Le poids de la crise pétrolière de 1973 (histoire)
Publié le 30/08/2011
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Il existe des données communes à tous les pays : poids de l'inflation, association de la récession et de l'inflation , phénomène multiplicateur du déficit des balances commerciales et (ou) des paiements .
La France présente eu car tères o 1g1nau : e Un certain ·ale s me no technologique combiné à la uct1on de la pro uctivité du .api al.
Dans les secteurs hérités de la première révolution industrielle, le vieillissement de l'appareil de production
est accéléré par la délocalisation des équipements neufs dans des pays à bas
salaires afin que les entrepr i ses reconstituent leur marge de profit .
Enfin, la question du cho ix de l'investissement se pose de façon aiguë : faut-il accorder
des subventions à la majorité des secteurs industriels pour maintenir un degré
d'indépendance et un climat social sain (1981 -82) , ou privilégier les branches
promises à la meilleure expansion (1976-81)? Quel type d'investissement
préférer : automatisation ou personnel ? Quelles régions doivent être privilé giées, l' image d'une " France à deux vitesses " n'est -elle pas fondée? On doit constater que les programmes de relance (plans Chirac et Mauroy) ou
d 'austérité (plans Fourcade , Barre et Delors) ont eu un effet limité sur l'activité
industrielle sans résoudre le problème de l'emplo i.
e L'in 01 prend en France un caractère particulier parce qu'elle apparaît
comme le résultat d'une cause structurelle agissant par plusieurs filières.
Les
fluctuations du prix du pétrole et la désorganisation du système monétaire
jouent à plein contre la France parce que celle-ci, à la différence de ses concurrents ne dispose d'aucune maîtrise sur leurs effets ni capacité de riposte
puisque son commerce extérieur est historiquement déficitaire.
Dès lors le niveau des prix et des salaires résiste à la baisse, les entreprises cherchent à préserver leurs marges : la spéculation est interne et externe.
Ces deux facteurs ont conduit à r 1s h ge e maJeu e Les particuliers sont victimes de l'inve n fa teurs de oi ance .
La saturation du marché de l'emploi, l'érosion de l'épargne valorisent la sécurité au détriment de l'initiative (crise du personnel d'encadrement) .
e Les entreprises, ayant connu une crise de sur-stock de 1974 - 75, ont modif ié leur compo n à ég de ss n et de a mai d œuvre .
Les anticipations incertaines conduisent à différer les investissements .
e L'État engagé dès 1973 dans une politique de soutien aux secteurs
menacés (action de la Datar , plans sidérurgie ou textile) , a institutionnalisé
cette politique avec
les nationalisations de février 1982.
Mais celles-ci exigent
des sommes considérables (20 milliards F pour 1983) .
L'État peut-il gérer une
part croissante de l'activité économique et des transports sociaux? C'est le sens de la controverse sur la.
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