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L'école française d'égyptologie

Publié le 22/12/2014

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Nicolas Grimai, professeur au Collège de France, dispense des cours sur les Égyptiens et la géographie, et s'investit dans des projets de création de bases de données informatiques. Pascal Vernus, spécialiste de la langue égyptienne, est directeur d'étude à la section IV (philologie) de l'École pratique des Hautes Études. Christiane Zivie-Coche, spécialiste de la _ religion égyptienne et très active dans les fouilles du site de Tanis, est directrice d'étude à la section V (sciences religieuses). L'actuel directeur de l'IFAO, Bernard Mathieu, maître de conférence à l'université Paul Valéry-Montpellier 111, s'intéresse à la littérature égyptienne et a travaillé notamment sur la poésie amoureuse et les Textes des Pyramides. Au Louvre,

« lNS Christiane Ziegler est la conservatrice en chef des Antiquités égyptiennes.

Les professeurs responsables des chaires d'égyptologie des universités sont : à Paris IV-la Sorbonne Dominique Valbelle qui a, entre autres, fait des recherches sur Deir el­ Médineh et sur les rapports de l'Égypte avec /'étranger; à Lyon, Laure Pantalacci, qui étudie l'Ancien Empire ; à Strasbourg, Claude Traunecker, spécialiste de l'é poque ptol émaïque ; à Montpellier, Jean - Claude Grenier, ancien conservateur des Antiquités égyptiennes au musée du Vatican, spécialiste de l'Égypte tardive et particulièrement de l' Égypte romaine.

La chaire de Lille est vacante, dans l ' attente de la nomination du nouveau professeur.

Institut français d'archéologie orientale (IFAO).

La décision fut officialisée le 28 décembre 1880 par un décret «inspiré par Gaston Maspero » et « si­ gné par Jules Ferry ».

L'égyptologie fran çaise aujourd 'hui L es débuts de l'égyptolog ie sont indéniab lement liés à la France, fait remis en évi­ dence en 1998 lors du bicen­ tenaire de l'expédition d'É ­ gypte.

Depuis le XIX • siècle, d'autres pays ont joué un rôle important sur la scène scienti­ fique : les concurrents de tou­ jours - les Anglo -saxons, les Allemands et les Italiens - mais aussi de nouvelles éco­ les.

Dans cette diversité, l'ap ­ port scientifique de la France reste néanmoins conséquent.

Elle dispose en effet de struc­ tures qui encouragent forte­ ment la recherche: l'IFAO, qui poursuit un vaste programme de fouilles et de publications scientifiques; le CNRS, qui res­ te une exception française ; cinq chaires d'égyptologie ré­ parties dans les universités de Par is, Lille, Strasbourg , Lyon et Montpe llier.

S'y ajoutent les enseignements dispensés à l'École pratique des Hautes Études en sections religieuse ou philologique, à l'École du Louvre, l'Institut catholique ou encore dans certaines ins­ titutions privées.

L'enseigne ­ ment de l'égyptologie en France connaît donc une vi­ gueur qui se traduit par un nombre croissant de docto ­ rants, augmentation qui pro­ fite à la recherche, mais pose le problème des débouchés dans une filière où les places sont particulièrement rares.. »

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