L'économie socialiste chinoise ?L'économie socialiste chinoise

« entamés par l'homme (taïga, montagnes...). • De puissantes réserves énergétiques et minières.

L'URSS détient le quart des réserves prouvées de charbon de la planète, 40% de celles de gaz naturel, 10% du pétrole ; la capacité hydro-électrique de ses fleuves,notamment les sibériens, est énorme.

Elle surpasse tous les autres pays du monde par l'abondance et la variété deses minerais métalliques ferreux et non ferreux (nickel, cuivre...), de sorte qu'elle est pratiquement entièrementindépendante pour ses approvisionnements industriels. 2.

De difficiles conditions pour la vie humaine • De longs et rudes hivers.

Les hivers de 9 ou 10 mois imposent aux hommes, y compris dans les villes, de sévères contraintes : — Un mode de vie pénible à supporter, particulièrement en Sibérie à cause du rythme des nuits et des jours, et desconditions de travail éprouvantes.

Pour attirer et retenir la main-d'œuvre volontaire (les komsomols) toutes sortesd'avantages sont consentis (primes, logements, hauts salaires...).

Leur effet reste limité, les retours sont fréquentsà la fin des contrats signés. — La nécessité de mettre au point des techniques, des matériels et des matériaux coûteux, exigeant une grosseconsommation d'énergie, des outils résistant aux grands froids. • Un isolement marqué.

Les grands foyers humains de la Russie d'Europe doivent être reliés aux nouvelles implantations établies au prix de liaisons longues, difficiles, coûteuses à exploiter et à entretenir en raison des effetsdu gel et du dégel : chemins de fer, routes, oléoducs, gazoducs.

C'est toujours une entreprise de longue haleine :l'organisation de la région du Kouzbass en Sibérie a pris 40 ans.

De nos jours, grâce à la stratégie des « relais », ellesert de base à l'implantation de nouveaux centres le long du Transsibérien et de la ligne en cours de construction duBaïkal-Amour (BAM). III.

Pour vaincre la nature : les voies de communication Les communications sont, en définitive, le seul moyen de faire face aux défis de la nature.

Toutefois, selon le moyenutilisé, elles doivent elles-mêmes surmonter de redoutables obstacles naturels. 1.

Une navigation handicapée par les glaces — De la Baltique à la côte Pacifique, les mers bordières de l'URSS sont prises par les glaces en hiver. — Les fleuves, à l'exception de ceux des régions méridionales, sont tous gelés pendant une durée plus ou moinslongue. — Néanmoins, de nos jours, l'utilisation de navires brise-glace, parfois à propulsion nucléaire, permet la navigation lelong de la côte arctique de Mourmansk à Vladivostok, et la Volga est désormais navigable en hiver. 2.

Des communications terrestres difficiles • Routes, canalisations (oléoducs, gazoducs), voies ferrées sont gênées : — par le froid et les très forts écarts de température qui créent des tensions dans les matériaux et gèlent lesmarchandises transportées ; — par le dégel estival du sol qui rend nécessaire la consolidation, à grands frais, du ballast, des revêtementsroutiers, la fabrication de canalisations appropriées aux grands froids. 3.

Un moyen de choix pour vaincre les distances: l'avion Les liaisons aériennes sont les moins handicapées par les contraintes physiques, car elles ne nécessitent pasd'installations coûteuses au sol et les avions long-courriers et gros porteurs sont avantagés par l'immensité desdistances.

Toutefois l'avion, très utilisé en URSS, ne peut suppléer les autres moyens de transport pourl'acheminement des marchandises lourdes. Conclusion De tous les problèmes posés par le milieu naturel à l'économie soviétique, le plus sérieux est celui de l'installationdéfinitive des hommes dans les régions éloignées et isolées de Sibérie.

Or, les hommes sont surtout massés enRussie d'Europe alors que les richesses minières et énergétiques sont localisées à l'est de l'Oural.

Seul l'établissementde voies de communication plus développées permettra la mise en valeur de la Sibérie qui conditionne une nouvelleétape de l'expansion économique de l'URSS.. »