Le retrait américain en irak
Publié le 28/10/2019
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Depuis le début du conflit, la constante évolution du théâtre iraquien force que l’on adapte les stratégies conséquemment. Avec le retrait américain, le changement va être amplifié à l’intérieur du territoire. Le gouvernement iraquien devra de plus en plus assumer le contrôle de ses territoires et des différents groupes politiques, ethniques et religieux. La communauté internationale doute que le gouvernement pourra contenir la résurgence de la violence par lui-même. L’instabilité du pays pourrait se transformer en instabilité politique laissant entrevoir que l’influence des pays voisins sera crucial à la formation d’un nouvel état iraquien.
Bibliographie
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WEHREY, Frederic, et al., The Iraq Effect: The Middle East after the Iraq War, RAND: National Defense Research Institute, 2010, pages 17
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OLIKER, Olga, et al., U.S. Policy Options for Iraq: A Reassessment, RAND: National Defense Research Institute, 2008, pages 14
DOBBINS, James et al., Summary: Occupying Iraq: A History of The Coalition, RAND: National Defense Research Institute, 2009, pages 35

«
Les États -Unis se préparent au retrait total des forces armées états-uniennes del’Iraq.
La vitesse de ce retrait
dépendra de l’état de la sécurité interne et de la stabilité en Iraq au cours de la progression du rapatriement des
forces armées.
La sécurité et la stabilité seront assurés si les principaux groupes d’opposition, les Sunnites et les
Kurdes, continuent de rivaliser passivement à travers un parti politique.
Les États -Unis devront aussi surveiller le
gouvernement Shiite, pour que celui-ci utilise son pouvoir politique grandissant et ses forces armées de manière
effective, responsable, impartiale et constitutionnelle.
Pour l'instant, les groupes politiques du pays (Sunnites et SoI, Sadristes et JAM, Kurdes et Peshmergas)
suspendent les hostilités à cause de la perte de popularité de leur mouvement et de la supériorité des forces de
l’ordre, qui modifient leurs calculs stratégiques initiales.
Toutefois, une fois les troupes américaines retirées, il y
aura une
faille dans la sécurité car l’ISF, qui remplacera les troupes états-uniennes, n’est pas aussi fortes que ces derniers.
Ainsi, la faille dans la sécurité créée par le départ des États -Unis, laisse entrevoir un éventuel retour à la violence
chez ces groupes extrémiste, car leurs calculs stratégiques seront modifiés, et leur force et soutient seront accrus.
Avec la fin de la présence états-unienne, les stratégies des principaux acteurs se modifieront pour répondre aux
nouveaux enjeux du pays.
De plus, les doutes flottent tant qu’à la capacité de l’ISF de maintenir la stabilité en Iraq
avec des cellules extrémistes voulant profiter de la fragilité du gouvernement iraquien.
Le risque de violence bondit
si ces groupes décident d’utiliser les armes pour atteindre leurs objectifs.
Encore avec une ISF plus forte, les
groupes d'opposition seront craintif à engager un bras de fer avec le gouvernement Shiite.
En opposition, il est
impératif que l’ISF et le gouvernement n’abusent pas de la force contre la population, car cela pourrait inciter la
création d’un nouveau mouvement d’insurgés.
On ne peut ignorer le danger de la résurgence de violence en Iraq
qui viendrait avec le retrait des troupes américaines.
Bien que les forces américaines aient sues instaurer une
certaine stabilité sur la scène iraquienne, cette stabilité est vulnérable et pourrait s’effondrer avec le départ des
troupes.
Aucune réforme économique et politique ne pourra être prise tant que l’on laisse les violences sectaires
paralyser la
reconstruction de l’Iraq.
En accord avec l’engagement sécuritaire entre l’Iraq et les États -Unis, le retrait total sera effectué vers la fin de
l’année 2011.
À partir de ce moment, les activités américaines se limiteront à l’assistance des troupes iraquiennes
pour le contrôle.
Le nombre de troupes américaines en Iraq baissera à la fin de l’année 2010, pour y laisser une
force d’environ 50 000 soldats.
Ceux -ci resteront en Iraq pour faciliter la transition de l’autorité états-unienne à une
autorité iraquienne.
Cette force de transition aidera davantage à l’entrainement militaire et aux supports tactiques
des iraquiens.
Au début de l’année 2009, on jugeait que les deux tiers des forces armées iraquiennes étaient
prêtes à des situations de contrôle des insurrections.
Cette progression des troupes déterminera la vitesse du
retrait des troupes américaines.
Les déplacements de la population depuis le début du conflit ont créé une ségrégation religieuse dans les villes et
régions de la république d’Iraq.
En effet, les conflits armés en Iraq ont défait le tissage confessionnel des quartiers
du pays, créant un grand nombre d’îlots uni -confessionnel à travers l’Iraq.
Avec le retrait des troupes, les autorités
craignent une rehausse de la violence dans les dernières communautés multiconfessionnels.
On ne peut pas
simplement encourager cette séparation culturelle à cause des lourdes conséquences à long terme avenante.
Les
autorités devraient même se concentrer sur ce problème pour réduire la possibilité de
tension continuelle amenant une guerre civile religieuse..
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