Le sphinx de Gizeh sera-t-il sauvé ?

« sable et de chaux est utilisé.

Cette méthode, indolore pour la statue, permet en outre de rendre la finesse originelle des formes.

Ce mode de res­ tauration a également l'avan­ tage d'être complètement ré­ versible.

Il est possible de dé­ gager facilement chacun des blocs retaillés et d'intervenir ponctuellement sur n'importe lequel d'entre eux sans mettre en péril la solidité et l'esthé­ tique de l'ensemble .

THOUTMOSIS IV, PREMIER cc RESTAURATEUR» DU SPHINX Entre les pattes du Sphinx se dresse la , témoignage le plus ancien de travaux d'entretien effec­ tués sur le monument .

Sur cette stèle de granit rouge est gravée l'histoire de Thoutmosis IV, premier «sauveur» du géant léonin à figure humaine.

Une nuit, au xnr siècle avant notre ère, le pharaon est visité en rêve par le dieu Harmakhis, qui lui demande de délivrer la statue de sa gangue de sable .

Répondant à l'injonc­ tion divine, Thoumosis fait procéder au désensable­ ment et fait construire un mur protecteur de 2, 15 m d'épaisseur.

Sous le Nouvel Empire, certaines parties du parement de la statue sont remplacées.

De nouvelles interventions sont effectuées tout au long de #'Antiquité par les Grecs puis par les Ro­ mains.

A l'époque de l'expédition d'Égypte de Bonapar­ te, le Sphinx est désensablé pour que les savants puis­ sent le mesurer.

En 1925 et 1926, le Français Émile Barai­ ze dirige les derniers travaux de désensablement, une tâche colossale qui a l'inconvénient de dépouiller la statue de sa couche protectrice et de l'exposer directemen t à l'érosion éolienne.. »