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Le problème allemand dans les relations internationales de 1945 à nos jours.

Publié le 30/09/2012

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La crise de Berlin. La création de la bizone qui interdit pratiquement les échanges entre l'Allemagne occidentale et la partie orientale du pays provoque la colère des Soviétiques. Staline décide alors le blocus de la zone occidentale de Berlin. Il veut ainsi, soit faire renoncer les Occidentaux à la création de l'État Ouest-allemand qu'ils projettent, soit leur faire abandonner Berlin-ouest, symbole d'une insupportable présence occidentale au coeur de la zone soviétique. Mais les Américains qui ont déjà dû s'incliner devant la création de démocraties populaires en Europe de l'Est et, plus récemment, devant le << coup de Prague >> de février 1948, appliquent fermement la politique de << containment >> définie par Truman : le << pont aérien >> qu'ils établissent entre l'Allemagne occidentale et Berlin-Ouest leur permet de sauver Berlin.

« analyse du sujet • Sujet de synthèse qui peut dérouter le candidat, mais qui ne présente pourtant pas de difficulté particulière.

• Ce n'est pas, en effet, l'histoire intérieure de l'Allemagne qui est au cœur du sujet, mais bien la place très importante que l'Allemagne occupe dàns les relations internationales de l'après­ guerre.

• Le destin de l'Allemagne suit, en effet, d'assez près l'évolution des rapports entre l'Est et l'Ouest.

D'abord objet d'une commune surveillance de la part des Alliés de la Seconde Guerre, elle ne tarde pas à subir, par sa division, le contrecoup de la guerre froide, mais elle en tire aussi des avantages : d'ennemis, les Allemands deviennent des alliés recherchés par chaque camp.

La détente, enfin, ouvre aux deux Allemagnes des perspectives (limitées) d'émancipation.

développement Introduction • Par deux fois, en moins de trente ans, l'Allemagne a fait trembler le monde, et particulièrement l'Europe.

Sa responsabi­ lité dans le déclenchement des conflits, qui n'est peut-être que partielle en 1914, est, en tout cas, évidente en 1939.

Des millions de civils ont été victimes de la « guerre totale » qu'elle a engagée.

L'idéologie est responsable du martyre et de la mort, cyniquement et « scientifiquement » programmée, de près de 10 millions de personnes dans les camps.

L'Allemagne est donc sous le coup d'une triple accusation : bellicisme, crimes de guerre, crimes contre l'Humanité.

• La reddition sans conditions de l'Allemagne, en 1945, la met entièrement entre les mains de ses vainqueurs.

Son territoire est entièrement occupé par les troupes alliées.

La misère des régions dévastées dans une Europe enfin libérée et la découverte de l'horreur et de l'ampleur des crimes nazis interdisent tout apitoiement sur les destructions que l'Allemagne dut elle-même subir, sur les misères de ses propres populations affamées ou sur. »

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