Le siècle des Lumières : L ÉCHEC DE LA MONARCHIE DES BOURBONS
Publié le 16/08/2013
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LA NOUVELLE PHILOSOPHIE
• Dès la fin du XVIIe siècle, des connaissances et des publications dans le domaine scientifique, économique et philosophique (les Entretiens sur la pluralité des mondes de Fontenelle, 1686 ; le Dictionnaire historique et critique, de Pierre Bayle, 1696-1697) convergent pour remettre en question l'ordre établi.
• Bientôt, de jeunes intellectuels s'engagent dans une démarche active et contestatrice. Ils tournent le dos aux débats métaphysiques engagés au siècle précédent par Spinoza (1632-1677),
Pascal, Descartes (1596-1650) ou Leibniz (1646-1716).
• Suivant les principes énoncés par John Locke (1632-1704 ; Essai sur l'entendement humain, 1690), les philosophes s'interrogent sur le monde qui les entoure.
«
l'apologie régime politique anglais, qui a mis à bas le pouvoir incontesté du roi grace au rôle joué par le Parlement.
et qui garantit la libre expression des idées.
(1712-1778) cherche à définir la légitimité d'une autorité i qui harmoniserait le corps social.
Selon lui, les hommes sont égaux par nature.
Si lui pr6ne la démocratie, d'autres philosophes ne rejettent pas le principe de la monarchie .
•les valetn défendues par les lumières sont résolument philanthropes : tolérance, liberté ...
À la fin du siède, Condorcet (1743-1794) soutiendra que les hommes se causent du tort parce qu'ils sont malheureux.
Si on leur apporte le bien-être matériel et la connaissance intellectuelle, ils pourront employer leur énergie à améliorer leur existence commune .
LA QUESTION IEUGIEUSE
LES CONFU1S DANS L1GUSE • la question religieuse traverse tout le siècle avec le jansénisme, qui relance des querelles théologiques.
Apparu au siècle précédent à Port-Royal, celui ci perdure malgré les condamnations royales et de Rome .
La tension au sein de l'~glise est la plus vive dans les années 1730 avec l'affaire des convulsionnaires de Saint-Médard (1732).
• la critique de l'~ise est aussi celle du pape et de l 'ordre qui lui est le plus attaché : la Compagnie de Jésus et ses membres, les jésuites, qui relèvent directement de lui.
Cette allégeance se heurte à la tradition gallicane, trés forte
"------------_, en France .
En 1762 ,1e Parlement de Paris ordonne la suppression de l'ordre.
.,.,..,
(1713-1784), aidé par d'Alembert (1717-1783) et soutenu par Rousseau et Voltaire,
la rédaction de l'fltctGP~.
OtMage monumental destiné à rassembler les connaissances générales de l'époque.
Son contenu, organisé en articles dassés par ordre .GIIIIi -.o;~~-#- alphabétique, guide le lecteur
~~!:des
qui taYorisent la réflexion.
• De 1750 à 1775, 150 coBaborateurs et plus de 1 000 ouvriers du livre rédigent et éditent ce « dictionnaire raisonné des sciences, des ans et des métiers • que financent les 4000 souscripteurs français et étrangers.
• le premier wlume parait le 28 juin 1751.
En 1752, la publication est suspendue et Diderot doit se cadler un temps.
En 1753, le Conseil du roi condamne le lllme Il~ mais les tomes fil, V et VI sont édités jusqu'en 1756.
• À partir de 1757, des querelles entre les rédacteurs dégénèrent.
En 1759,1'autorisation de publication de l'oumge est révoquée, assortie d'un ordre de remboursement des sousaipœurs.
Découragés.
d'Alembert Dudos et Marmontel laissent Diderot continuer seul.
Celui-ci réussi! à laire panllre les dix derniers volumes en 1766.
Mais à son insu, l'éditeur le Breton en censure le contenu à piltir du tome VIH.
• l:'fnc)dlptdie restera le seul projet ayant eu JJOII' ambilion de rassembler ~des savoirs techniques aussi bien que philosophiques de son temps.
LA CIITIQUE DE L1GUSE •!:'apologie de la raison récuse de fait l'autorité religieuse en établissant la validité du jugement individuel.
Négligeant l'éducation traditionnelle qui imposait l'étude préliminaire d'Aristote et de la Bible, les philosophes font tomber les barrières entre disciplines et ne craignent pas de mélanger physique mécanique et magnétisme, ou de questionner l'évolution sociale.
• Même s'ils critiquent l'institution de l'Église et le rOie du pape, la plupart des philosophes ne sont pas athées .
Ils sont plutôt déistes, débarrassés des codes, symboles et rites chrétiens .
DIFFUSION n CENSUIE • Les idées se ·diffusent par le biais de pamphlets distribués dans la rue ou d'artides paraissant dans les nombreux journaux et revues qui voient le jour .
• Cette propagation est entravée par la censure de l'État.
que subissent De l'esprit d'Helvétius (1758), l'lmile de Rousseau (1762) ou le Dictionnaire philosophique de Voltaire (1764), et par la censure de l'Église qui condamne l'Encyclopédie.
(UliS OI.OGU •!:'effervescence des idées favorise les échanges au sein des dasses instruites.
les espaces de sociabilité comme les cafés ou les dubs se multiplient Apparus au XVII' siècle, les salons littéraires sont les lieux privilégiés de diffusion des idées.
• C'est aussi à cette époque que de nombreux nobles -certains mbne dans l'entourage de Louis Y:-1-
ENUGHTENMENT, AUFICWU~ IUUMINISMO ••• LES WMilRES EN EUROPE .,.
___ _.,..
•le mowernent d'éveil scientifique et philosophique connu sous l'appellation de « siède des lumières • embrase l'Europe entière au IMM' siècle.
Enlghlelrment en Angleterre, AuiWrung en Allemagne.
lfluminismo en Italie ...
,la référence à une « iUumination • n'a rien de religieux.
Au contraire, il s'agit d'une prise de conscience conduisant à libérer l'humanité de la voie tracée jusque-là par l'Église .
•l'esprit des Lumières éclaire jusqu'au Nouveau Monde oùilinspirela,.,...
I'IIIMJ••ce.-......
Exemple réussi de l'application des idées éclairées, celle-.
»
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