Le traité de Campoformio
Publié le 27/02/2008
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«
Le traite de Campoformio
Une diplomatie a la hussarde
Ville de Venetie, Campoformio est con-
nue pour le traite que Bonaparte a signe
avec l'Autriche, le 17 octobre 1797, a Ia
suite de ses victoires en Italie.
En effet, en avril 1797, Bonaparte se
trouve a 20 lieues de Vienne; le 18,
I'archiduc Charles accepte les prelitni-
naires de Leoben.
L'empereur abandon-
ne a la France les possessions autri-
chiennes des Pays-Bas et admet que le
Rhin forme une frontiere naturelle; il
renonce a la Lombardie, mais conserve
les Etats venitiens, a ''exception de
Venise elle-meme; les republiques sceurs
sont reconnues par l'Autriche.
L'insurrection du 18-Fructidor et recra-
sement des royalistes par le Directoire
decident la cour de Vienne a engager les
pourparlers d'un take de paix definitif.
Les negociations sont difficiles: Bona-
parte est le seul representant francais
face au coinite autrichien de Cobenzl.
Chacun semble rester sur des positions
intransigeantes.
L'Autriche parait mime
revenir sur les clauses de Leoben.
Bona-
parte saisit une porcelaine et la brise en
s'ecriant: «Eh bien, Ia trive est donc
rompue, et la guerre declaree; mais
souvenez-vous qu'avant trois mois je
briserai votre monarchic comme j'ai bri-
se cette porcelaine!* Les Autrichiens
finissent par ceder et le take est signe a Passariano, le 17 octobre 1797, tout en
restant date de Campoformio.
L'empereur d'Autriche reconnak a la
France tout ce qu'il a concede a Leo-
ben; il lui accorde en plus la possession
de Mayence et celle des tes loniennes;
la republique Cisalpine s'agrandit d'une 17 octobre 1797
part du duche de Modelle, compensee
par le Brisgau.
L'Autriche s'engage a
jouer les bons offices entre la France et la Prusse et appuie 'Initiative francaise
d'un congres I Rastatt, entre grandes
puissances.
Vienne regoit de son cote le
Frioul, l'Istrie, la Dalmatie, les bouches
du Cattaro et Venise.
Ce take est mal accepte par le Directoi-
re, qui ne supporte pas que Bonaparte
ait negocie sans en referer i personne et
que Venise ait etc cedee aux Autri-
chiens.
Le traite semble avantageux
pour la France a laquelle il reconnait ses «frontieres naturelles*, mais il permet I
l'Autriche une domination sur Venise
qui durera soixante-dix ans et sera I
I'origine de nombreuses revokes.
D'ailleurs, Bonaparte n'a cure du Direc-
toire; il dira: «Croyez-vous que ce soit
pour faire la grandeur des avocats du
Directoire, d'un Carnot et d'un Barras,
que je triomphe en Italie?»
L'HISTOIRE VIVANTE
Au Directoire, le 10 octobre 1797, Napoleon irrit qu'll a he conduit a conclure la paix en
raison de 'la salson avancee, les faiblesses de
l'armee, la mort de Noche, la nullite des ha-
liens...
qui sont le ramassis des polissons darts
les grandes vilksv.
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Le traité de Campoformio
Une diplomatie à la hussarde 17 octobre 1797
Ville de Vénétie, Campoformio est con
nue pour le traité que Bonaparte a signé
avec l'Autriche, le 17 octobre 1797, à la
suite de ses victoires en Italie.
En effet, en avril 1797, Bonaparte se trouve à 20 lieues de Vienne; le 18,
l'archiduc Charles accepte
les prélimi
naires de Leoben.
L'empereur abandon ne à la France les possessions autri
chiennes des Pays-Bas et admet que le Rhin forme une frontière naturelle; il renonce à la Lombardie, mais conserve
les Etats vénitiens,
à l'exception de Venise elle-même; les républiques sœurs
sont reconnues par l'Autriche.
L'insurrection du 18-Fructidor et l'écra
sement des royalistes par
le Directoire
décident la cour de Vienne à engager les pourparlers d'un traité de paix définitif.
Les négociations sont difficiles: Bona
parte est le seul représentant français
face au comité autrichien de Cobenzl.
Chacun semble rester sur des positions
intransigeantes.
L'Autriche paraît même
revenir sur les clauses
de Leoben.
Bona
parte saisit une porcelaine et la brise en
s'écriant:
«Eh bien, la trêve est donc
rompue, et la guerre déclarée; mais
souvenez-vous qu'avant trois mois
je briserai votre monarchie comme j'ai brisé cette porcelaine!,.
Les Autrichiens
finissent par céder et le traité est signé à Passariano, le 17 octobre 1797, tout en
restant daté de Campoformio.
L'empereur d'Autriche reconnaît à la
France tout ce qu'il a concédé à Leo
ben; il lui accorde en plus la possession
de Mayence et celle des îles Ioniennes;
la république Cisalpine s'agrandit d'une part
du duché
de Modène, compensée
par le Brisgau.
L'Autriche s'engage à jouer les bons offices entre la France et
la Prusse et appuie l'initiative française
d'un congrès à Rastatt, entre grandes
puissances.
Vienne reçoit de son côté le Frioul, l'Istrie, la Dalmatie, les bouches
du Cattaro et Venise.
Ce traité est mal accepté par
le Directoi
re, qui ne supporte pas que Bonaparte
ait négocié sans en référer à personne et
que Venise ait été cédée aux Autri
chiens.
Le traité semble avantageux
pour la France à laquelle il reconnaît ses
«frontières naturelles,., mais il permet à
l'Autriche une domination sur Venise
qui durera soixante-dix ans et sera
à l'origine de nombreuses révoltes.
D'ailleurs, Bonaparte n'a cure du Direc
toire;
il dira: «Croyez-vous que ce soit
pour faire la grandeur des avocats du
Directoire, d'un Carnot et d'un Barras,
que je triomphe
en Italie?,.
L"HISTOIRE VIVANTE
Au Directoire.
le JO octobre 1797, Napoléon écrit qu'il a été conduit à conclure la poix en raison de .ta saison avancée, les faiblesses de l'armée, la mort de Hoche, la nullité des Ita liens ...
qui sont le ramassis des polissons t/Qns les grandes vlllesM..
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