Le Moyen Orient dans la Première Guerre Mondiale
Publié le 15/03/2012
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La Première Guerre Mondiale est capitale car c'est la guerre qui fait disparaître l'Empire Ottoman et le Califat. Il émerge de plus en plus la nationalisme arabe. L'Europe affirme ses convoitises comme la France et l'Angleterre. Au lendemain de la guerre apparaisse les frontières du Moyen Orient. Il émerge le projetionnisme en Palestine.
I - Un théâtre secondaire de la Première Guerre Mondiale :
1) L'entrée en guerre :
L'entrée en guerre repose sur l'alliance militaire des ottomans avec l'Allemagne. Le 2 août 1914, est signé un traité, le 4 août se rajoute l'Autriche Hongrie. Par ces traités, l'Empire Ottoman proclame sa neutralité (mais une neutralité qui est un peu partisanne quand même), les capitulations sont arrêtées. La flotte ottomane passe sous le commandement d'un officier allemand, et bombarde en octobre le port russe d'Odessa. La Russie est un pays membre de la Triple Entente.
«
Pendant la guerre a lieu des répressions contre les arabes.
Le Comité politique arabe se lance
dans un double jeu, les arabes affirment leur loyauté à l'Empire Ottoman tout en maintenant des
relations avec la Triple Entente.
Exemple : Al Fatat au début de la guerre transfère son bureau à Damas, il entre en relation avec les
chefs des tribus bédouines qui vivent dans le désert de Syrie.
Le but est de préparer une révolte de la
région face à l'Empire Ottoman.
D'autres personnes sont ralliées comme Ibn Saoud, le chérif Hussein
qui délègue son titre à son fils Faysal.
Faysal va à Damas pour rencontrer Al Fatat.
Pour que le projet
réussisse, il faut l'appui britannique d'où le Protocole de Damas (un projet de collaboration avec les
britanniques).
Mais il y a des fuites et les autorités ottomanes sont avertis.
Les officiers arabes sont
mutés en territoires non arabes.
Des membres d'Al Fatat sont condamnés à mort.
Pendant la guerre a lieu aussi le massacre des arméniens (voir TD).
II-L'ouverture de la question d'Orient :
1)Les négociations de Pétrograd :
Dans les pays de la Triple Entente, la Russie convoite les détroits du Bosphore et des
Dardanelles.
La Russie veut accéder à la Méditerranée, ceci n'est pas accepté par les autres puissances
européennes.
En 1914 , le tsar Nicolas II réclame la liberté de passade dans les détroits.
La France et
l'Angleterre accepte en retour ces deux pays rappellent leurs revendications sur l'Orient arabe.
La
France et l'Angleterre se rencontre à Pétrograd en mars 1914 pour préciser les revendications de
chacun.
Il y a aucun contrat écrit, tout est fait à l'oral.
Aucun accord est signé.
2)Les négociations Mac Mahon et Hussein :
Mac Mahon est un haut commissaire britannique en Egypte.
Le chérif de la Mecque Hussein
pense qu'il ne peut y avoir de soulèvement arabe contre les ottomans sans appui britannique.
Hussein
écrit une lettre à Mac Mahon où il demande une insurrection du Hedjaz, en échange il réclame
l'indépendance des états arabes.
Hussein demande la reconnaissance du califat et l'abolition des
privilèges étrangers.
Les intérêts économiques des britanniques sont préservés.
Les britanniques
accueillent favorablement ses propositions pour des raisons qui tiennent à la guerre.
La Bulgarie vient
d'entrer en guerre, cela fait des forces supplémentaires pour les allemands.
Les allemands sont en train
d'arriver dans le désert.
Il faut donc un nouveau front.
Mac Mahon en deux temps, en octobre et en
août 1915 .
Il se dit d'accord de l'indépendance des états arabes sauf la Mésopotamie, le littoral syrien
(d'Alep à la Mer Morte).
Hussein accepte ses positions en Mésopotamie mais pas en Syrie.
L'Angleterre tient à la révolution arabe.
L'Angleterre va s'entendre avec la France.
3)Les accords Sykes-Picot :
Des négociations se tiennent à Londres entre la France et l'Angleterre, entre le député Mark
Sykes (pour l'Angleterre) et François George-Picot (pour la France).
Ils signent un memorandum le 4
juillet 1916 qui obtient un accord de la Russie.
Cela débouche sur les accords Grey-Cambon signé.
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