Le sport au services des régimes totalitaires dans les années 30

« Les organisations de jeunesses sont prises en charge afin de promouvoir la pratique   sportive. Les régimes italien et allemand encadrent l’activit é physique des jeunes : le   sport  à l’école en Allemagne passe de 2  à 5 heures tandis que Mussolini chercher  à   obtenir une jeunesse italienne forte, dynamique et fid èle  à son chef. Les r égimes totalitaires ont attribu é un r ôle tr ès important au sport : faire des individus   de bons soldats. Il s’agit de pr éparer  à la conqu ête. En effet, le sport est consid éré   comme «   une m étaphore des tranch ées et une pr éparation aux guerres futures   » dans   les organisations de jeunesses.  L’imagerie sportive allemande servit  à promouvoir le mythe de la sup ériorit é physique   de la race «   aryenne   »  à l’internationale. Les nazis accordaient  également une   importance  à la condition physique pour le service militaire. B/ Les r égimes totalitaires : un mod èle d’organisation Le sport devient affaire de l’Etat : en 1933, Mussolini place  à la t ête du comit é   olympique italien, le secr étaire du Parti National fasciste, Achille Starace. En   Allemagne, Hitler cr ée un poste de leader national des sports qu’il confie  à un haut   dignitaire nazi. Le sport est ainsi encadr é politiquement et dirig é par les r égimes.  L’Allemagne et l’Italie cherchent  à montrer au monde les preuves de la r éussite de leur   r égime. La c élébration de l’Allemagne passe par des c érémonies, des d éfilés, une   modernit é urbaine, un village olympique moderne, une ville drap ée de croix gamm ées.

  Les pratiques d’encadrement de la soci été ont  été suspendues pendant les JO de   1936. De m ême, les grandes constructions vantent la bonne organisation des r égimes.

  Fascistes et nazis  élaborent un programme de construction sportive dont la qualit é des   é quipements fait concurrence  à l’étranger. Le premier grand stade fasciste pouvant   accueillir 27000 spectateurs est cr éé  pour une pratique sportive de masse ( Le   Littoriale de Bologne). L’inauguration des stades devenant  également l’occasion   d’organiser des f êtes fascistes, spectacles politiques mettant en sc ène le r égime.. »