LE MOYEN-ORIENT Afghanistan Iran Péninsule Arabique Irak Syrie Turquie Jordanie Pays de la Chypre Liban Israël

« La Mecque, patrie de Mahomet, haut lieu de l'Islam, au fond d'une dépression accablée de chaleur.

Au centre de la Mosquée, se trouvent la Kaaba recouverte du voile noir, le puits de Zemzem et la pierre noire, remise au patriarche Abraham par l'Archange Gabriel.

Le pèlerinage se termine par la fête du mouton qui commémore le sacrifice d'Abraham.

(Aimasy) Le rôle de la religion N'oublions pas enfin, et cela ne simplifie pas les choses, le rôle du Moyen-Orient dans le domaine moral et religieux.

C'est dans cette partie du monde que se sont élaborées trois des grandes religions monothéistes contemporaines : Judaïsme, Christianisme, Islamisme.

Il est d'ail­ leurs assez piquant de constater que les deux premières ne sont plus représentées que par des groupes restreints très localisés (Juifs en Palestine) et de surcroît très divisés en ce qui concerne les chrétiens (Orthodoxes, Syria­ ques, Nestoriens, Maronites, Arméniens, Protes­ tants).

L'Islam est, de très loin, la religion dominante du Moyen -Orient, mais il n'a pas le caractère monolithique qu'on lui connaît presque partout ailleurs.

Il y a d'abord l'oppo­ sition entre les Sunnites, les plus nombreux, et les Chiites surtout représentés en Iran et qui n'admettent comme Khalifes que les descen­ dants d'Ali, le gendre de Mahomet .

Aux Chiites La péninsule arabique Les bordures montagneuses Entre la Mer Rouge et les montagnes du Hedjaz de l'Assir et du Yémen s'allonge le Tehama, plaine littorale étroite qui n'atteint se rattachent divers groupes Alaouites et Druses (Syrie et Liban), Metoualis (Liban méridional), Ismaelis, Zeidites (Yémen), Kharidjites (Oman).

Chez les Sunnites se trouvent des sectes, dont la plus importante est celle des Wahabites, qui pratiquent l'observance très stricte de l'ensei­ gnement de Mahomet , elles jouent un rôle de premier plan dans l'histoire de l'Arabie Saou­ dite.

Cloisonnement du relief , oppositions des genres de vie, rivalités des grandes puissances pour le contrôle des routes et la possession du pétrole, multiplicité des races et des religions, autant de facteurs qui expliquent le morcel­ lement politique du Moyen-Orient même si la plupart des groupes ont été « arabisés », même si la langue arabe et les sentiments pan-arabes forment un fonds commun à la plupart des pays du Moyen-Orient.

On peut toutefois remarquer que les Etats, dont les limites et souvent la vie politique sont les plus stables, sont ceux auxquels le relief trace les cadres les plus nets.

généralement pas 30 km de large sauf dans le Sud au droit des montagnes du Yémen où elle atteint parfois 80 km.

Le nom de la plaine, « les terres chaudes » , est évocateur, on enre­ gistre 50• à l'ombre à Djedda; la Mer Rouge n'apporte ni fraîcheur, ni humidité; la côte où alternent plages de sable et récifs coralliens est médiocre; il y a cependant quelques ports. »