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Le Parti socialiste unifié (PSU)

Publié le 01/01/2012

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Le Parti socialiste unifié (PSU) a été formé en avril 1960 par la fusion de plusieurs groupements: l'UGS (Union de la gauche socialiste), le PSA (Parti socialiste autonome), constitué de dissidents de la SFIO auxquels s'adjoignent quelques ex-radicaux (parmi lesquels Pierre Mendès-France) et des anciens membres du PCF groupés autour de "Tribune du communisme". L'UGS résultait déjà de la fusion de plusieurs mouvements: la Nouvelle gauche (de Gilles Martinet et Claude Bourdet), le Mouvement de libération du peuple (catholique) et de la majorité de la Nouvelle République, autre mouvement chrétien de gauche.

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)30 juin 1965 Série N° 50 Fiche N° 595 PSU 1.

Le Parti socialiste unifié (PSU) est né le 13 avril 1960, à Issy-les-Moulineaux, de plusieurs groupements: I'UGS (Union de la gauche socialiste), le PSA (Parti socialiste autonome), constitué par des dissidents de la SFIO, auxquels s'adjoignirent quelques anciens radicaux (dont le président Mendès-France) et le groupe "Tribune du Com­ munisme » rassemblant un certain nombre d'oppositionnels du Parti communiste.

L'UGS elle-même, créée en décembre 1957, résultait de la fusion de plusieurs petits mouvements: la Nouvelle Gauche (Gilles Martinet, Claude Bourdet), le Mouvement de libération du peuple (MLP), catholique et la majorité de la « Nouvelle République "• autre mouvement chrétien.

Le congrès d'Issy-les-Moulineaux élut un secrétaire géné­ ral: Edouard Depreux et deux secrétaires généraux adjoints: Gilles Martinet et Henri Langot (MLP).

2.

Le PSU, de formation composite et fortement intellectuelle, se donnait comme but l'unification sur des bases démocratiques des deux partis ouvriers traditionnels: la SFIO et le PCF.

S'il se considérait comme le levain de cette unité, il ne renonçait pas à jouer un rôle politique propre, ni à développer un certain nombre de thèmes idéologiques nouveaux (analyse du néo-capitalisme, existence de " couches nou­ velles ••, d'une " nouvelle classe ouvrière » (Serge Mallet), nécessité d'un contre-plan, stratégie du Front socialiste, etc.).

3.

S'appuyant sur l'hebdomadaire " France-Observateur», dirigé alors par Claude Bourdet et Gilles Martinet, le PSU réussit à conquérir une certaine audience (8000 à 10 000 membres).

Des leaders anciens ministres ou anciens parlementaires SFIO, Edouard Depreux, Tanguy-Prigent, Robert Verdier, etc., conservèrent au début quel­ ques positions électorales.

Le PSU eut aussi une influence sérieuse sur les cadres de l'UNEF et de certains syndicats d'enseignants, et même, par l'intermédiaire de ses adhérents chrétiens, sur des cadres syndicalistes à la CFTC (aujourd'hui CFDT), au Centre des jeunes agriculteurs, voire à la CGT.

Son action contre la guerre d'Algérie (manifestation du 27 octobre 1960) lui valut des sympathies dans la jeunesse étudiante et chez les universitaires.

4.

Mais son influence et ses effectifs devaient décliner à partir de la fin de cette guerre.

A son congrès de 1963, cinq tendances, allant du socialisme au trotskysme, s'opposèrent.

Une vive rivalité entre Gilles Martinet et Claude Bourdet, dépossédé par le premier de " France-Observateur», aggrava ces différends politiques.

5.

Depuis se sont cristallisées deux tendances principales: les majoritaires avec Edouard Depreux, Gilles Martinet, Jean Verlhac, qui ont participé aux " colloques socialistes., destinés à préparer un rassemblement de la gauche non communiste; les minoritaires avec Claude Bourdet, Jean Poperen (ex-communiste), hostiles à une union de la gauche sans les communistes et qui ont fondé le mensuel " L'Action .... »

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