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Leçon 2  Sociétés et cultures rurales

Publié le 26/11/2014

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Leçon 2  : Sociétés et cultures rurales (XIe-XIIIe siècle) Introduction Les sociétés rurales constituent la base de la société médiévale puisque que l'immense majorités de la population vit a la campagne. La terre est la principale source de richesses et de pouvoir et l'organisation de la société repose sur la distinction entre les seigneurs qui possèdent la terre et les paysans qui la travaille. Entre le XIe et le XIIIe siècle, les relations entre les seigneurs et les paysans s'organisent dans le cadre de la seigneurie. Une hiérarchie sociale existe aussi au sein de la noblesse avec l'apparition du système féodal qui est aussi marqué par le développement d'une culture courtoise et par l'idéal de valeur de la chevalerie. Problématiques : Comment sociétés et cultures rurales s'organisent-elles autour de la propriété et du travail de la terre ? Comment se caractérise la société féodale ? I- Le cadre de vie des communautés paysannes. A- La seigneurie. La seigneurie est un territoire sur lequel le seigneur exerce sont pouvoir politique et économique sur les paysans. Les seigneurs peuvent être des nobles (comte ou duc) ou des ecclésiastiques (des abbaye ou des évêques) et ils sont propriétaires de vaste domaines dont ils tirent la richesse. La seigneurie est divisée en trois parties : Les communaux -> Ce sont des terres qui appartiennent à la communauté paysanne pour un usage collectif. La réserve -> Les terres cultivés directement pour le seigneur. Les tenures -> Ce sont des terres attribuées à des paysans que l'on appellent des tenanciers qui paie des redevance pour cultiver les terres. Questions p.115 1- Qu'apportent les redevances au seigneur ? 2- Quels avantages les paysans peuvent-ils tirer de l'encadrement seigneurial ? Le système seigneurial est marqué...

« Questions p.115 1- Qu'apportent les redevances au seigneur ? 2- Quels avantages les paysans peuvent-ils tirer de l'encadrement seigneurial ? Le système seigneurial est marqué par la domination du seigneur sur les paysans puisqu'il exige des droits fonciers comme le « Cens » ou la « Taille ».

En échange de la culture de ses terres.

Il s'agit de redevances en argent ou en nature (une part de la récolte) mais aussi des corvées c'est a dire des jours de travail sur la réserve le seigneur dispose aussi du droit de « ban » c'est à dire de commandement comme le droit de justice par exemple ou le fait d'obliger les paysans à utiliser les équipement seigneuriaux comme le moulin en échange de banalités.

Les paysans reçoivent en retour des tenures à exploitées, la protection du seigneur et peuvent utiliser son four et son moulin.

Les paysans sont tous soumis au seigneur mais il existe une hiérarchie sociale entre eux jusqu'au XIIIème siècle la majorité d'entre eux sont des serfs c'est à dire des paysans non-libres qui appartiennent au seigneur.

Ils payent des taxes de servitude comme le « chevage » ou la « mainmorte » et sont rattaché à la terre du seigneur.

Ce statut inférieur aux autre paysans peut provoquer des révoltes mais ils sont progressivement affranchit au XIIIème siècle et les paysnas libres deviennent majoritaires.

B- Le village, cœur de la vie des sociétés rurales. Le village qui est une forme de regroupement de l'habitat devient au XIème siècle le principale mode d'habitat dans les campagnes européennes.

Avec l'augmentation de la population les hommes pratiquent le défrichement et forme des villages.

Ces villages sont organisés autour du château seigneurial mais aussi autour de l'église.

Les seigneurs favorisent la multiplication des villages car ils sont intégrée a leur seigneurie et permettent au seigneur de mieux contrôlé les paysans.

Le seigneur s'assure plus facilement du versement des taxes et du travail des paysans sur ses terres.

Les seigneurs octroient même des chartes de franchises (c'est à dire des taxes allégée ou réglementée) à des villages pour assurer leur développement et y attiré des populations.

Le village devient ainsi le cadre de vie des sociétés rurales au seins de la seigneurie.

La vie au village renforce les solidarités entre habitants qui doivent s'entendre pour le travail collectif de la terre du seigneur mais aussi des communaux.

L'exploitation collective de la terre est plus efficace et bénéficie au seigneur qui reçoit plus de taxes avec l'augmentation des rendement.

De plus le travail collectif contribue a lié les paysans entre eux.

La société villageoise développe une forme de vie collective.

Des lieux comme l'église ou la place du village sont des lieux de rencontre, de commerce avec le marché et de réjouissance avec les fêtes religieuses ou les banquet.

Cette nouvelle sociabilité dans le cadre du village permet le développement d'une culture commune elle a aussi pour conséquence la formation d'assemblées villageoise qui peuvent négocier au seigneur une charte de franchise pour fixer ou réduire le poids des corvées ou des redevances.

La vie au village permet ainsi aux paysans de développer les solidarités collective.

C- Le travail de la terre. Vignette 1 → Aménagement d'un canal pour l’irrigation. Vignette 2 → Épandage du fumier Vignette 3 → C'est la taille de la vigne, viticulture Vignette 4 → C'est un berger qui tond ses moutons, élevage Vignette 5 → C'est un noble qui chasse à l'aide d'un faucon Vignette 6 → C'est la fenaison (préparation de la terre). »

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