Le Sinaï, une péninsule étonnante
Publié le 26/09/2018
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LE CANYON DES COULEURS Au sud d'Eilat, étroite porte d'Israël sur la mer Rouge, le canyon des Couleurs est une formation de grès et de calcaire.disposés en strates mêlant le rose, le jaune, l'ocre, Je brun et le vert. Les Bédouins guident les promeneurs à travers des défilés rocheux très étroits, qui serpentent entre ces falaises se dressant sur plusieurs dizaines de mètres de hauteur. Ces populations, autrefois nomades, qui arpentaient les terres brûlées et arides en installant leurs tentes dos au vent du désert, comptent aujourd'hui encore un grand nombre de tribus presque entièrement sédentarisées qui vivent d'artisanat traditionnel ou servent de guides aux voyageurs souhaitant découvrir ce désert qu'ils connaissent si bien.
Ce triangle de terre biblique qui s'enfonce tel un coin dans la mer Rouge constitue un pont de 62 000 km2 entre l'Afrique et l'Asie. Bien que la région soit aride, elle bénéficie de pluies un peu plus abondantes que les autres déserts d'Égypte. Les paysages sont variés et comportent de nombreux massifs montagneux qui abritent une flore et une faune d'une richesse exceptionnelle.
Sur cet autre versant, le désert montagneux présente des colorations stupéfiantes. La faune et la flore y ont fait l'objet de mesures de protection. Au sud de la péninsule, la région de Ras Mohammed a été classée parc national en 1989. On y a réintroduit le renard et la gazelle. Sur une partie de cette côte qui fait face aux rives saoudiehnes, les falaises abruptes qui surplombent la mer turquoise ne vont pas sans évoquer les fjords scandinaves.
«
printemps et à l'automne sur
les montagnes dont les plus
hauts sommets sont même
couronnés de neige en hiver .
LE CANYON
DES COULEURS
Au sud d'Eilat, étroite
porte d'Israël sur la mer
Rouge, le canyon des
Couleurs est
une
formation de grès et de
calcaire.disposés en
strates
mêlant le rose, le
jaune, l'ocre,
Je brun et
le vert.
Les Bédouins
guident les promeneurs
à travers des défilés
rocheux très étroits,
qui
serpentent entre ces
falaises se dressant sur
plusieurs dizaines
de
mètres de hauteur.
Ces
populations, autrefois
nomades, qui
arpentaient les terres
brûlées
et arides en
installant leurs tentes
dos au
vent du désert,
comptent aujourd'hui
encore un grand
nombre de tribus
presque
entièrement
sédentarisées qui vivent
d'artisanat traditionnel
ou servent de guides
aux voyageurs
souhaitant découvrir ce
désert qu'ils connaissent
si bien.
Du désert de Tih
au massif du Sinaï
L
a fabuleuse variété des
paysages
décline le désert
bleu, les sables blonds ou
rouges des massifs dunaires
et les vastes étendues déser
tiques
du plateau de Tih .
Sur
le versant du golfe de Suez,
après le plateau de Tih, se
dresse le petit massif de
Hammam Faraoun d'où jail
lissent des sources sulfu
reuses chaudes (70 °C) qui se
jettent dans la mer.
Plus au
sud,
les mines de cuivre et de
turquoise , exploitées par les
anciens Égyptiens autour de
Sérabit
el-Khadem, bordent
le massif prin cipal du Sinaï,
au pied
duquel s'ét ire l'oasis
de Feiran, la plus grande du
sud de la péninsule .
Puis des canyons gréseux et
des gorges granitiques éven
trent la montagne, dominée
par le mont Moïse et l'austè
re mont Sainte-Cather ine .
Ce
dernier est un haut li eu de
pèlerinage où des Bédouins
sédentarisés
pratiquent la
culture de dattiers et d'ar
bres fruitiers et l'élevage.
Le
mont Sinaï - également ap
pelé mont Moïse (Gebel
Moussa) puisque c'est là que
Moïse reçut les Tables de la
Loi - s'élève à 2 285 m d'alti
tude, dominant les eaux
claires du golfe d'Aqaba..
»
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