une opposition très vive de la part de la Sorbonne, de l'Université de Paris, et des Parlements : Henri IV dut parler en maître pour la faire respecter.

Quelles furent les conséquences de l'Edit de Nantes? On a tout dit lorsqu'on a rappelé qu'il termina les guerres de religion, qu'il guérit les plaies qu'elles avaient faites à la France et permit à Henri IV et à Sully d'achever leur œuvre de réparation.

Pour s'en rendre compte, il faut étudier toute la fin de ce beau règn~ pendant lequel la France reprit son rang parmi les nations européennes.

Mais si la liberté de conscience et l'égalité devant la loi ne pouvaient avoir que de bons résultats, les dispositions concernant les places d sûreté, dispositions si bien en harmonie avec les mœurs de l'époque et les édits précédents, ne devaient pas avoir des conséquences aussi heureuses.

Si, en effet, à ces dispositions, nous joignons l'esprit démocratique de la religion de Cal vin, les restes encore fort vi va~ ces de l'esprit féodal persistant chez les gentils~ 1.

Histoire du 1'ie1·s Etat.. »

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