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Le role de la France dans la mission FINUL

Publié le 01/11/2015

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INTRODUCTION Aujourd?hui, des militaires français sont engagés dans ce que l?on appelle les Opex, les opérations extérieures, des interventions des forces militaires françaises en dehors du territoire national. Elles se déroulent en collaboration avec les organisations internationales (l?ONU et l?OTAN) et les armées locales. Dans cet exposé nous allons étudier la mission FINUL, dans laquelle les militaires français au Liban sont déployés dans le cadre de l'opération Daman, depuis mars 1978 suite à l'initiative du général français Jean Cuq en collaboration avec l?ONU et ses casques bleus, à la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL). Ils contribuent à l?application de la résolution 1701 du conseil de sécurité des Nations Unies qui vise à stopper le conflit israélo-libanais. L?origine du conflit israélo-libanais Sous mandat français depuis 1920, le Liban proclame son indépendance en 1943. Le "Pacte national" institue un système politique confessionnel répartissant les pouvoirs entre les Maronites, les sunnites, les chiites, les druzes, et les grecs catholiques et orthodoxes. Le président Camille Chamoun pratique alors une politique pro-occidentale de 1952 à 1958 provoquant une insurrection de nationalistes arabes favorables à Nasser qui est arrêtée par une intervention américaine. On observe également de1972 à 1973 des opérations militaires et des représailles entre Israéliens et Palestiniens sur le territoire libanais qui enveniment les relations entre les Palestiniens et l'Etat libanais. C?est ainsi après quelques décennies de montée des tensions communautaires que la guerre civile éclate. Le 13 avril 1975, des membres du Parti social nationaliste syrien tuent le garde du corps de Pierre Gemayel, fondateur du parti phalangiste. Les Phalangistes (miliciens chrétiens maronites) ripostent immédiatement et tuent 27 passagers d?un autobus, pour la plupart palestiniens. La spirale de la violence se met en place. Une véritable guérilla urbaine, faite d?assassinats, d?embuscades?qui embrase Beyrouth, puis le reste du pays. Elle oppose à l?origine le Mouvement National (ou camp palestino-progressiste), réunissant Palestiniens, chiites, sunnites, druzes, et quelques chrétiens, au Front libanais, formé par la majorité des Chrétiens. Dans les alentours de Beyrouth, la situation devient critique. Les Phalangistes<...

« L ’origine du conflit israélo -libanais Sous mandat français depuis 1920, le Liban proclame son indépendance en 1943.

Le "Pacte national" institue un système politique confessionnel répartissant les pouvoirs entre les Maronites, les sunnites, les chiites, les druzes, et les grecs catholiques et orthodoxes.

Le président Camille Chamoun pratique alors une politique pro-occidentale de 1952 à 1958 provoquant une insurrection de nationalistes arabes favorables à Nasser qui est arrêtée par une intervention américaine.

On observe également de1972 à 1973 des opérations militaires et des représailles entre Israéliens et Palestiniens sur le territoire libanais qui enveniment les relations entre les Palestiniens et l'Etat libanais.

C’est ainsi après quelques décennies de montée des tensions communautaires que la guerre civile éclate.

Le 13 avril 1975, des membres du Parti social nationaliste syrien tuent le garde du corps de Pierre Gemayel, fondateur du parti phalangiste.

Les Phalangistes (miliciens chrétiens maronites) ripostent immédiatement et tuent 27 passagers d’un autobus, pour la plupart palestiniens.

La spirale de la violence se met en place.

Une véritable guérilla urbaine, faite d’assassinats, d’embuscades… qui embrase Beyrouth, puis le reste du pays.

Elle oppose à l’origine le Mouvement National (ou camp palestino-progressiste), réunissant Palestiniens, chiites, sunnites, druzes, et quelques chrétiens, au Front libanais, formé par la majorité des Chrétiens.

Dans les alentours de Beyrout h, la situation devient critique.

Les Phalangistes attaquent les camps de réfugiés palestiniens, comme ceux de Karantina (janvier 1976) et Tel al-Zaatar (août 1876).

En guise de représailles, les Palestiniens massacrent des habitants chrétiens, comme ceux de Damour le 20 janvier 1976.

Violence et destruction dans les rues de Beyrouth en 1982. »

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