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Le rôle politique du général de Gaulle de 1940 à 1969

Publié le 09/09/2014

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gaulle

L'Assemblée constituante vota à l'unanimité le maintien du général de Gaulle à son poste de président du gouvernement pro­visoire. Mais rapidement des divergences apparurent entre de Gaulle et les partis sur ce que devaient être les nouvelles institutions. De Gaulle sou­haitait un régime dans lequel l'exécutif serait fort et aurait la prédominance sur le législatif, et refusait ce qu'il appelait « le système des partis «, source pour lui de division du pays. Au contraire, communistes et socialistes qui détenaient à eux seuls la majorité dans l'As­semblée constituante, militaient, eux, pour un régime qui donnerait l'essentiel du pouvoir au législatif à une assemblée unique. C'est logique­ment leur projet qui allait être soumis au référendum pour approbation par le corps électoral. Le 20 janvier 1946, de Gaulle, qui est en désaccord total avec ce projet, démissionne de la présidence du gouvernement. Quelques mois plus tard, en juin, alors que la Constitution fondant la IV' Répu­blique vient d'être approuvée à une courte majorité, dans un discours programme à Bayeux, de Gaulle condamne tout retour au régime parlementaire et développe sa conception de la France, car pour lui un exécutif fort est la condition du maintien de l'unité et de la cohésion de la France, à l'inverse d'un régime soumis à la volonté des partis.

Chronologie indicative

1940-18 juin Appel à la radio de Londres

1944-Juin Le général de Gaulle devient chef du GPRF (gou¬vernement provisoire de la République française)

1946-Janvier Démission de la présidence du gouvernement

Juin Discours de Bayeux

1947-Avril Fondation du RPF (Rassemblement du peuple français)

1958-Juin Le général de Gaulle est investi président du Conseil

Septembre Présentation du projet de constitution de la V' République

1959-Septembre Proclamation du principe de l'autodétermina¬tion

1963 Traité de l'Élysée (coopération franco-allemande)

1965 Réélection du général de Gaulle à la présidence de la République

1966 La France quitte le commandement intégré de l'OTAN

1968-30 mai Annonce de la dissolution de l'Assemblée natio¬nale

1969-Avril Échec du référendum sur la régionalisation ; démission du général de Gaulle de la présidence de la République

gaulle

« +++++++++++++++++++++++++ MOTS CLÉS Assemblée constituante, SFIO, PCF, MRP, RPF, Algérie française, putsch d'Alger, référendum, Constitutions de la IV et de la V• République.

+++++++++++++++++++++++++ UTILISER UNE CHRONOLOGIE INDICATIVE La chronologie indicative est, avant tout, un aide-mémoire.

li ne s'agit pas de la commenter.

De plus, elle peut négliger certaines dates tellement évidentes qu'elles sont supposées connues par le candidat En revanche, la chronologie indicative peut servir à attirer l'attention sur des faits ou dates à ne pas considérer comme hors sujet Pour le sujet proposé ici, la chronologie est relativement exhaustive, on remarquera cependant que la date de la dissolution du RPF ( 1953), qui marque un retrait momen­ tané du général de Gaulle de la vie politique, n'est pas men­ tionnée .

• Corrigé Introduction Du 18 juin 1940, date de son appel à la résistance sur les ondes de la BBC à sa démission de la présidence de la République en avril 1969, le général de Gaulle a marqué la vie politique française, qu'il ait été au pouvoir ou dans l'opposition.

De Gaulle occupe une place à part dans la vie politique fran­ çaise.

De Gaulle était un nationaliste qui avait une certaine idée de la France et de l'État.

Le combat pour la réalisation de cette idée commença pendant la Seconde Guerre mondiale et une autre guerre, celle d'Algérie, lui permit de la concrétiser.

Quelle était cette idée de la France et de l'État et comment l'a-t-il appliquée ? Le rôle politique de De Gaulle commence pendant la Seconde Guerre mondiale, son échec pour convaincre les partis politiques de ses conceptions sur les institutions républicaines le conduit à une longue cure d'opposition avant de revenir au pouvoir en 1958 à la faveur de la crise algérienne et de pouvoir enfin faire triompher ses conceptions et son idée de la France.. »

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