Devoir de Philosophie

Le travail du bois : un métier qualifié

Publié le 11/01/2015

Extrait du document

travail
Du tabouret au char, tout est en bois A l'instar des autres art-sans, menuisiers, ébénis¬tes, charpentiers sont assi¬milés à des fonctionnaires et travaillent par équipes dans des ateliers royaux ou sacer¬dotaux sous la conduite de scribes et d'inspecteurs du domaine. Les surveillants n'hésitent pas à recourir au bâton si un apprenti mu¬sarde un peu trop. Chaque atelier a une tâche bien pré¬cise. Dans les grandes villes, certains artisans se mettent à leur compte et travaillent à la demande, produisant surtout des objets usuels tabourets, tables, chaises, coffres, lits. Dans les ateliers royaux et religieux, les spécialités sont nombreuses, et la gamme s'élargit encore au Nouvel Empire avec l'apparition des chars et d'un nouveau mé¬tier, celui de carrossier. Les uns façonnent des instru¬ ments de musique, d'autres des portes, des colonnettes, des loquets, des édicules de temples, des meubles raffi¬nés pour les grands digni¬taires du royaume, des arcs, des carquois, des flèches et des javelots pour l'armée. Ces véritables artistes ont légué à la postérité des oeuvres d'art d'une grande finesse où le bois est tra¬vaillé, poli, courbé après chauffage, sculpté, ajouré. Mais, le Nil étant la princi¬pale voie de communica-tion, la construction des ba-teaux semble être l'indus¬trie qui accapare le plus les artisans du bois. La com-mande d'un navire nécessite en effet beaucoup de main-d'oeuvre qualifiée et donne l'assurance d'un chantier long et valorisant.
travail

« meubles de luxe, les arti­ sans n'hésitent pas à recou­ vrir le bois local d'un placa­ ge en bois exot ique ou à lui donner l' apparence du bois exotique en le peignant .

Du tabouret au char, tout est en bois A l'instar des autres arti­ sans, menuisiers, ébénis­ tes, charpentiers sont assi ­ milés à des fonctionnaires et travaillent par équipes dans des ateliers royau x ou sacer­ dotau x sous la conduite de scribes et d'inspecteurs du domaine .

Les surveillants n 'hésitent pas à recourir au bâton si un apprenti mu ­ sarde un peu trop .

Chaque atelier a une tâche bien pré ­ cise.

Dans les grandes villes, certains artisans se mettent à leur compte et travaillent à la demande, produisant su rtout des objets usue ls : tabourets , tables, chaises, coffres, 1 its .

Dans les ateliers royaux et religieux, l es spécialités sont nombreuses, et la gamme s'élargit encore au Nou ve l Empire avec l'ap parition des chars et d'un nou veau mé­ tier, celui de ca rross ier.

Les un s façonnent des instru- ments de musique, d'autres des portes , des colonnettes, des loquets , des édicules de temples , des meubles raffi­ nés pour les grands digni­ taires du royaume, des arcs, des carquo is , des flèches et des javelots pour l'armée.

Ces vé ritables artistes ont légué à la postérité des œu vres d'art d'une grande finesse où le bois est tra­ vai llé , poli, courbé après c hauffage, sculpté , ajouré.

Mais, le Nil étant la pr inci­ pale voie de communica­ tion, la construction des ba­ teaux semble être l'indus­ trie qui ac capare le plus les artisans du bois .

La com­ mande d'un na vire né cessi te en effet beaucoup de main­ d'œu vre qualifiée et donne l' assurance d'un chantier long et v aloris ant .

LE CARTONNAGE.

SUCCÉDANÉ DU BOIS Pour pallier le manque de bois de bonne qualité, les Égyptiens ont inventé le cartonnage, un matériau très utilisé à partir du Nouvel Empire pour confectionner, par exemple, des cercueils anthropomorphes .

Ils préparent ce cartonnage en superposant plusieurs morceaux de toile collés et recouverts de stuc.

Ce matériau étant très malléable, ils peuvent donner aux objets toutes les formes et les épaisseurs souhaitées en compressant les p ièces de carton encore humides.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles