Le tourisme ?

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B.

Une véritable industrie Le tourisme est l 'un des secteurs de production qui a connu la p l us forte expansion depuis la Seconde Guerre mondiale.

Il est souvent organisé par des agences, et il cause le développement de nouvelles activités de services : touropérators, guides, animateurs.

Tl est favorisé par les progrès des comm u nications, il accé lère le déve loppeme nt des transports et uti lise tous les modes d'hébergement: hôtels, campings, caravaning, villages de vacances ou appartenant à des clubs ou à des organisations de tourisme social.

En 2000, on dénombrera 40 millions de lits, 20 % de plus qu'aujou rd'hui.

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C.

Le touri me structure de nouveaux espaces Autrefois, l'impact du tourisme sur le paysage était négligeable, car il s'agissait de simples voyages.

A partir du xx• siècle, le littoral normand, la Riviera et les zones thermales sont marqués par des agglomérations neuves, aux luxueu es constructions destinées à une clientèle saisonnière fortunée .

Au xx• siècle, les régions qui accueillent les touristes doivent s'équiper et créer de nouvelles infrastructures , qui modifient l'aspect des ancien nes zones rurales, littorales ou montagnardes.

2.

LE TOURISME DANS LES PAYS INDUSTRIALISÉS L'Europe concentre les 3/4 des flux touri tiques, intérieurs et extérieurs, le Bassin méditerranéen 35 % des flux.

Les États-Unis viennent en seconde position (Floride, Californie) , devant le Japon, où les voyages à l ' étranger, favorisés par les hauts cours du yen, sont moins importa nts que les excursions dans le pays, en famille ou avec son entreprise.

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A.

En montagne Le tourisme es ti val, né au Xl Xc siècle, y est moins important et surtout moin spectaculaire que les sports d'hiver , en plein essor depuis les années 60.

Les équipements destinés aux sports d'hiver ont transformé l 'aspect des montagnes, régions agricoles déprimées.

Les stations de sports d'hiver peuvent être «trad i tionn elles» quand elles sont installées dans d'anciennes villes touristiques, souvent prestigieuses (Chamonix, Saint-Moritz , Gstaad , Megève ...

).

Les «no uve lles sta ti ons intégrées» ont été implantées dans des alpages à haute altitude, elles ont été finan­ cées par d'importantes sociétés immobilières, plus soucieuses de rentab i­ lité immédiate que de préserver le paysage .

Pour les concurrencer et maintenir en vie certaines zones, des villages ont dû s'équiper en gardant des activités traditionnelles (les Gêts , les Rousses).. »